Mars est un mois spécial pour les passionnés du ciel profond car il marque le début de la saison des galaxies : de mars à mai, de nombreuses galaxies spectaculaires du ciel nocturne sont bien positionnées pour l'observation. Bien que les galaxies soient au centre de l'attention, plusieurs nébuleuses et amas d'étoiles brillants sont également visibles ce mois-ci.
Dans cet article du site StarWalk, sont explorés 14 objets magnifiques du ciel profond.
04 mars 2025
Visualiser les courants océaniques avec ECCO
Historiquement, l’océan a toujours été difficile à modéliser. Les scientifiques ont eu du mal à simuler les courants océaniques ou à prédire avec précision les fluctuations de température, de salinité et d’autres propriétés. En conséquence, les modèles de dynamique océanique se sont rapidement éloignés de la réalité, ce qui signifie qu’ils ne pouvaient fournir des informations utiles que pendant de brèves périodes.
Lire l'article sur le site de la NASA (demander au navigateur de traduire en français)
Lire l'article sur le site de la NASA (demander au navigateur de traduire en français)
Mars 2025 : deux éclipses de Soleil et de Lune en France, un spectacle céleste à ne pas manquer
Deux éclipses le même mois en France, ce n'est pas fréquent et il serait dommage de s'en priver. Tout commencera par un spectacle aux aurores le 14 mars, avec l'ombre de la Terre qui assombrira la Lune. Le 29 mars, entre 10 % et 30 % du Soleil seront cachés par notre satellite vers 11h du matin. Nos conseils pour en profiter.
Lire l'article sur le site Les Numériques (avec des recommandations pour l'observation)
Lire l'article sur le site Les Numériques (avec des recommandations pour l'observation)
L’équinoxe de Saturne, ou la "disparition" des anneaux
Le sujet de la "disparition" des anneaux de Saturne est d’actualité. En effet, Saturne sera bientôt à son équinoxe, ce qui est en général synonyme de disparition de ses anneaux.
Le terme de "disparition" est cependant inapproprié : les anneaux ne disparaissent pas, ils deviennent simplement invisibles depuis la Terre ! Et ce phénomène, qui aura bien lieu en mars 2025, sera malheureusement invisible en raison d’un autre phénomène qui aura lieu au même moment.
Lire l'article sur la lettre d'information du LTE de l'Observatoire de Paris, qui traite aussi de l'éclipse de soleil du 29 mars 2025.
Le terme de "disparition" est cependant inapproprié : les anneaux ne disparaissent pas, ils deviennent simplement invisibles depuis la Terre ! Et ce phénomène, qui aura bien lieu en mars 2025, sera malheureusement invisible en raison d’un autre phénomène qui aura lieu au même moment.
Lire l'article sur la lettre d'information du LTE de l'Observatoire de Paris, qui traite aussi de l'éclipse de soleil du 29 mars 2025.
03 mars 2025
Hubble capture une nouvelle image de la nébuleuse du Voile
Sur cette image prise par le télescope spatial Hubble de la NASA et de l'ESA, Hubble lève une fois de plus le voile sur un célèbre vestige de supernova, souvent photographié : la nébuleuse du Voile. Vestige d'une étoile environ 20 fois plus massive que le Soleil qui a explosé il y a environ 10 000 ans, la nébuleuse du Voile est située à environ 2 400 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne. Les premières images de cette nébuleuse photogénique ont été prises par Hubble en 1994 et 1997, puis en 2015.
Cette vue combine des images prises avec trois filtres différents par la caméra à grand champ 3 du télescope Hubble, mettant en évidence les émissions des atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène. L'image ne montre qu'une petite fraction de la nébuleuse du Voile ; si vous pouviez voir la nébuleuse entière sans l'aide d'un télescope, elle serait aussi large que six pleines lunes placées côte à côte.
Bien que cette image capture la nébuleuse du Voile à un moment précis dans le temps, elle aide les chercheurs à comprendre comment le reste de la supernova évolue au fil des décennies. En combinant cet instantané avec les observations de Hubble de 1994, nous découvrirons le mouvement des nœuds et des filaments de gaz individuels sur cette période, améliorant ainsi notre compréhension de cette étonnante nébuleuse.
Fourni par la NASA
Cette vue combine des images prises avec trois filtres différents par la caméra à grand champ 3 du télescope Hubble, mettant en évidence les émissions des atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène. L'image ne montre qu'une petite fraction de la nébuleuse du Voile ; si vous pouviez voir la nébuleuse entière sans l'aide d'un télescope, elle serait aussi large que six pleines lunes placées côte à côte.
Bien que cette image capture la nébuleuse du Voile à un moment précis dans le temps, elle aide les chercheurs à comprendre comment le reste de la supernova évolue au fil des décennies. En combinant cet instantané avec les observations de Hubble de 1994, nous découvrirons le mouvement des nœuds et des filaments de gaz individuels sur cette période, améliorant ainsi notre compréhension de cette étonnante nébuleuse.
Fourni par la NASA
La sonde Blue Ghost de l’entreprise Firefly réussit son atterrissage sur la Lune
En atteignant la Mer des crises, l’atterrisseur Blue Ghost fait de Firefly la première société privée à se poser en douceur, et à la verticale, sur le sol de la Lune
Alunissage réussi. Le 2 mars 2025 à 9h34 en France, l’atterrisseur Blue Ghost développé par la société texane privée Firefly est parvenu à se poser en douceur sur la Lune. Les deux semaines d’un voyage entamé le 15 janvier ont pris fin au centre de la Mer des crises, non loin de Mons Latreille, un petit relief de 150 m de haut qui serait issu d’activités volcaniques passées. Par ce succès, Firefly devient la première société privée à réussir pleinement un atterrissage sur la Lune.
Alunissage réussi. Le 2 mars 2025 à 9h34 en France, l’atterrisseur Blue Ghost développé par la société texane privée Firefly est parvenu à se poser en douceur sur la Lune. Les deux semaines d’un voyage entamé le 15 janvier ont pris fin au centre de la Mer des crises, non loin de Mons Latreille, un petit relief de 150 m de haut qui serait issu d’activités volcaniques passées. Par ce succès, Firefly devient la première société privée à réussir pleinement un atterrissage sur la Lune.
Lire l'article de Ciel & Espace (en accès libre), et lire aussi l'article plus détaillé sur le site Les Numériques avec une vidéo faite par l'atterrisseur (visible aussi ici).
Les activités du Club d'Astronomie Les Pléiades de Dole en mars 2025
Participer aux activités publiques, ouvertes à tous, du Club Les Pléiades !
► le samedi 22 mars aura lieu la première édition du Club de la Nuit de l'Équinoxe (manifestation au niveau national).
► le mardi 25 mars, de 18h à 20h, présentation du Club à la Médiathèque de Dole, dans le cadre de ses activités autour du thème du Ciel (Programme), avec une observation du ciel depuis le parvis de l'Hôtel Dieu, si la météo le permet, à partir de 19h30.
► le samedi 29 mars, de 11h à 13h, observation de l'éclipse partielle de Soleil, depuis le terrain du Club (188, rue du Boichot à Dole), avec pour l'occasion des animations en rapport avec la lumière du soleil. Pour l'éclipse (schéma), le premier contact de la Lune avec le disque solaire aura lieu à 11h13 et le dernier à 12h52. Le maximum de l'occultation aura lieu à 12h03.
Lire les informations sur le Blog du Club Les Pléiades.
► le samedi 22 mars aura lieu la première édition du Club de la Nuit de l'Équinoxe (manifestation au niveau national).
► le mardi 25 mars, de 18h à 20h, présentation du Club à la Médiathèque de Dole, dans le cadre de ses activités autour du thème du Ciel (Programme), avec une observation du ciel depuis le parvis de l'Hôtel Dieu, si la météo le permet, à partir de 19h30.
► le samedi 29 mars, de 11h à 13h, observation de l'éclipse partielle de Soleil, depuis le terrain du Club (188, rue du Boichot à Dole), avec pour l'occasion des animations en rapport avec la lumière du soleil. Pour l'éclipse (schéma), le premier contact de la Lune avec le disque solaire aura lieu à 11h13 et le dernier à 12h52. Le maximum de l'occultation aura lieu à 12h03.
Lire les informations sur le Blog du Club Les Pléiades.
01 mars 2025
Découverte d'une corrélation entre formation d'étoiles et vitesse de rotation d'un trou noir supermassif
Une équipe d’astrophysiciens chinois vient de trouver l’existence d’une corrélation entre la vitesse de rotation des trous noirs supermassifs et le taux de formation des étoiles dans leur galaxie hôte. Il existerait donc un lien étroit entre les caractéristiques du trou noir central et la croissance de la galaxie.
Lire l'article sur le site de Ca Se Passe Là-Haut
Lire l'article sur le site de Ca Se Passe Là-Haut
26 février 2025
Lune, nous voilà ! Blue Ghost entame sa descente et partage une vidéo magnifique
Le vaisseau spatial privé Blue Ghost a réussi une dernière manœuvre en orbite avant sa descente sur la Lune, le 2 mars. Cette mission s'inscrit dans le cadre du programme Artemis et transporte 12 instruments scientifiques : 10 de la Nasa et 2 conçus par Blue Origin de Jeff Bezos.
Lire l'article sur le site Les Numériques
Lire l'article sur le site Les Numériques
23 février 2025
Image du jour : IC 443 (la Méduse), par Rodolphe Goldsztejn
Prise de vue faite depuis Brevans (près de Dole dans le Jura) sur 3 courtes nuits entre fin décembre et mi-février, puis traitements sous Pixinsight, par Rodolphe et publiée sur son site AstroBin ainsi que sur son site Rod Astro : Magnifique !
Selon Rodolphe, "Propus, la plus grosse étoile au sommet du champ, était un défi à garder sous contrôle car elle est si brillante que son halo submergeait littéralement tous les détails de la nébuleuse" ; ce rendu "a été principalement le fruit d'un travail créatif".
Quelques informations sur IC433 :
- Wikipédia
Selon Rodolphe, "Propus, la plus grosse étoile au sommet du champ, était un défi à garder sous contrôle car elle est si brillante que son halo submergeait littéralement tous les détails de la nébuleuse" ; ce rendu "a été principalement le fruit d'un travail créatif".
Quelques informations sur IC433 :
- Wikipédia
- Description de la nébuleuse IC433, en particulier concernant les couleurs indiquant les composants chimiques majoritaires quant à son observation en astrophotographie
Back to the Basics : le principaux catalogues d'objets célestes
Le document accessible ici fournit une liste des principaux catalogues d'objets célestes, chacun ayant des critères spécifiques selon le type d'objet (galaxies, nébuleuses, amas, étoiles, exoplanètes, etc.).
A noter que la classification en NGC ou IC des objets célestes n’est pas directement liée à l’astrophotographie, mais plutôt à l’époque et aux conditions de découverte des objets. Cependant, beaucoup
d’objets IC sont trop faibles pour l’observation visuelle, ce qui fait que l’astrophotographie joue un rôle clé dans leur étude et leur mise en valeur.
Back to the basics : les filtres et les palettes de couleurs en astrophotographie
L’astrophotographie utilise divers filtres optiques pour améliorer la capture d’objets célestes en isolant certaines longueurs d’onde. Ces filtres permettent non seulement d’obtenir des images spectaculaires, mais aussi d’analyser la composition chimique des nébuleuses, galaxies et étoiles en se basant sur leurs émissions spectrales.
Lire la note de synthèse sur les filtres en astrophotographie
Lire la note de synthèse sur les filtres en astrophotographie
Les palettes de couleurs sont utilisées pour
représenter les données collectées à travers différents filtres. Elles
permettent de visualiser des détails invisibles à l'œil nu, notamment en
bande étroite (narrowband), et d'analyser la composition chimique des objets
célestes.
22 février 2025
Ariane 6 : la date de lancement fin février est compromise
Le premier vol commercial de la nouvelle fusée européenne Ariane 6 était attendu pour la fin du mois de février, quelques mois après son vol inaugural. Mais l’entreprise chargée de commercialiser et de mener ces tirs, Arianespace, a annoncé un ajournement.
C’est un contretemps ennuyeux pour Arianespace, mais également pour l’armée française. Dans un message publié sur X (ex-Twitter) le 21 février, il a été annoncé le report du premier vol commercial de la nouvelle fusée européenne Ariane 6, à une date pour l’heure indéterminée. Le décollage était prévu jusqu’à présent le 26 février 2025. « En raison d’opérations complémentaires nécessaires sur un moyen terrestre, le lancement initialement prévu le 26 février depuis Kourou, en Guyane française, est reporté », écrit Arianespace. La nouvelle date de lancement doit être confirmée « prochainement », une fois achevés ces préparatifs au sol.
Arianespace précise au passage qu’il n’y a aucun problème ni avec Ariane 6 ni avec la charge utile que le lanceur doit transporter, à savoir un satellite de reconnaissance optique au profit de la défense nationale. Cet appareil CSO-3 (Composante Spatiale Optique 3) rejoindra deux autres exemplaires déjà en place, et lancés respectivement en 2018 et 2020.
Par Julien Lausson du site numerama.
C’est un contretemps ennuyeux pour Arianespace, mais également pour l’armée française. Dans un message publié sur X (ex-Twitter) le 21 février, il a été annoncé le report du premier vol commercial de la nouvelle fusée européenne Ariane 6, à une date pour l’heure indéterminée. Le décollage était prévu jusqu’à présent le 26 février 2025. « En raison d’opérations complémentaires nécessaires sur un moyen terrestre, le lancement initialement prévu le 26 février depuis Kourou, en Guyane française, est reporté », écrit Arianespace. La nouvelle date de lancement doit être confirmée « prochainement », une fois achevés ces préparatifs au sol.
Arianespace précise au passage qu’il n’y a aucun problème ni avec Ariane 6 ni avec la charge utile que le lanceur doit transporter, à savoir un satellite de reconnaissance optique au profit de la défense nationale. Cet appareil CSO-3 (Composante Spatiale Optique 3) rejoindra deux autres exemplaires déjà en place, et lancés respectivement en 2018 et 2020.
Un satellite très attendu par l’armée
Ce satellite spécialisé dans l’imagerie spatiale est très attendu par les forces en raison d’un contexte géopolitique de plus en plus dégradé depuis 2022 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il permettra d’accroître la fréquence de revisite au-dessus d’une zone géographique, en évoluant à relative basse altitude (800 km de haut), comme CSO-1. CSO-2, lui, opère encore plus bas, à une hauteur de 480 km au-dessus du sol. Son rôle est de délivrer des visuels encore plus fins et détaillés sur une zone d’intérêt.
Ce satellite spécialisé dans l’imagerie spatiale est très attendu par les forces en raison d’un contexte géopolitique de plus en plus dégradé depuis 2022 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il permettra d’accroître la fréquence de revisite au-dessus d’une zone géographique, en évoluant à relative basse altitude (800 km de haut), comme CSO-1. CSO-2, lui, opère encore plus bas, à une hauteur de 480 km au-dessus du sol. Son rôle est de délivrer des visuels encore plus fins et détaillés sur une zone d’intérêt.
CSO-3 aurait dû être lancé dès 2021, mais des circonstances diverses ont décalé à plusieurs reprises le départ. D’abord à 2022, puis à décembre 2024 et à février 2025. Sans parler de ce dernier contretemps. En raison du caractère stratégique de CSO-3 pour la France, l’armée vient de ponctuellement renforcer la protection du centre spatial guyanais. En plus des troupes au sol, des navires, des hélicoptères et des moyens anti-aériens et anti-missiles qui sécurisent la zone toute l’année, des avions de combat Rafale ont été projetés depuis la métropole.
Par Julien Lausson du site numerama.
Lune ou Mars ? L'avenir de la NASA à la croisée des chemins
Les spéculations se multiplient selon lesquelles l'administration Trump pourrait réduire ou annuler les missions Artemis de la NASA suite au départ d'un responsable clé et au projet de Boeing de licencier des centaines d'employés travaillant sur sa fusée lunaire.
La NASA est-elle toujours en route vers la Lune, ou le prochain pas de géant signifiera-t-il un passage direct vers Mars ?
Tard mercredi, la NASA a annoncé brusquement le départ à la retraite de son administrateur associé de longue date, Jim Free, à compter de samedi. Aucune raison n'a été donnée pour le départ de Free, qui a passé 30 ans à la tête de la fonction publique de la NASA. Il s'est toutefois montré un fervent défenseur d'Artemis, qui vise à ramener des équipages sur la Lune, à y établir une présence durable et à utiliser cette expérience pour préparer une mission sur Mars.
Bien qu'Artemis ait été conçu au cours du premier mandat du président Donald Trump, ce dernier a ouvertement envisagé de contourner la Lune et de se diriger directement vers Mars, une idée qui gagne du terrain alors qu'Elon Musk, l'homme le plus riche du monde et propriétaire de SpaceX, devient un allié et un conseiller clé. SpaceX, la société d'Elon Musk, fondée pour faire de l'humanité une espèce multiplanétaire, mise beaucoup sur son prototype de fusée Starship pour une future mission sur Mars. Trump a également choisi l'astronaute privé et milliardaire des paiements électroniques Jared Isaacman, un proche allié d'Elon Musk qui a volé deux fois dans l'espace avec SpaceX, comme prochain chef de la NASA.
Lire l'article sur notre Blog
Tard mercredi, la NASA a annoncé brusquement le départ à la retraite de son administrateur associé de longue date, Jim Free, à compter de samedi. Aucune raison n'a été donnée pour le départ de Free, qui a passé 30 ans à la tête de la fonction publique de la NASA. Il s'est toutefois montré un fervent défenseur d'Artemis, qui vise à ramener des équipages sur la Lune, à y établir une présence durable et à utiliser cette expérience pour préparer une mission sur Mars.
Bien qu'Artemis ait été conçu au cours du premier mandat du président Donald Trump, ce dernier a ouvertement envisagé de contourner la Lune et de se diriger directement vers Mars, une idée qui gagne du terrain alors qu'Elon Musk, l'homme le plus riche du monde et propriétaire de SpaceX, devient un allié et un conseiller clé. SpaceX, la société d'Elon Musk, fondée pour faire de l'humanité une espèce multiplanétaire, mise beaucoup sur son prototype de fusée Starship pour une future mission sur Mars. Trump a également choisi l'astronaute privé et milliardaire des paiements électroniques Jared Isaacman, un proche allié d'Elon Musk qui a volé deux fois dans l'espace avec SpaceX, comme prochain chef de la NASA.
Lire l'article sur notre Blog
Elon Musk appelle à la désorbitation de la Station spatiale internationale dès que possible
Le dernier coup de massue d'Elon Musk lié à l'espace est de demander que l'espace soit désorbité dès que possible, dans deux ans.
Dans des messages publiés sur X, Elon Musk a déclaré : « Il est temps de commencer les préparatifs pour la désorbitation de la station spatiale. Elle a rempli son rôle. Elle n'apporte que très peu d'utilité supplémentaire. Allons sur Mars ». Interrogé sur son intention d'augmenter ou non le calendrier actuel qui prévoit une réduction en toute sécurité du réacteur après 2030, Elon Musk a déclaré : « La décision appartient au président, mais je recommande de le faire le plus tôt possible. Je recommande d'ici deux ans ».
SpaceX a un contrat pour construire un véhicule de désorbitation basé sur son vaisseau spatial Dragon pour réaliser cette tâche, mais dispose également potentiellement de plusieurs voyages en équipage vers la station spatiale pour la NASA et les entreprises commerciales visitant également la station. SpaceX effectue également deux fois par an des missions de fret vers l'ISS.
L'un des amis d'Elon Musk, le milliardaire Jared Isaacman, qui a volé deux fois dans l'espace avec SpaceX, est le candidat du président Trump pour devenir le prochain directeur de la NASA. Elon Musk a fait campagne pour recentrer l'énergie de la NASA vers la poursuite de son rêve de construire une colonie sur Mars, et l'avenir du programme Artemis de la NASA, dont les plans se concentrent à court terme sur le retour sur la Lune, a soulevé des questions sur la direction que prennent les plans de Trump pour la NASA.
Boeing, qui construit l'étage central de la fusée Space Launch System conçue pour les missions Artemis, s'est déjà préparé à 400 licenciements si les plans d'Artemis changent. Boeing risque également d'être perdant si la station spatiale est démantelée avant 2030, car son vaisseau spatial Starliner, assiégé, est censé partager le service de taxi des astronautes avec le Crew Dragon de SpaceX. Boeing a un contrat pour voler six fois s'il obtient la certification, mais si la station spatiale atterrit d'ici 2027, la NASA n'aura alors plus besoin de la plupart de ces missions.
À ce jour, SpaceX a effectué 10 missions avec équipage vers la station spatiale pour la NASA ainsi que trois autres pour la société commerciale Axiom Space sur sa flotte de quatre vaisseaux spatiaux Crew Dragon. Le prochain vol de la NASA est prévu pour la mi-mars, tandis qu'une autre mission d'Axiom Space est prévue plus tard ce printemps.
Par Richard Tribou, Orlando Sentinel 2025. Distribué par Tribune Content Agency, LLC.
SpaceX a un contrat pour construire un véhicule de désorbitation basé sur son vaisseau spatial Dragon pour réaliser cette tâche, mais dispose également potentiellement de plusieurs voyages en équipage vers la station spatiale pour la NASA et les entreprises commerciales visitant également la station. SpaceX effectue également deux fois par an des missions de fret vers l'ISS.
L'un des amis d'Elon Musk, le milliardaire Jared Isaacman, qui a volé deux fois dans l'espace avec SpaceX, est le candidat du président Trump pour devenir le prochain directeur de la NASA. Elon Musk a fait campagne pour recentrer l'énergie de la NASA vers la poursuite de son rêve de construire une colonie sur Mars, et l'avenir du programme Artemis de la NASA, dont les plans se concentrent à court terme sur le retour sur la Lune, a soulevé des questions sur la direction que prennent les plans de Trump pour la NASA.
Boeing, qui construit l'étage central de la fusée Space Launch System conçue pour les missions Artemis, s'est déjà préparé à 400 licenciements si les plans d'Artemis changent. Boeing risque également d'être perdant si la station spatiale est démantelée avant 2030, car son vaisseau spatial Starliner, assiégé, est censé partager le service de taxi des astronautes avec le Crew Dragon de SpaceX. Boeing a un contrat pour voler six fois s'il obtient la certification, mais si la station spatiale atterrit d'ici 2027, la NASA n'aura alors plus besoin de la plupart de ces missions.
À ce jour, SpaceX a effectué 10 missions avec équipage vers la station spatiale pour la NASA ainsi que trois autres pour la société commerciale Axiom Space sur sa flotte de quatre vaisseaux spatiaux Crew Dragon. Le prochain vol de la NASA est prévu pour la mi-mars, tandis qu'une autre mission d'Axiom Space est prévue plus tard ce printemps.
Par Richard Tribou, Orlando Sentinel 2025. Distribué par Tribune Content Agency, LLC.
21 février 2025
Il y a 60 ans : les photos de la lune prises par Ranger 8 aident à sélectionner le site du programme Apollo
Avant que les astronautes d'Apollo ne posent le pied sur la Lune, on ignorait encore beaucoup de choses sur sa surface. Si la plupart des scientifiques pensaient que la Lune avait une surface solide capable de supporter les astronautes et leur vaisseau d'atterrissage, quelques-uns pensaient qu'une épaisse couche de poussière la recouvrait et engloutirait tous les visiteurs. Jusqu'en 1964, il n'existait aucune photographie rapprochée de la surface lunaire, seules celles obtenues par des télescopes terrestres.
Le Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, en Californie, a géré le programme Ranger, une série de vaisseaux spatiaux conçus pour renvoyer des images rapprochées avant l'impact sur la surface de la Lune. Ranger 7 a atteint cet objectif pour la première fois en juillet 1964. Le 17 février 1965, son successeur Ranger 8 a été lancé vers la Lune et trois jours plus tard, il a renvoyé des images de la Lune. Le succès de la mission a aidé le pays à atteindre l'objectif du président John F. Kennedy d'un alunissage humain avant la fin de la décennie.
Lire l'article sur notre Blog
Le Jet Propulsion Laboratory de la NASA à Pasadena, en Californie, a géré le programme Ranger, une série de vaisseaux spatiaux conçus pour renvoyer des images rapprochées avant l'impact sur la surface de la Lune. Ranger 7 a atteint cet objectif pour la première fois en juillet 1964. Le 17 février 1965, son successeur Ranger 8 a été lancé vers la Lune et trois jours plus tard, il a renvoyé des images de la Lune. Le succès de la mission a aidé le pays à atteindre l'objectif du président John F. Kennedy d'un alunissage humain avant la fin de la décennie.
Lire l'article sur notre Blog
20 février 2025
A-t-on découvert la première étoile à quarks de l'Univers ?
Une équipe d'astronomes chinois vient d'annoncer la détection d'un type d'étoile d'une densité jusqu'ici jamais observée dans l'Univers : une étoile dite étrange, ou encore à quarks !
Si cette nouvelle se confirmait, ce serait alors l'une des plus grandes découvertes astrophysiques depuis 1967 et la détection du premier pulsar par Jocelyn Bell ! Une équipe d'astronomes et d'astrophysiciens chinois vient d'annoncer dans une publication arXiv détenir des indices indiquant la première détection d'une étoile “étrange”, un type de soleil prévu par la théorie depuis longtemps.
Lire l'article sur Les Numériques
Si cette nouvelle se confirmait, ce serait alors l'une des plus grandes découvertes astrophysiques depuis 1967 et la détection du premier pulsar par Jocelyn Bell ! Une équipe d'astronomes et d'astrophysiciens chinois vient d'annoncer dans une publication arXiv détenir des indices indiquant la première détection d'une étoile “étrange”, un type de soleil prévu par la théorie depuis longtemps.
Lire l'article sur Les Numériques
Des scaphandres en hydrogel pour protéger les astronautes des radiations cosmiques
Des vols spatiaux de longue durée, vers Mars notamment, exposeraient les astronautes à des radiations cosmiques et solaires potentiellement très dangereuses. Pour les protéger, l’Agence spatiale européenne développe des hydrogels constitués de polymères superabsorbants.
Les vols spatiaux des astronautes pendant deux à trois ans en microgravité pourraient provoquer des perturbations cardiovasculaires, fragiliseraient les os et atrophieraient les muscles. Surtout, l’équipage serait exposé à des doses très importantes de radiations pouvant entraîner des mutations et tumeurs cancéreuses potentiellement mortelles : celles en provenance de l’espace interstellaire d’une part, appelés "rayons cosmiques", et les rayonnements issus de notre Soleil d’autre part, lors de violentes éruptions en particulier.
Les vols spatiaux des astronautes pendant deux à trois ans en microgravité pourraient provoquer des perturbations cardiovasculaires, fragiliseraient les os et atrophieraient les muscles. Surtout, l’équipage serait exposé à des doses très importantes de radiations pouvant entraîner des mutations et tumeurs cancéreuses potentiellement mortelles : celles en provenance de l’espace interstellaire d’une part, appelés "rayons cosmiques", et les rayonnements issus de notre Soleil d’autre part, lors de violentes éruptions en particulier.
Lire l'article de Sciences et Avenir (en accès libre).
Mars 2040 : objectif réaliste ?
Un nouvel objectif du Président Américain et du fondateur de Space X : conquérir Mars. Donald Trump et Elon Musk ambitionnent d’envoyer un humain sur la planète rouge dans moins de dix ans.
Rêve accessible ou coûteuse illusion ? Les obstacles sont nombreux et d’une rare complexité, d’autant plus que les Américains ne sont pas les seuls à avoir des vues sur la conquête spatiale…
Public Sénat en discute avec Jean-François Clervoy, astronaute et fondateur d’Air Zero G, Xavier Pasco, directeur de la Fondation pour la recherche stratégique et spécialiste des questions spatiales, ainsi que Pascale Ultré-Guérard, directrice adjointe des programmes au CNES.
19 février 2025
Terre : la fonte des glaciers intensifie la perte d’eau douce et accélère l’élévation du niveau de la mer
La fonte des glaciers du monde entier épuise les ressources régionales en eau douce et entraîne une élévation du niveau de la mer à un rythme toujours plus rapide.
Selon de nouvelles conclusions, issues d’un effort international impliquant 35 équipes de recherche, les glaciers ont perdu en moyenne 273 milliards de tonnes de glace par an depuis l’an 2000 – mais derrière cette moyenne se cache une augmentation alarmante au cours des 10 dernières années.
Selon de nouvelles conclusions, issues d’un effort international impliquant 35 équipes de recherche, les glaciers ont perdu en moyenne 273 milliards de tonnes de glace par an depuis l’an 2000 – mais derrière cette moyenne se cache une augmentation alarmante au cours des 10 dernières années.
L'astéroïde 2024 YR4 : La NASA révise le pourcentage de chances de frapper la Terre, le passant de 3,1 à 0,28 % !
Selon les données de la NASA précédemment publiées, un astéroïde susceptible de raser une ville a désormais 3,1 % de chances de frapper la Terre en 2032, ce qui en fait le rocher spatial le plus menaçant jamais enregistré par les prévisions modernes.
Cependant, en cette fin de février 2025, d'parès les dernièresobservations avec des télescopes puissants, le risque est tombé sous la barre de 1 %, ce qui reste exceptionnel, car peu de géocroiseurs se maintiennent au-dessus de 0.
Malgré les risques croissants, les experts estiment qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer. La communauté astronomique mondiale surveille de près la situation et le télescope spatial James Webb devrait fixer son regard sur l'objet, connu sous le nom de 2024 YR4, le mois prochain.
Lire l'article sur notre Blog présentant le risque de 3,1 %, puis l'article sur le site Les Numériques quant à l'abaissement de ce risque à 0,28 %.
Malgré les risques croissants, les experts estiment qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer. La communauté astronomique mondiale surveille de près la situation et le télescope spatial James Webb devrait fixer son regard sur l'objet, connu sous le nom de 2024 YR4, le mois prochain.
Lire l'article sur notre Blog présentant le risque de 3,1 %, puis l'article sur le site Les Numériques quant à l'abaissement de ce risque à 0,28 %.
Des débris de SpaceX pénètrent dans l'atmosphère au-dessus de la Pologne
Des débris d'une fusée Falcon 9 de SpaceX qui a décollé des États-Unis le 1er février sont entrés dans l'atmosphère terrestre au-dessus de la Pologne mercredi, a annoncé l'agence spatiale polonaise.
Un morceau de 1,5 mètre sur un mètre (cinq pieds sur trois pieds) provenant d'un objet non identifié a été retrouvé mercredi matin dans l'enceinte d'un entrepôt à la périphérie de la ville occidentale de Poznan, a indiqué la police. La police a déclaré plus tard qu'un deuxième objet de taille similaire avait été localisé plusieurs heures plus tard dans une forêt à quelques kilomètres de l'endroit où le premier avait été découvert. Aucune victime ni dégât n'a été signalé.
L'Agence spatiale polonaise (POLSA) a déclaré qu'un étage de la fusée Falcon 9 R/B a effectué « une rentrée incontrôlée dans l'atmosphère » vers 03h46 GMT. Il a déclaré que la fusée faisait partie d'un lancement du groupe Space X Starlink depuis la base aérienne de Vandenberg en Californie le 1er février. Le lancement avait pour but de placer les satellites Starlink sur une orbite basse.
Les débris ont laissé des traînées lumineuses spectaculaires visibles dans le ciel de l'ouest de la Pologne, ont indiqué des témoins. La porte-parole de POLSA, Agnieszka Gapys, a déclaré que l'agence parlait avec SpaceX, contrôlée par Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, a rapporté l'agence de presse PAP.
© 2025 AFP
Un morceau de 1,5 mètre sur un mètre (cinq pieds sur trois pieds) provenant d'un objet non identifié a été retrouvé mercredi matin dans l'enceinte d'un entrepôt à la périphérie de la ville occidentale de Poznan, a indiqué la police. La police a déclaré plus tard qu'un deuxième objet de taille similaire avait été localisé plusieurs heures plus tard dans une forêt à quelques kilomètres de l'endroit où le premier avait été découvert. Aucune victime ni dégât n'a été signalé.
L'Agence spatiale polonaise (POLSA) a déclaré qu'un étage de la fusée Falcon 9 R/B a effectué « une rentrée incontrôlée dans l'atmosphère » vers 03h46 GMT. Il a déclaré que la fusée faisait partie d'un lancement du groupe Space X Starlink depuis la base aérienne de Vandenberg en Californie le 1er février. Le lancement avait pour but de placer les satellites Starlink sur une orbite basse.
Les débris ont laissé des traînées lumineuses spectaculaires visibles dans le ciel de l'ouest de la Pologne, ont indiqué des témoins. La porte-parole de POLSA, Agnieszka Gapys, a déclaré que l'agence parlait avec SpaceX, contrôlée par Elon Musk, l'homme le plus riche du monde, a rapporté l'agence de presse PAP.
© 2025 AFP
18 février 2025
Solar Orbiter prêt pour une rencontre rapprochée avec Vénus
L'Agence spatiale européenne (ESA) est prête à guider le vaisseau spatial ESA/NASA Solar Orbiter vers sa rencontre la plus proche de Vénus jusqu'à présent.
Le survol d'aujourd'hui sera le premier à « incliner » considérablement l' orbite du vaisseau spatial et à lui permettre d'observer les régions polaires du Soleil, invisibles depuis la Terre. L’étude des pôles du Soleil améliorera notre compréhension de l’activité solaire, de la météo spatiale et de la connexion Soleil-Terre.
Plus proche de Vénus que jamais
Depuis son lancement en 2020, Solar Orbiter a effectué un certain nombre d'assistances gravitationnelles sur la Terre et Vénus pour réduire progressivement son orbite et la rapprocher du Soleil, mais jamais auparavant il ne s'est rapproché aussi près d'une planète qu'aujourd'hui, le 18 février 2025. À 21h48 (heure de Paris), la sonde passera à 379 km de Vénus. À titre de comparaison, les astronautes de la Station spatiale internationale gravitent autour de la Terre à une altitude moyenne de 408 km.
Lire l'article sur notre Blog
Le survol d'aujourd'hui sera le premier à « incliner » considérablement l' orbite du vaisseau spatial et à lui permettre d'observer les régions polaires du Soleil, invisibles depuis la Terre. L’étude des pôles du Soleil améliorera notre compréhension de l’activité solaire, de la météo spatiale et de la connexion Soleil-Terre.
Plus proche de Vénus que jamais
Depuis son lancement en 2020, Solar Orbiter a effectué un certain nombre d'assistances gravitationnelles sur la Terre et Vénus pour réduire progressivement son orbite et la rapprocher du Soleil, mais jamais auparavant il ne s'est rapproché aussi près d'une planète qu'aujourd'hui, le 18 février 2025. À 21h48 (heure de Paris), la sonde passera à 379 km de Vénus. À titre de comparaison, les astronautes de la Station spatiale internationale gravitent autour de la Terre à une altitude moyenne de 408 km.
Lire l'article sur notre Blog
Scintillements et éruptions : le JWST révèle que le trou noir central de la Voie lactée bouillonne constamment de lumière
Le trou noir supermassif au centre de la Voie lactée semble faire la fête : c'est à la fois étrange, sauvage et merveilleux.
Il existe également des scintillements encore plus faibles qui surviennent pendant des mois. Le niveau d'activité se produit sur une large plage de temps, depuis de courts interludes jusqu'à de longues périodes. Ces nouvelles découvertes pourraient aider les physiciens à mieux comprendre la nature fondamentale des trous noirs, la manière dont ils interagissent avec leur environnement et la dynamique et l’évolution de notre propre galaxie.
Lire l'article sur notre Blog et l'article du Monde, ou encore celui du site JWST de la NASA et enfin l'excellent article sur Ca Se Passe Là-Haut.
Il existe également des scintillements encore plus faibles qui surviennent pendant des mois. Le niveau d'activité se produit sur une large plage de temps, depuis de courts interludes jusqu'à de longues périodes. Ces nouvelles découvertes pourraient aider les physiciens à mieux comprendre la nature fondamentale des trous noirs, la manière dont ils interagissent avec leur environnement et la dynamique et l’évolution de notre propre galaxie.
Grâce au télescope spatial James Webb de la NASA, les astrophysiciens de Northwestern ont obtenu l'aperçu le plus long et le plus détaillé à ce jour du trou noir supermassif au centre de la Voie lactée. Ils ont découvert que le disque d'accrétion du trou noir émet un flux constant d'éruptions sans période de repos. Cette vidéo montre les données de 2,1 microns prises le 7 avril 2024. Crédit : Farhad Yusef-Zadeh/Northwestern University
Lire l'article sur notre Blog et l'article du Monde, ou encore celui du site JWST de la NASA et enfin l'excellent article sur Ca Se Passe Là-Haut.
17 février 2025
Image du Jour : Un bouquet stellaire
Cette image composite contient l'image en rayons X la plus profonde jamais réalisée de la spectaculaire région de formation d'étoiles appelée 30 Doradus ou Nébuleuse de la Tarentule. En combinant les données en rayons X de l'observatoire à rayons X Chandra de la NASA (bleu et vert) avec les données optiques du télescope spatial Hubble de la NASA (jaune) et les données radio du grand réseau millimétrique/submillimétrique d'Atacama (orange), cet arrangement stellaire prend vie.
Fourni par la NASA
Fourni par la NASA
15 février 2025
Sentinel-1C démontre sa capacité à cartographier la déformation du sol
Lancé il y a seulement deux mois et toujours en cours de mise en service, le satellite Copernicus Sentinel-1C montre déjà de manière remarquable comment ses données radar peuvent être utilisées pour cartographier la forme de la surface terrestre avec une extrême précision.
Ces premiers résultats d'interférométrie intersatellite garantissent sa capacité à surveiller l'affaissement, le soulèvement, l'écoulement des glaciers et les catastrophes telles que les glissements de terrain et les tremblements de terre. Sentinel-1C, comme ses prédécesseurs, est équipé d'un radar à synthèse d'ouverture (SAR) en bande C. Depuis le lancement de Sentinel-1A en 2014, cette technologie de pointe n'a cessé d'établir de nouvelles normes pour les radars spatiaux destinés à l'observation de la Terre.
La mission fournit des images haute résolution de la Terre, quelles que soient les conditions météorologiques et qu'il fasse jour ou nuit, pour une large gamme de services et d'applications Copernicus, notamment la surveillance de la glace de mer de l'Arctique, le suivi des icebergs, la cartographie de routine de la glace de mer et l'écoulement de la glace des glaciers. Il joue également un rôle essentiel dans la surveillance marine, comme la détection des déversements d’hydrocarbures, le suivi des navires pour la sécurité maritime et la surveillance des activités de pêche illégales.
La mission Sentinel-1
En outre, il est largement utilisé pour observer les déformations du sol causées par les affaissements, les soulèvements, les glissements de terrain, les tremblements de terre et l'activité volcanique. Cette mission est essentielle pour soutenir l'aide humanitaire et répondre aux catastrophes naturelles dans le monde entier. L'utilisation de la mission Sentinel-1 pour surveiller l'évolution de la forme de la surface terrestre avec une précision millimétrique repose sur une méthode complexe de traitement des données appelée interférométrie SAR (InSAR).
En termes simples, le signal radar émis par le satellite rebondit sur la surface terrestre et est enregistré sous forme d'image contenant à la fois des informations d'amplitude et de phase. Deux ou plusieurs images du même endroit, mais prises à des moments différents, peuvent ensuite être combinées pour générer un interférogramme qui révèle le déplacement de la surface. Ces informations sont essentielles pour comprendre comment la surface terrestre a pu se déplacer après un tremblement de terre, par exemple.
Interférogramme intersatellite Sentinel-1A–Sentinel-1C, désert d'Atacama
L'interférogramme ci-dessus, un interférogramme intersatellite, représente le plateau du désert d'Atacama dans le nord du Chili et a été généré à l'aide d'images acquises à un jour d'intervalle, par Sentinel-1A le 19 janvier et Sentinel-1C le 20 janvier.
L'interférogramme ci-dessous, qui représente la région d'Antofagasta, également dans le nord du Chili, n'utilise cependant que les données de Sentinel-1C. Il combine les acquisitions du 20 janvier et du 1er février, ce qui est représentatif de l'intervalle de répétition orbitale de 12 jours du satellite.
Les images radar « d'amplitude en niveaux de gris » à côté des deux interférogrammes sont fournies à titre de référence.
Dirk Geudtner, responsable du système Sentinel-1 de l'ESA, a expliqué : « Bien que les deux images soient très colorées, elles ne montrent pas de déformation de surface particulière, mais montrent la topographie du désert sec et certaines contributions de l'atmosphère. En fait, nous utilisons cette zone pour calibrer le radar Sentinel-1C ». « Plus important encore, ces interférogrammes démontrent que les données de Sentinel-1C et Sentinel-1A peuvent être combinées pour une analyse interférométrique intersatellite, démontrant la synchronisation temporelle très précise et la stabilité des instruments radar des deux satellites.
Interférogramme Sentinel-1C, Antofagasta, Chili Ouvrir l'image « Nous sommes extrêmement satisfaits de ces premiers résultats et remercions l'équipe d'étalonnage Sentinel-1 du DLR German Aerospace Center Microwaves & Radar Institute pour son analyse.
« L'ensemble du processus de cette analyse est très complexe et nous devons pratiquement nous assurer que les balayages radar des satellites sont correctement synchronisés, mais les résultats parlent d'eux-mêmes.
« Nous pouvons affirmer avec confiance que le nouveau satellite Sentinel-1C sera en mesure de poursuivre l'importante tâche de la mission consistant à surveiller la déformation du sol, ce qui est essentiel pour la réponse aux catastrophes ».
Ramón Torres, responsable du projet Sentinel-1 de l'ESA, a ajouté : « Nous sommes vraiment ravis de ces premiers interférogrammes et du fonctionnement du satellite Sentinel-1C à ce stade précoce de sa mission. La qualité n'est jamais un hasard ; elle est toujours le résultat d'une intention élevée, d'un effort sincère, d'une direction intelligente et d'une exécution habile ; elle représente un choix judicieux parmi de nombreuses alternatives. » Nuno Miranda, responsable de la mission Sentinel-1 de l'ESA et responsable des satellites Sentinel-1 en opération, a souligné : « L'interférogramme entre satellites marque une étape importante dans la restauration de la pleine capacité de la constellation, en particulier pour les services et applications axés sur la surveillance des déformations de surface ».
Un ensemble de données préliminaires Sentinel-1C est désormais disponible , permettant aux utilisateurs de commencer à se préparer à leurs besoins. Cet ensemble de données sera bientôt complété par les données de la paire Sentinel-1C utilisée pour créer l'interférogramme présenté ici.
Ces premiers résultats d'interférométrie intersatellite garantissent sa capacité à surveiller l'affaissement, le soulèvement, l'écoulement des glaciers et les catastrophes telles que les glissements de terrain et les tremblements de terre. Sentinel-1C, comme ses prédécesseurs, est équipé d'un radar à synthèse d'ouverture (SAR) en bande C. Depuis le lancement de Sentinel-1A en 2014, cette technologie de pointe n'a cessé d'établir de nouvelles normes pour les radars spatiaux destinés à l'observation de la Terre.
La mission fournit des images haute résolution de la Terre, quelles que soient les conditions météorologiques et qu'il fasse jour ou nuit, pour une large gamme de services et d'applications Copernicus, notamment la surveillance de la glace de mer de l'Arctique, le suivi des icebergs, la cartographie de routine de la glace de mer et l'écoulement de la glace des glaciers. Il joue également un rôle essentiel dans la surveillance marine, comme la détection des déversements d’hydrocarbures, le suivi des navires pour la sécurité maritime et la surveillance des activités de pêche illégales.
La mission Sentinel-1
En outre, il est largement utilisé pour observer les déformations du sol causées par les affaissements, les soulèvements, les glissements de terrain, les tremblements de terre et l'activité volcanique. Cette mission est essentielle pour soutenir l'aide humanitaire et répondre aux catastrophes naturelles dans le monde entier. L'utilisation de la mission Sentinel-1 pour surveiller l'évolution de la forme de la surface terrestre avec une précision millimétrique repose sur une méthode complexe de traitement des données appelée interférométrie SAR (InSAR).
En termes simples, le signal radar émis par le satellite rebondit sur la surface terrestre et est enregistré sous forme d'image contenant à la fois des informations d'amplitude et de phase. Deux ou plusieurs images du même endroit, mais prises à des moments différents, peuvent ensuite être combinées pour générer un interférogramme qui révèle le déplacement de la surface. Ces informations sont essentielles pour comprendre comment la surface terrestre a pu se déplacer après un tremblement de terre, par exemple.
Interférogramme intersatellite Sentinel-1A–Sentinel-1C, désert d'Atacama
L'interférogramme ci-dessus, un interférogramme intersatellite, représente le plateau du désert d'Atacama dans le nord du Chili et a été généré à l'aide d'images acquises à un jour d'intervalle, par Sentinel-1A le 19 janvier et Sentinel-1C le 20 janvier.
L'interférogramme ci-dessous, qui représente la région d'Antofagasta, également dans le nord du Chili, n'utilise cependant que les données de Sentinel-1C. Il combine les acquisitions du 20 janvier et du 1er février, ce qui est représentatif de l'intervalle de répétition orbitale de 12 jours du satellite.
Les images radar « d'amplitude en niveaux de gris » à côté des deux interférogrammes sont fournies à titre de référence.
Dirk Geudtner, responsable du système Sentinel-1 de l'ESA, a expliqué : « Bien que les deux images soient très colorées, elles ne montrent pas de déformation de surface particulière, mais montrent la topographie du désert sec et certaines contributions de l'atmosphère. En fait, nous utilisons cette zone pour calibrer le radar Sentinel-1C ». « Plus important encore, ces interférogrammes démontrent que les données de Sentinel-1C et Sentinel-1A peuvent être combinées pour une analyse interférométrique intersatellite, démontrant la synchronisation temporelle très précise et la stabilité des instruments radar des deux satellites.
Interférogramme Sentinel-1C, Antofagasta, Chili Ouvrir l'image « Nous sommes extrêmement satisfaits de ces premiers résultats et remercions l'équipe d'étalonnage Sentinel-1 du DLR German Aerospace Center Microwaves & Radar Institute pour son analyse.
« L'ensemble du processus de cette analyse est très complexe et nous devons pratiquement nous assurer que les balayages radar des satellites sont correctement synchronisés, mais les résultats parlent d'eux-mêmes.
« Nous pouvons affirmer avec confiance que le nouveau satellite Sentinel-1C sera en mesure de poursuivre l'importante tâche de la mission consistant à surveiller la déformation du sol, ce qui est essentiel pour la réponse aux catastrophes ».
Ramón Torres, responsable du projet Sentinel-1 de l'ESA, a ajouté : « Nous sommes vraiment ravis de ces premiers interférogrammes et du fonctionnement du satellite Sentinel-1C à ce stade précoce de sa mission. La qualité n'est jamais un hasard ; elle est toujours le résultat d'une intention élevée, d'un effort sincère, d'une direction intelligente et d'une exécution habile ; elle représente un choix judicieux parmi de nombreuses alternatives. » Nuno Miranda, responsable de la mission Sentinel-1 de l'ESA et responsable des satellites Sentinel-1 en opération, a souligné : « L'interférogramme entre satellites marque une étape importante dans la restauration de la pleine capacité de la constellation, en particulier pour les services et applications axés sur la surveillance des déformations de surface ».
Un ensemble de données préliminaires Sentinel-1C est désormais disponible , permettant aux utilisateurs de commencer à se préparer à leurs besoins. Cet ensemble de données sera bientôt complété par les données de la paire Sentinel-1C utilisée pour créer l'interférogramme présenté ici.
14 février 2025
Hubble capture un paysage nuageux cosmique
L'univers est un endroit poussiéreux, comme le montre cette image du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA montrant des nuages tourbillonnants de gaz et de poussière près de la nébuleuse de la Tarentule. Située dans le Grand Nuage de Magellan à environ 160 000 années-lumière de la Terre, dans les constellations de la Dorade et de la Mensa, la nébuleuse de la Tarentule est la région de formation d'étoiles la plus productive de l'univers proche, abritant les étoiles les plus massives connues.
Les nuages de gaz colorés de la nébuleuse contiennent des volutes fines et des amas de poussière sombre. Cette poussière est différente de la poussière domestique ordinaire, qui peut inclure des morceaux de terre, des cellules de peau, des cheveux et même du plastique. La poussière cosmique est souvent composée de carbone ou de molécules appelées silicates, qui contiennent du silicium et de l'oxygène. Les données de cette image font partie d'un programme d'observation qui vise à caractériser les propriétés de la poussière cosmique dans le Grand Nuage de Magellan et d'autres galaxies proches.
La poussière joue plusieurs rôles importants dans l’univers. Même si les grains de poussière individuels sont incroyablement minuscules, bien plus petits que la largeur d’un seul cheveu humain, les grains de poussière dans les disques autour des jeunes étoiles s’agglutinent pour former des grains plus gros et éventuellement des planètes. La poussière contribue également à refroidir les nuages de gaz afin qu’ils puissent se condenser en de nouvelles étoiles. La poussière joue même un rôle dans la fabrication de nouvelles molécules dans l’espace interstellaire, en permettant aux atomes individuels de se trouver et de se lier dans l’immensité de l’espace.
Fourni pra la NASA
13 février 2025
Un amas d'étoiles révèle ses couleurs dans une image de l'ESO de 80 millions de pixels
L'Observatoire Européen Austral (ESO) a publié une magnifique image de 80 millions de pixels de l'amas d'étoiles RCW 38, capturée par le Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy (VISTA) de l'ESO, installé dans le désert d'Atacama au Chili.
L'Observatoire Européen Austral (ESO) a publié une magnifique image de 80 millions de pixels de l'amas d'étoiles RCW 38, capturée par le Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy (VISTA) de l'ESO, installé dans le désert d'Atacama au Chili.
Découvrez l'extravagance colorée de la pouponnière stellaire RCW 38, située à environ 5500 années-lumière de nous, dans la constellation des Voiles. Avec ses traînées lumineuses et ses tourbillons, ce berceau d'étoiles n'a pas peur d'afficher ses couleurs. Du rose vif des nuages de gaz aux points multicolores représentant de jeunes étoiles, cette image a tout pour émerveiller.
Comparées à notre Soleil, qui, à environ 4,6 milliards d'années, se trouve dans une phase stable de sa vie, les étoiles de RCW 38 sont encore très jeunes. Âgé de moins d'un million d'années, RCW 38 contient quelque 2 000 étoiles, créant ce paysage psychédélique. Ce jeune amas d'étoiles est en pleine activité, ce qui en fait une cible intéressante pour les astronomes.
Les amas d'étoiles sont comme des cocottes-minute géantes, contenant tous les ingrédients nécessaires à la formation d'étoiles : des nuages de gaz denses et des amas opaques de poussière cosmique. Lorsque ce mélange de gaz et de poussières s'effondre sous l'effet de sa propre gravité, une étoile naît.
Les fortes radiations émises par ces étoiles naissantes font briller le gaz qui entoure l'amas d'étoiles, créant ainsi les teintes roses que nous voyons ici dans RCW 38. C'est vraiment une vue spectaculaire ! Pourtant, en lumière visible, de nombreuses étoiles de l'amas RCW 38 restent cachées, car la poussière nous empêche de les voir.
C'est là que le télescope VISTA, à l'Observatoire du Paranal de l'ESO, entre en jeu : sa caméra VIRCAM observe la lumière infrarouge qui, contrairement à la lumière visible, peut traverser la poussière presque sans entrave, révélant ainsi les véritables richesses de RCW 38. Soudain, nous voyons aussi de jeunes étoiles dans des cocons poussiéreux, ou des étoiles froides « ratées » connues sous le nom de naines brunes.
Cette image infrarouge a été prise dans le cadre de l'étude VISTA Variables in the Vía Láctea (VVV), qui a produit la carte infrarouge la plus détaillée jamais réalisée de notre galaxie. Ce type d'étude permet de découvrir des objets astronomiques encore inconnus ou d'avoir une nouvelle vision de ceux qui sont déjà connus.
Depuis que cette image a été prise, la fidèle caméra VIRCAM de VISTA, qui a mené de nombreux relevés d'imagerie depuis 2008, a pris sa retraite après un parcours impressionnant. Plus tard dans l'année, le télescope recevra un tout nouvel instrument appelé 4MOST, qui recueillera les spectres de 2400 objets à la fois sur une grande partie du ciel. Avec la renaissance de VISTA, l'avenir s'annonce radieux.
Communiqué de presse sur le site de l'ESO
L'Observatoire Européen Austral (ESO) a publié une magnifique image de 80 millions de pixels de l'amas d'étoiles RCW 38, capturée par le Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy (VISTA) de l'ESO, installé dans le désert d'Atacama au Chili.
Découvrez l'extravagance colorée de la pouponnière stellaire RCW 38, située à environ 5500 années-lumière de nous, dans la constellation des Voiles. Avec ses traînées lumineuses et ses tourbillons, ce berceau d'étoiles n'a pas peur d'afficher ses couleurs. Du rose vif des nuages de gaz aux points multicolores représentant de jeunes étoiles, cette image a tout pour émerveiller.
Comparées à notre Soleil, qui, à environ 4,6 milliards d'années, se trouve dans une phase stable de sa vie, les étoiles de RCW 38 sont encore très jeunes. Âgé de moins d'un million d'années, RCW 38 contient quelque 2 000 étoiles, créant ce paysage psychédélique. Ce jeune amas d'étoiles est en pleine activité, ce qui en fait une cible intéressante pour les astronomes.
Les amas d'étoiles sont comme des cocottes-minute géantes, contenant tous les ingrédients nécessaires à la formation d'étoiles : des nuages de gaz denses et des amas opaques de poussière cosmique. Lorsque ce mélange de gaz et de poussières s'effondre sous l'effet de sa propre gravité, une étoile naît.
Les fortes radiations émises par ces étoiles naissantes font briller le gaz qui entoure l'amas d'étoiles, créant ainsi les teintes roses que nous voyons ici dans RCW 38. C'est vraiment une vue spectaculaire ! Pourtant, en lumière visible, de nombreuses étoiles de l'amas RCW 38 restent cachées, car la poussière nous empêche de les voir.
C'est là que le télescope VISTA, à l'Observatoire du Paranal de l'ESO, entre en jeu : sa caméra VIRCAM observe la lumière infrarouge qui, contrairement à la lumière visible, peut traverser la poussière presque sans entrave, révélant ainsi les véritables richesses de RCW 38. Soudain, nous voyons aussi de jeunes étoiles dans des cocons poussiéreux, ou des étoiles froides « ratées » connues sous le nom de naines brunes.
Cette image infrarouge a été prise dans le cadre de l'étude VISTA Variables in the Vía Láctea (VVV), qui a produit la carte infrarouge la plus détaillée jamais réalisée de notre galaxie. Ce type d'étude permet de découvrir des objets astronomiques encore inconnus ou d'avoir une nouvelle vision de ceux qui sont déjà connus.
Depuis que cette image a été prise, la fidèle caméra VIRCAM de VISTA, qui a mené de nombreux relevés d'imagerie depuis 2008, a pris sa retraite après un parcours impressionnant. Plus tard dans l'année, le télescope recevra un tout nouvel instrument appelé 4MOST, qui recueillera les spectres de 2400 objets à la fois sur une grande partie du ciel. Avec la renaissance de VISTA, l'avenir s'annonce radieux.
Communiqué de presse sur le site de l'ESO
Détection du neutrino le plus énergétique de tous les temps
Les astrophysiciens des particules qui exploitent le télescope neutrino sous-marin KM3NeT (Cubic Kilometre Neutrino Telescope) ont observé le neutrino le plus énergétique jamais observé.
La particule, qui provient probablement d'une galaxie lointaine, a été détectée il y a pile deux ans, le 13 février 2023, mais les chercheurs n'ont remarqué la détection qu'au début de l'année 2024, lorsqu'ils ont terminé la première analyse de leurs données après la première mise en route du réseau de photomultiplicateurs. L'année dernière, lors d'une conférence à Milan, ils avaient annoncé qu'il s'agissait d'un événement potentiellement record, mais n’avaient pas divulgué de détails.
Lire l'article sur Ca se Passe La-Haut et celui du Monde ou encore celui du Journal du CNRS
Lire l'article sur Ca se Passe La-Haut et celui du Monde ou encore celui du Journal du CNRS
08 février 2025
À LA RECHERCHE DE LA VIE DANS NOTRE SYSTÈME SOLAIRE : Rencontre avec Caroline Freissinet le 7/02/2025 à la Médiathèque de Dole
Qui ne s’est jamais interrogé sur une potentielle existence de la vie au-delà de notre berceau planétaire ?
L’exobiologie est cette branche scientifique qui se consacre à la recherche de la vie extraterrestre. Caroline Freissinet, chargée de recherche au CNRS, a partagé son parcours et ses travaux, allant de son implication à l’étude des résultats du rover martien Curiosity, aux futures missions d’explorations des satellites de Jupiter (Europa) et de Saturne (Titan et Encelade).
Son exposé fut d'une grande qualité avec un auditoire conquis et passionné, posant de nombreuses questions.
Ci-dessous, une conférence similaire faite il y a quelques mois :
Son exposé fut d'une grande qualité avec un auditoire conquis et passionné, posant de nombreuses questions.
Ci-dessous, une conférence similaire faite il y a quelques mois :
07 février 2025
La conjonction de Mars avec la Lune du 9 février 2025
Le dimanche 9 février au soir, la planète Mars brillera juste à côté de la Lune. Une telle conjonction n’est observable que quelques fois par an, en général. Ce sera donc une belle occasion de lever la tête, et d’observer la rencontre de ces deux astres qui incarnent peut-être l’avenir des missions spatiales habitées.
Lire l'article sur le site de l'Observatoire de Paris
Lire l'article sur le site de l'Observatoire de Paris
06 février 2025
Image du jour : la chaîne de Markarian, par Rodolphe Goldsztejn
Rodolphe nous offre cette semaine la chaîne de Markarian située dans la constellation de la Vierge.
Le nom de cette chaine est attribué d'après son découvreur, Benjamin Markarian qui a montré que les principales galaxies de cette image avaient un mouvement commun. Ces galaxies sont : M84 (NGC 4374), M86 (NGC 4406), NGC 4477, NGC 4473, NGC 4461, NGC 4458, NGC 4438 et NGC 4435.
On en voit beaucoup plus sur cette photo grâce aux près de 8 heures d'intégration qui ont été nécessaires pour la réaliser. L'image annotée ci-dessous montre la myriade de petites galaxies dans le fond de ciel. Il est aussi intéressant d'admirer les différentes formes et angles de vision de ces galaxies.
Fourni par Rodolphe Goldsztejn
Le nom de cette chaine est attribué d'après son découvreur, Benjamin Markarian qui a montré que les principales galaxies de cette image avaient un mouvement commun. Ces galaxies sont : M84 (NGC 4374), M86 (NGC 4406), NGC 4477, NGC 4473, NGC 4461, NGC 4458, NGC 4438 et NGC 4435.
On en voit beaucoup plus sur cette photo grâce aux près de 8 heures d'intégration qui ont été nécessaires pour la réaliser. L'image annotée ci-dessous montre la myriade de petites galaxies dans le fond de ciel. Il est aussi intéressant d'admirer les différentes formes et angles de vision de ces galaxies.
Fourni par Rodolphe Goldsztejn
05 février 2025
Une équipe internationale capture une image directe en haute définition de la « toile cosmique »
La matière dans l’espace intergalactique est distribuée dans un vaste réseau de structures filamentaires interconnectées, collectivement appelées la toile cosmique. Grâce à des centaines d’heures d’observation, une équipe internationale de chercheurs a obtenu une image haute définition sans précédent d’un filament cosmique à l’intérieur de cette toile, reliant deux galaxies en formation active, datant d’une époque où l’Univers avait environ 2 milliards d’années.
L’existence de la matière noire, qui constitue environ 85 % de toute la matière de l’univers, est un pilier de la cosmologie moderne. Sous l’effet de la gravité, la matière noire forme une toile cosmique complexe composée de filaments, aux intersections desquels émergent les galaxies les plus brillantes. Cette toile cosmique agit comme l’échafaudage sur lequel sont construites toutes les structures visibles de l’univers : à l’intérieur des filaments, le gaz s’écoule pour alimenter la formation des étoiles dans les galaxies. Des observations directes de l’approvisionnement en carburant de ces galaxies permettraient de faire progresser notre compréhension de la formation et de l’évolution des galaxies.
Cependant, l’étude du gaz au sein de cette toile cosmique est incroyablement difficile. Le gaz intergalactique a été détecté principalement de manière indirecte grâce à l’absorption de la lumière provenant de sources lumineuses de fond. Mais les résultats observés ne permettent pas d’éclairer la distribution de ce gaz. Même l’élément le plus abondant, l’hydrogène, n’émet qu’une faible lueur, ce qui rend pratiquement impossible l’observation directe de ce gaz par les instruments de la génération précédente.
Dans cette nouvelle étude, une équipe internationale dirigée par des chercheurs de l'Université de Milan-Bicocca et incluant des scientifiques de l'Institut Max Planck d'astrophysique (MPA) a obtenu une image haute définition sans précédent d'un filament cosmique en utilisant MUSE (Multi-Unit Spectroscopic Explorer), un spectrographe innovant installé sur le Very Large Telescope de l'Observatoire européen austral au Chili.
Même avec les capacités avancées de cet instrument sophistiqué, le groupe de recherche a dû mener l'une des campagnes d'observation MUSE les plus ambitieuses jamais réalisées dans une seule région du ciel, en acquérant des données sur des centaines d'heures pour détecter le filament à haute signification.
L'étude, dirigée par Davide Tornotti, doctorant à l'Université de Milan-Bicocca, a utilisé ces données ultrasensibles pour produire l'image la plus nette jamais obtenue d'un filament cosmique s'étendant sur 3 millions d'années-lumière et reliant deux galaxies, chacune abritant un trou noir supermassif actif.
Cette découverte, récemment publiée dans Nature Astronomy, ouvre de nouvelles voies pour contraindre directement les propriétés du gaz dans les filaments intergalactiques et pour affiner notre compréhension de la formation et de l’évolution des galaxies.
« En capturant la faible lumière émise par ce filament, qui a voyagé pendant un peu moins de 12 milliards d'années pour atteindre la Terre, nous avons pu caractériser précisément sa forme, explique Tornotti. Pour la première fois, nous avons pu tracer la frontière entre le gaz résidant dans les galaxies et la matière contenue dans la toile cosmique grâce à des mesures directes ».
Les chercheurs ont profité des simulations de l'univers réalisées par superordinateur au MPA pour calculer les prévisions de l'émission filamentaire attendue compte tenu du modèle cosmologique actuel. « En comparant la nouvelle image haute définition de la toile cosmique, nous constatons une concordance substantielle entre la théorie actuelle et les observations », ajoute Tornotti.
Cette découverte et la concordance encourageante avec les simulations de superordinateurs sont essentielles pour comprendre l'environnement gazeux ténu autour des galaxies et ouvrent de nouvelles possibilités pour déterminer l'approvisionnement en carburant des galaxies.
Fabrizio Arrigoni Battaia, scientifique de l'APM impliqué dans l'étude, conclut : « Nous sommes ravis de cette observation directe et en haute définition d'un filament cosmique. Mais comme on dit en Bavière : "Eine ist keine" (un seul ne compte pas). Nous recueillons donc d'autres données pour découvrir davantage de structures de ce type, avec pour objectif ultime d'avoir une vision complète de la manière dont le gaz est distribué et circule dans la toile cosmique ».
Plus d'informations : Davide Tornotti et al, High-definition imaging of a filamentary connection between a close quasar pair at z = 3, Nature Astronomy (2025). DOI : 10.1038/s41550-024-02463-w . Sur arXiv : DOI : 10.48550/arxiv.2406.17035
Fourni par l'Institut Max Planck d'astrophysique
L’existence de la matière noire, qui constitue environ 85 % de toute la matière de l’univers, est un pilier de la cosmologie moderne. Sous l’effet de la gravité, la matière noire forme une toile cosmique complexe composée de filaments, aux intersections desquels émergent les galaxies les plus brillantes. Cette toile cosmique agit comme l’échafaudage sur lequel sont construites toutes les structures visibles de l’univers : à l’intérieur des filaments, le gaz s’écoule pour alimenter la formation des étoiles dans les galaxies. Des observations directes de l’approvisionnement en carburant de ces galaxies permettraient de faire progresser notre compréhension de la formation et de l’évolution des galaxies.
Cependant, l’étude du gaz au sein de cette toile cosmique est incroyablement difficile. Le gaz intergalactique a été détecté principalement de manière indirecte grâce à l’absorption de la lumière provenant de sources lumineuses de fond. Mais les résultats observés ne permettent pas d’éclairer la distribution de ce gaz. Même l’élément le plus abondant, l’hydrogène, n’émet qu’une faible lueur, ce qui rend pratiquement impossible l’observation directe de ce gaz par les instruments de la génération précédente.
Dans cette nouvelle étude, une équipe internationale dirigée par des chercheurs de l'Université de Milan-Bicocca et incluant des scientifiques de l'Institut Max Planck d'astrophysique (MPA) a obtenu une image haute définition sans précédent d'un filament cosmique en utilisant MUSE (Multi-Unit Spectroscopic Explorer), un spectrographe innovant installé sur le Very Large Telescope de l'Observatoire européen austral au Chili.
Même avec les capacités avancées de cet instrument sophistiqué, le groupe de recherche a dû mener l'une des campagnes d'observation MUSE les plus ambitieuses jamais réalisées dans une seule région du ciel, en acquérant des données sur des centaines d'heures pour détecter le filament à haute signification.
L'étude, dirigée par Davide Tornotti, doctorant à l'Université de Milan-Bicocca, a utilisé ces données ultrasensibles pour produire l'image la plus nette jamais obtenue d'un filament cosmique s'étendant sur 3 millions d'années-lumière et reliant deux galaxies, chacune abritant un trou noir supermassif actif.
Cette découverte, récemment publiée dans Nature Astronomy, ouvre de nouvelles voies pour contraindre directement les propriétés du gaz dans les filaments intergalactiques et pour affiner notre compréhension de la formation et de l’évolution des galaxies.
« En capturant la faible lumière émise par ce filament, qui a voyagé pendant un peu moins de 12 milliards d'années pour atteindre la Terre, nous avons pu caractériser précisément sa forme, explique Tornotti. Pour la première fois, nous avons pu tracer la frontière entre le gaz résidant dans les galaxies et la matière contenue dans la toile cosmique grâce à des mesures directes ».
Les chercheurs ont profité des simulations de l'univers réalisées par superordinateur au MPA pour calculer les prévisions de l'émission filamentaire attendue compte tenu du modèle cosmologique actuel. « En comparant la nouvelle image haute définition de la toile cosmique, nous constatons une concordance substantielle entre la théorie actuelle et les observations », ajoute Tornotti.
Cette découverte et la concordance encourageante avec les simulations de superordinateurs sont essentielles pour comprendre l'environnement gazeux ténu autour des galaxies et ouvrent de nouvelles possibilités pour déterminer l'approvisionnement en carburant des galaxies.
Fabrizio Arrigoni Battaia, scientifique de l'APM impliqué dans l'étude, conclut : « Nous sommes ravis de cette observation directe et en haute définition d'un filament cosmique. Mais comme on dit en Bavière : "Eine ist keine" (un seul ne compte pas). Nous recueillons donc d'autres données pour découvrir davantage de structures de ce type, avec pour objectif ultime d'avoir une vision complète de la manière dont le gaz est distribué et circule dans la toile cosmique ».
Plus d'informations : Davide Tornotti et al, High-definition imaging of a filamentary connection between a close quasar pair at z = 3, Nature Astronomy (2025). DOI : 10.1038/s41550-024-02463-w . Sur arXiv : DOI : 10.48550/arxiv.2406.17035
Fourni par l'Institut Max Planck d'astrophysique
03 février 2025
Révision à la baisse de la masse de la galaxie d’Andromède
En utilisant le modèle dynamique le plus sophistiqué de la galaxie d’Andromède et de son histoire, une équipe dirigée par un astronome du LIRA de l’Observatoire de Paris – PSL et CNRS a démontré que sa masse était bien plus faible que ce que l’on pensait, impliquant un net déficit de matière sombre par rapport aux prédictions de la cosmologie moderne. L’étude paraît en ligne dans la revue Astronomy & Astrophysics, en date du 3 Février 2025.
Parce qu’elle est notre grande voisine, la galaxie d’Andromède a joué un rôle essentiel en cosmologie. C’est en 1970 que Vera Rubin et ses collaborateurs ont découvert que les nuages de gaz au bord de son disque avaient une vitesse trop grande pour être en équilibre avec la masse en étoiles et en gaz d’Andromède. Cela démontrait la nécessité d’un gigantesque halo massif de matière sombre entourant cette galaxie. L’équipe scientifique d’astronomes de l’Observatoire de Paris – PSL, des Universités Aix-Marseille, Andres Bello de Santiago du Chili, de Padoue (Italie), et de l’Institut d’Astrophysique de Paris, a mis au point le modèle dynamique le plus sophistiqué pour déterminer la masse totale d’Andromède. Ce modèle, réalisé avec les moyens de calcul de l’Observatoire de Paris (MesoPSL), reproduit en effet toutes les observations de cette galaxie, depuis la barre centrale jusqu’aux grands courants stellaires qui peuplent son halo. Pour reproduire toutes ces propriétés ainsi que la courbe de rotation d’Andromède, les astronomes ont démontré que sa masse totale était de 450 milliards de masses solaires. Par le passé, la masse totale d’Andromède était estimée deux à quatre fois plus élevée que la nouvelle valeur.
Lire l'article de l'observatoire de Paris
Parce qu’elle est notre grande voisine, la galaxie d’Andromède a joué un rôle essentiel en cosmologie. C’est en 1970 que Vera Rubin et ses collaborateurs ont découvert que les nuages de gaz au bord de son disque avaient une vitesse trop grande pour être en équilibre avec la masse en étoiles et en gaz d’Andromède. Cela démontrait la nécessité d’un gigantesque halo massif de matière sombre entourant cette galaxie. L’équipe scientifique d’astronomes de l’Observatoire de Paris – PSL, des Universités Aix-Marseille, Andres Bello de Santiago du Chili, de Padoue (Italie), et de l’Institut d’Astrophysique de Paris, a mis au point le modèle dynamique le plus sophistiqué pour déterminer la masse totale d’Andromède. Ce modèle, réalisé avec les moyens de calcul de l’Observatoire de Paris (MesoPSL), reproduit en effet toutes les observations de cette galaxie, depuis la barre centrale jusqu’aux grands courants stellaires qui peuplent son halo. Pour reproduire toutes ces propriétés ainsi que la courbe de rotation d’Andromède, les astronomes ont démontré que sa masse totale était de 450 milliards de masses solaires. Par le passé, la masse totale d’Andromède était estimée deux à quatre fois plus élevée que la nouvelle valeur.
Lire l'article de l'observatoire de Paris
02 février 2025
Image du jour : NGC 1499 - California Nebula, par Rodolphe Goldsztejn
Fantastique rendu dans les tons rouges de cette astrophotographie que Rodolphe décrit ainsi :
"La nébuleuse Californie est célèbre dans le monde de l'astrophotographie. Son nom provient de la forme ressemblant à l'état du même nom aux Etats-Unis.
C'est la bonne période pour tenter de la photographier, mais pas pour espérer l'observer dans un instrument : sa luminosité est beaucoup trop faible pour cela.
Sa taille apparente est gigantesque, presque 3°. La photo présentée ne couvre qu'environ 1.4°.
Sur l'image on distingue aussi quelques petites galaxies ; elles semblent situées devant la nébuleuse, mais c'est tout le contraire : California est à environ 1'500 années-lumière, et les galaxies à environ 260 millions d'années-lumière.
La photo résulte d'une séance de prise de vues effectuée dans la région de Dole en janvier 2020 avec une lunette de 440 mm de focale, de 85 mm d'ouverture et d'une caméra CCD équipée de filtres LRGB. Un peu plus de 4h30 d'intégration ont été nécessaires pour obtenir suffisamment de détails."
25 janvier 2025
Sixième et dernier survol de Mercure par la sonde BepiColombo
Le 8 janvier 2025, la sonde européenne/japonaise BepiColombo a effectué son 6e et dernier survol de la planète Mercure avec une distance au plus près à 295 km d’altitude de la surface de la planète.
Une nouvelle occasion pour la sonde de faire de nouveaux clichés et de fournir aux scientifiques de nouvelles données en avance par rapport au début officiel de la mission prévu début 2027 avec la mise sur orbite autour de Mercure fin 2026.
Lire l'article sur le site Rêves d'Espace
Une nouvelle occasion pour la sonde de faire de nouveaux clichés et de fournir aux scientifiques de nouvelles données en avance par rapport au début officiel de la mission prévu début 2027 avec la mise sur orbite autour de Mercure fin 2026.
Lire l'article sur le site Rêves d'Espace
24 janvier 2025
Un vaisseau spatial privé américain en route vers la Lune capture une vue magnifique de la Terre
CAPE CANAVERAL, Floride (AP) – Un vaisseau spatial privé américain en route vers la Lune a capturé de superbes images de la Terre une semaine après le début de son vol.
Toujours en orbite autour de la Terre, l'atterrisseur lunaire de Firefly Aerospace a allumé ses propulseurs jeudi pour se diriger vers la Lune en un peu plus d'un mois. Surnommé Blue Ghost, le vaisseau spatial a envoyé des photos et des vidéos de la "Planète bleue", notre planète. La société texane a publié les images vendredi.
Il transporte des expériences pour la NASA, dans le cadre des efforts de l'agence spatiale pour renvoyer des astronautes sur la Lune cette décennie.
Blue Ghost est l'un des deux atterrisseurs lunaires lancés depuis la Floride par SpaceX le 15 janvier. Il vise un atterrissage sur la Lune le 2 mars. L'autre atterrisseur est sponsorisé par la société japonaise ispace et emprunte une route encore plus longue, avec un atterrissage prévu fin mai ou début juin.
C'est la première tentative d'atterrissage lunaire pour Firefly et la deuxième pour ispace, qui a écrasé son premier atterrisseur sur la Lune en 2023. Le dernier atterrisseur d'ispace, Resilience, basé à Tokyo, est toujours en orbite terrestre et effectue toutes ses manœuvres pour se rapprocher de la Lune.
Fourni par AP
Toujours en orbite autour de la Terre, l'atterrisseur lunaire de Firefly Aerospace a allumé ses propulseurs jeudi pour se diriger vers la Lune en un peu plus d'un mois. Surnommé Blue Ghost, le vaisseau spatial a envoyé des photos et des vidéos de la "Planète bleue", notre planète. La société texane a publié les images vendredi.
Il transporte des expériences pour la NASA, dans le cadre des efforts de l'agence spatiale pour renvoyer des astronautes sur la Lune cette décennie.
Blue Ghost est l'un des deux atterrisseurs lunaires lancés depuis la Floride par SpaceX le 15 janvier. Il vise un atterrissage sur la Lune le 2 mars. L'autre atterrisseur est sponsorisé par la société japonaise ispace et emprunte une route encore plus longue, avec un atterrissage prévu fin mai ou début juin.
C'est la première tentative d'atterrissage lunaire pour Firefly et la deuxième pour ispace, qui a écrasé son premier atterrisseur sur la Lune en 2023. Le dernier atterrisseur d'ispace, Resilience, basé à Tokyo, est toujours en orbite terrestre et effectue toutes ses manœuvres pour se rapprocher de la Lune.
Fourni par AP
22 janvier 2025
Image du jour : IC 1396 (Trompe d’éléphant), par Rodolphe Goldsztejn
IC 1396 (la nébuleuse de la Trompe d’éléphant) se situe dans la constellation Céphée, à environ 2 400 années-lumière.
21 janvier 2025
Image du jour : NGC 896 – Nébuleuse de la tête de Poisson, par Rodolphe Goldsztejn
Voici la nébuleuse de la “Tête de Poisson” (NGC 896) située dans la constellation de Cassiopée tout à gauche de la figure du “W”. Il s’agit d’une composition en bande étroite, avec les étoiles en vraies couleurs RGB.
La capture a été réalisée sur 3 nuits depuis le 11 janvier 2025, avec une Lune très présente. Au total, 15 heures d’intégration. La combinaison (arbitraire) complexe des couleurs a été faite grâce à la palette dite de “Hubble” (*).
La capture a été réalisée sur 3 nuits depuis le 11 janvier 2025, avec une Lune très présente. Au total, 15 heures d’intégration. La combinaison (arbitraire) complexe des couleurs a été faite grâce à la palette dite de “Hubble” (*).
(*)
- Explication de la palette de Hubble en astrophotographie
- Explications de Bastien Foucher sur Astrophotographie en palette « Hubble » (1/2) et (2/2)
- Explications de Bastien Foucher sur Astrophotographie en palette « Hubble » (1/2) et (2/2)
L'essentiel sur l'alignement des planètes en cette fin de janvier 2025
6 planètes dans l'alignement planétaire le 21 janvier 2025

Mars, Jupiter, Uranus, Neptune, Vénus et Saturne dans un alignement planétaire le 21 janvier 2025, vu de l'hémisphère nord. © Vito Technology, Inc.
Le prochain alignement planétaire se déroulera le 21 janvier 2025. En soirée, juste après le coucher du soleil, six planètes — Mars, Jupiter, Uranus, Neptune, Vénus et Saturne — s'aligneront dans le ciel.
Quatre de ces planètes (Mars, Jupiter, Vénus et Saturne) seront facilement visibles à l'œil nu. Un télescope ou ded jumelles de haute puissance sont nécessaires pour voir Neptune et Uranus.
Les conditions d'observation des planètes :
- Mars rougeâtre (mag -1.3) brillera à l'horizon est, dans la constellation des Gémeaux
- Jupiter lumineux (mag -2.6) sera positionné un peu plus haut, dans la constellation du Taureau. Si le ciel est suffisamment sombre, les magnifiques Pléiades, Hyades et l'Aldebaran jaune qui entourent la planète complètent le tableau
- Se procurer des jumelles de haute puissance pour voir Uranus (mag 5.7) dans la constellation du Bélier, près de la frontière avec le Taureau.
- Les trois prochaines planètes seront situées plus près de l'horizon ouest : Neptune (mag 7.9) sera dans la constellation des Poissons, mais au moins une paire de jumelles puissantes est nécessaire pour le repérer ; Saturne jaunâtre (mag 0.6) et l'"étoile du soir" Vénus (mag -4.7) seront facilement visibles dans la constellation du Verseau.
Article de Starwalk
La mise à niveau cryogénique de l'antenne parabolique de Malargüe (Argentine) augmente sa capacité de près de 80 %
Fin juillet 2024, la station de communication spatiale lointaine Malargüe a achevé une importante mise à niveau de son alimentation d'antenne qui permettra aux missions d'envoyer beaucoup plus de données vers la Terre, soit une augmentation de capacité de près de 80 %.
Avec la multiplication des missions dans l’espace lointain, la multiplication des demandes internationales et l’augmentation des flux de données, la demande de stations terrestres pour l’espace lointain n’a jamais été aussi forte. Pourtant, l’offre atteint presque sa pleine capacité. Pour donner un souffle d’air aux trois antennes pour l’espace lointain de son réseau mondial de stations terrestres (Estrack), l’Agence spatiale européenne a lancé une vaste modernisation de ses stations, notamment en utilisant une nouvelle technologie cryogénique. Fin juillet, le programme a achevé les travaux cryogéniques sur son antenne Malargüe basée en Argentine, permettant ainsi à la station de télécharger jusqu'à 80 % de données scientifiques supplémentaires issues de ses missions scientifiques de plus en plus complexes, avec une augmentation allant jusqu'à 60 % pour les missions dans l'espace lointain comme Juice et BepiColombo.
L’achèvement de la mise à niveau allégera les demandes de capacité opérationnelle pour les missions de l’ESA dans les années à venir, tout en offrant de nouvelles capacités pour les missions futures.
Comment ça marche ?
Avec la multiplication des missions dans l’espace lointain, la multiplication des demandes internationales et l’augmentation des flux de données, la demande de stations terrestres pour l’espace lointain n’a jamais été aussi forte. Pourtant, l’offre atteint presque sa pleine capacité. Pour donner un souffle d’air aux trois antennes pour l’espace lointain de son réseau mondial de stations terrestres (Estrack), l’Agence spatiale européenne a lancé une vaste modernisation de ses stations, notamment en utilisant une nouvelle technologie cryogénique. Fin juillet, le programme a achevé les travaux cryogéniques sur son antenne Malargüe basée en Argentine, permettant ainsi à la station de télécharger jusqu'à 80 % de données scientifiques supplémentaires issues de ses missions scientifiques de plus en plus complexes, avec une augmentation allant jusqu'à 60 % pour les missions dans l'espace lointain comme Juice et BepiColombo.
L’achèvement de la mise à niveau allégera les demandes de capacité opérationnelle pour les missions de l’ESA dans les années à venir, tout en offrant de nouvelles capacités pour les missions futures.
Comment ça marche ?
Lors de la réception et du décodage d'un signal, les antennes peuvent être affectées par des interférences de fond, ou bruit thermique , qui limitent leur sensibilité et leur débit de transfert de données. Une façon de réduire ce bruit est de refroidir cryogéniquement la liaison reliant l'antenne physique à l'émetteur et au récepteur de signaux électroniques de la station, également appelés « alimentation d'antenne ».
« L'augmentation du rapport signal sur bruit est essentielle lors de la conception, de la mise à niveau et de l'exploitation des antennes », explique Stéphane Halté, chef de projet de la station sol de l'ESA.
« À une température de 10 Kelvin (-263°C) au lieu de la température ambiante, nous pouvons réduire le bruit au minimum et augmenter la capacité de l'antenne de 60 à 80 % ».
Les nouvelles alimentations cryogéniques intègrent une nouvelle génération d'amplificateurs cryogéniques à très faible bruit (LNA) développés avec des partenaires universitaires tels que l'ETH Zurich (Suisse) et Chalmers (Suède).
La même technologie est utilisée aujourd’hui pour le développement des ordinateurs quantiques. Il s’agit d’un exemple de la manière dont le développement technologique de l’ESA peut soutenir la communauté scientifique dans son ensemble et soutenir la compétitivité des entreprises européennes.
Malargüe est la deuxième antenne à avoir été modernisée avec des sources refroidies par cryothérapie. Elle suit le chemin de Cerebros en 2023. Cette technologie cryogénique est désormais un standard pour les stations sol de l'ESA et les nouvelles antennes, comme celle de New Norcia 3, en seront équipées.
Fourni par l'Agence spatiale européenne (ESA)
« L'augmentation du rapport signal sur bruit est essentielle lors de la conception, de la mise à niveau et de l'exploitation des antennes », explique Stéphane Halté, chef de projet de la station sol de l'ESA.
« À une température de 10 Kelvin (-263°C) au lieu de la température ambiante, nous pouvons réduire le bruit au minimum et augmenter la capacité de l'antenne de 60 à 80 % ».
Les nouvelles alimentations cryogéniques intègrent une nouvelle génération d'amplificateurs cryogéniques à très faible bruit (LNA) développés avec des partenaires universitaires tels que l'ETH Zurich (Suisse) et Chalmers (Suède).
La même technologie est utilisée aujourd’hui pour le développement des ordinateurs quantiques. Il s’agit d’un exemple de la manière dont le développement technologique de l’ESA peut soutenir la communauté scientifique dans son ensemble et soutenir la compétitivité des entreprises européennes.
Malargüe est la deuxième antenne à avoir été modernisée avec des sources refroidies par cryothérapie. Elle suit le chemin de Cerebros en 2023. Cette technologie cryogénique est désormais un standard pour les stations sol de l'ESA et les nouvelles antennes, comme celle de New Norcia 3, en seront équipées.
Fourni par l'Agence spatiale européenne (ESA)
Inscription à :
Articles (Atom)