22 octobre 2025
Sonnette d'alarme : l'ESA introduit un « indice de santé » de l'environnement spatial
Lire l'article sur le site de l'ESA
Sentinel-4 offre les premiers aperçus des polluants atmosphériques
Lire l'Article sur le site de l'ESA
07 octobre 2025
Image du mois ESA : Lentilles gravitationnelles photographiées par Webb lors de son premier vol
L'Agence spatiale européenne (ESA) publie régulièrement des images offrant des vues imprenables du cosmos, grâce à ses missions phares. Parmi elles, une nouvelle venue, l' Image du mois ESA/Webb , met en valeur les capacités haute résolution et ultra-sensibles du télescope spatial James Webb (JWST). Ce mois-ci, huit images époustouflantes de galaxies à lentilles gravitationnelles observées par Webb lors de son cycle 1 d'observation générale (OG). L'étude de ces galaxies à lentilles gravitationnelles nous éclaire sur l'univers primitif et sur l'évolution des galaxies au fil du temps.
24 septembre 2025
La plus grande simulation cosmologique jamais réalisée à l'aide d'algorithmes pour la mission Euclid
Image extraite du catalogue de simulations Euclid Flagship. Chaque point représente une galaxie : les points bleus indiquent les galaxies situées au centre des amas de matière noire, tandis que les points rouges désignent les satellites qui s'y trouvent. Crédit : Jorge Carretero et Pau Tallada, Port d'Informació Científica / Consortium Euclid
Le consortium qui gère la mission Euclid de l'Agence spatiale européenne (ESA) a publié la simulation du cosmos la plus complète à ce jour. La modélisation s'appuie sur des algorithmes développés par Joachim Stadel, professeur à l'UZH.
28 août 2025
Le cœur du Papillon percé à jour
Astronomie ou entomologie ? Grâce à la vision infrarouge du télescope James Webb (JWST) et aux courtes ondes radio captées par l’observatoire Alma au Chili, des astronomes ont pu voir ce qui se tramait au cœur de la nébuleuse du Papillon. Immatriculée NGC 6302, cette curiosité céleste réside à 3000 années-lumière dans la constellation du Scorpion (au bout de sa queue).
Lire l'article de Ciel & Espace (en libre accès)
13 août 2025
Succès pour la deuxième mission commerciale d’Ariane 6 : le satellite MetOp-SG-A1 est en orbite
Le 12 août 2025, à 21h37 heure locale (02h37 CEST, le 13 août), Ariane 6, opérée par Arianespace, a parfaitement réussi son troisième vol depuis le Centre spatial guyanais (CSG), port spatial de l’Europe, en mettant en orbite héliosynchrone à environ 800 km d’altitude le satellite d’observation européen MetOp-SG-A1 (Second Generation A1), de l'Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT), fabriqué par Airbus Defence and Space dans le cadre d'un contrat avec l'Agence spatiale européenne (ESA). Ce lancement est le troisième de 2025 depuis le CSG et la troisième mission pour Ariane 6, le nouveau lanceur européen. VA264 est le deuxième vol commercial d’Ariane 6.
MetOp-SG-A1
MetOp-SG-A1 est le premier satellite météorologique européen de la deuxième génération MetOp. Il assurera la continuité des observations mondiales essentielles depuis l'orbite polaire, et améliorera, par rapport à la première génération, la précision des prévisions météorologiques et la connaissance de l’atmosphère et de l'évolution du climat comme jamais auparavant. MetOp-SG-A1 emporte un total de six instruments d'imagerie et de sondage atmosphérique qui fourniront des données d'observation dans le visible, l'infrarouge et les hyperfréquences, essentielles pour les prévisions météo, la veille climatique et un large éventail d'autres services et applications.
IASI-NG
Parmi ces six instruments figure IASI-NG (Interféromètre Atmosphérique pour le Sondage Infrarouge Nouvelle génération), dans lequel la communauté scientifique française ainsi que MétéoFrance se sont fortement impliqués, et dont le CNES assure la responsabilité technique globale y compris la recette en vol. Le CNES a également développé la chaîne de traitement des données brutes issues de l’instrument pour élaborer les données de caractérisation de l’atmosphère. De plus, le CNES s’occupe du développement et de l’exploitation d’un centre d’expertise technique pour le suivi des performances en orbite de l’instrument.
IASI-NG est un sondeur atmosphérique dans l’infrarouge qui permettra de déterminer par télédétection passive infrarouge les profils de température et de vapeur d'eau dans l'atmosphère, la température de surface des océans et des continents, de suivre une gamme très vaste de composés chimiques ainsi que 16 variables essentielles pour l'étude du climat, uniquement observables depuis l’espace : gaz à effet de serre, poussières désertiques, nuages, etc. ... S’inscrivant dans la continuité des données fournies par l’instrument IASI, son prédécesseur, IASI-NG est un atout pour les sciences de l’atmosphère, dans les domaines de la prévision numérique du temps, de l’étude de la composition atmosphérique et du climat. En effet, la configuration optique innovante de l’instrument permettra de fournir des données 2 fois plus précises par rapport à IASI. Cet instrument de nouvelle génération est un élément clé des 3 futurs satellites météorologiques européens de la série MetOp-SG-A.
Sentinel-5 du programme Copernicus
Figure également parmi les six instruments, Sentinel-5 du programme Copernicus de la Commission européenne dédié à la mission de surveillance atmosphérique qui fournira quotidiennement des données mondiales sur les principaux polluants atmosphériques, les variables climatiques essentielles et l'ozone stratosphérique.
Ce 264ème lancement de la famille Ariane est le troisième vol du lanceur Ariane 6. Avec les succès du lancement inaugural d’Ariane 6, le 9 juillet 2024, et du premier vol commercial le 6 mars 2025, le transport spatial européen est entré dans une nouvelle ère et l’Europe a retrouvé son autonomie d’accès à l’espace. Ariane 6 est le nouveau lanceur européen conçu pour mettre en orbite des charges utiles lourdes. Modulaire et polyvalent, il succède à Ariane 5, afin de garantir à l’Europe un accès autonome à l’espace.
02 août 2025
Image du jour : Webb jette un regard neuf sur un champ profond classique
Le champ présenté ici, connu sous le nom de région MIRI Deep Imaging Survey (MIDIS), a été observé avec le filtre de plus courte longueur d'onde de l'instrument MIRI (Mid-Infrared Instrument) de Webb pendant près de 100 heures. Il s'agit de la plus longue observation d'un champ extragalactique par Webb avec un seul filtre à ce jour, produisant l'une des vues les plus profondes jamais obtenues de l'univers. Combinée aux données de la caméra proche infrarouge de Webb (NIRCam), cette image permet aux astronomes d'explorer la formation et l'évolution des galaxies sur des milliards d'années.
Ces observations approfondies ont révélé plus de 2 500 sources dans cette minuscule étendue de ciel. Parmi elles, des centaines de galaxies extrêmement rouges, dont certaines sont probablement des systèmes massifs obscurcis par la poussière, ou des galaxies évoluées dont les étoiles matures se sont formées au début de l'histoire de l'univers. Grâce à la résolution élevée de Webb, même dans l'infrarouge moyen, les chercheurs peuvent décrypter la structure de nombre de ces galaxies et étudier la distribution de leur lumière, éclairant ainsi leur croissance et leur évolution.
Sur cette image, les couleurs attribuées aux différents types de lumière infrarouge mettent en évidence les distinctions fines que les astronomes peuvent établir grâce à ces données approfondies. L'orange et le rouge représentent les longueurs d'onde les plus longues de l'infrarouge moyen. Les galaxies représentées dans ces couleurs présentent des caractéristiques supplémentaires, telles qu'une forte concentration de poussière, une formation stellaire abondante ou un noyau galactique actif (GNA) en leur centre, qui émettent davantage de cette lumière infrarouge lointaine.
Les petites galaxies blanc verdâtre sont particulièrement lointaines et présentent un décalage vers le rouge élevé. Cela décale leur spectre lumineux vers les longueurs d'onde maximales de l'infrarouge moyen des données, représentées en blanc et en vert. La plupart des galaxies de cette image ne présentent pas de telles caractéristiques d'amplification de l'infrarouge moyen, ce qui les rend plus brillantes aux longueurs d'onde plus courtes du proche infrarouge, représentées en bleu et en cyan.
En revenant à ce domaine historique rendu célèbre par le télescope spatial Hubble de la NASA/ESA, Webb poursuit et élargit la tradition du champ profond, révélant de nouveaux détails, découvrant des galaxies jusque-là cachées et offrant de nouvelles perspectives sur la formation des premières structures cosmiques.
Par l'Agence spatiale européenne
12 juillet 2025
Image du Jour : Publication pour le 3ème anniversaire de JWST
Le 11 juillet 2022, le télescope spatial James Webb a terminé sa mise en service et a commencé ses opérations scientifiques. Au cours des trois années qui ont suivi, ce puissant télescope spatial infrarouge a tenu toutes ses promesses. Il a scruté le passé et nous a surpris par les galaxies qu'il a découvertes. Il a photographié directement des exoplanètes et étudié l'atmosphère d'autres planètes. Parmi toutes ses autres découvertes scientifiques, il a livré une série d'images époustouflantes.
La NASA, l'ESA et l'ASC, tous partenaires du télescope, célèbrent le troisième anniversaire du JWST avec la publication de nouvelles images de NGC 6334, la nébuleuse de la Patte de Chat.Lire l'article sur notre Blog
13 juin 2025
Livret des 50 ans de l'ESA
Kai-Uwe Schrogl, coordinateur de l'Agence pour le 50e anniversaire, explique : « L'idée originale de présenter 50 temps forts du dernier demi-siècle est venue de notre Directeur général. Le défi n'était alors pas de savoir quoi inclure, mais quoi omettre, car l'ESA a franchi une liste extrêmement longue d'étapes remarquables soumises par ses directions à la suite d'un appel à contributions. »
« Le résultat n'est pas seulement une collection de réalisations de premier ordre, mais aussi de véritables réalisations emblématiques – comprenant des miracles techniques, des premières historiques et quelques moments de pure inspiration – destinées à donner un aperçu du large éventail d'activités de l'ESA, contribuant à élever l'avenir de l'Europe chaque jour. »
Dans l'introduction de ESA Delivers, le directeur général Aschbacher demande aux lecteurs d'imaginer une Europe sans son agence spatiale : l'Univers serait un endroit beaucoup plus sombre et moins connu, notre continent pourrait posséder peu d'astronautes ou de scientifiques spatiaux autochtones et nos télécommunications, notre navigation et nos prévisions météorologiques pourraient bien dépendre de puissances étrangères.
Pour penser vers l'avenir tout en regardant en arrière, les 50 réalisations répertoriées dans ESA Delivers sont regroupées selon les cinq objectifs stratégiques de la Stratégie 2040 , la vision de l'agence pour les 15 prochaines années, en considérant ces résultats comme des bases de référence sur lesquelles s'appuyer pour l'avenir.
13 mai 2025
Le satellite Galileo GSAT0104 prend sa retraite après 12 ans de service de navigation
Le 12 mars 2013, le satellite Galileo GSAT0104, aux côtés de ses homologues de validation en orbite (IOV), est entré dans l'histoire en permettant la première localisation du système européen indépendant de navigation par satellite Galileo.
Aujourd'hui, après 12 ans de service, principalement dans le domaine de la recherche et du sauvetage, GSAT0104 entre à nouveau dans l'histoire en devenant le premier satellite de la constellation Galileo à être déclassé.
06 mai 2025
La Maison-Blanche veut en finir avec le SLS, Orion et la station Gateway
Dans une version préliminaire adressée au Congrès américain, le budget fédéral 2026 proposé par la Maison-Blanche cesse de financer la fusée ultralourde SLS de la Nasa, sa capsule habitée Orion, ainsi que la station spatiale Gateway sur orbite lunaire.
La rumeur disait que la Maison-Blanche les avait dans le viseur. C’est dorénavant écrit noir sur blanc. L’administration Trump ne veut plus des véhicules de la Nasa qui ont été développés pour la Lune. Selon les édiles de Washington, la fusée géante Space Launch System (SLS) et la capsule lunaire Orion ne devraient pas faire plus de trois vols, ils seront mis au rancart après la mission Artemis 3 (qui doit déposer un équipage sur notre satellite). La station spatiale en orbite lunaire, la Gateway, déjà en cours de fabrication avec une grande contribution de l’Europe, ne sera jamais assemblée.
29 avril 2025
Lancement de Vega-C avec le satellite Biomass (VV26)
Chaque année, les forêts absorbent plusieurs milliards de tonnes de dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère. Leur dégradation ou leur disparition provoque la libération dans l’atmosphère du CO2 qu’elles stockent... Quantifier le cycle global du carbone est donc essentiel pour comprendre les conséquences de la déforestation sur le climat.
C'est la mission du satellite Biomass, du programme Earth Explorer de l’Agence spatiale européenne (ESA), qui a été lancé le 29 avril depuis le Centre spatial guyanais. Le lanceur léger européen Vega-C, opéré par Arianespace, a placé son passager en orbite héliosynchrone à 666 km d’altitude. Son injection est intervenue 57 minutes après le décollage.
Lire l'article sur le site du CNES et sur celui d'Arianespace ou encore celui de l'ESA.
28 avril 2025
Hubble visite un amas scintillant et capture sa lumière ultraviolette
L'ESA et Hubble ont publié de nouvelles images de NGC 346, de la galaxie du Sombrero et de la nébuleuse de l'Aigle plus tôt ce mois-ci. Ils revisitent maintenant l'amas d'étoiles Messier 72 (M72).
M72 est un groupe d'étoiles, officiellement appelé amas globulaire, situé dans la constellation du Verseau, à environ 50 000 années-lumière de la Terre. L'intense attraction gravitationnelle entre ces étoiles très rapprochées donne aux amas globulaires leur forme sphérique régulière . On dénombre environ 150 amas globulaires connus associés à la Voie lactée.
La remarquable variété de couleurs des étoiles sur cette image de M72, notamment par rapport à l'image originale, résulte de l'ajout d'observations ultraviolettes aux données précédentes en lumière visible. Les couleurs indiquent des groupes de différents types d'étoiles.
Ici, les étoiles bleues sont celles qui étaient initialement plus massives et ont atteint des températures plus élevées après avoir brûlé une grande partie de leur combustible hydrogène ; les objets rouge vif sont des étoiles de plus faible masse devenues des géantes rouges. L'étude de ces différents groupes aide les astronomes à comprendre comment les amas globulaires et les galaxies dans lesquelles ils sont nés se sont formés.
Pierre Méchain, astronome français et collègue de Charles Messier, découvrit M72 en 1780. Ce fut le premier des cinq amas d'étoiles que Méchain allait découvrir alors qu'il assistait Messier. Ils l'enregistrèrent comme la 72e entrée de la célèbre collection d'objets astronomiques de Messier. C'est aussi l'un des amas les plus éloignés du catalogue.
Par Claire Andreoli, Agence spatiale européenne
Fourni par l'Agence spatiale européenne
26 avril 2025
De nouvelles images prises au plus près du Soleil
Lire l'article de Futura Sciences
24 avril 2025
Hubble dévoile 4 images à couper le souffle pour ses 35 ans !
18 avril 2025
Hubble aperçoit un pilier cosmique dans la nébuleuse de l'Aigle
Cette image de Hubble représentant une colonne sculptée de gaz et de poussière vous évoque-t-elle un serpentin de curling, le panache de fumée d'une bougie éteinte ou un ballon inhabituel ? Peu importe ce que vous voyez en contemplant ce nuage cosmique, ce nouveau portrait est un motif de célébration.
Dans le cadre des célébrations du 35e anniversaire d'Hubble, une nouvelle série d'images est partagée pour revisiter les magnifiques cibles de Hubble déjà publiées. De nouvelles images de NGC 346 et de la galaxie du Sombrero ont déjà été publiées. L'ESA/Hubble revisite désormais la nébuleuse de l'Aigle (initialement publiée en 2005 à l'occasion du 15e anniversaire d'Hubble) grâce à de nouvelles techniques de traitement d'images.
Un pilier de gaz froid et de poussière, haut de 9,5 années-lumière, se déploie sur toute la longueur de l'image. Aussi gigantesque soit-il, ce pilier poussiéreux n'est qu'un petit fragment de la grande nébuleuse de l'Aigle, également appelée Messier 16. Le nom Messier 16 vient de l'astronome français Charles Messier, chasseur de comètes qui a compilé un catalogue d'objets du ciel profond pouvant être confondus avec des comètes.
La nébuleuse de l'Aigle est l'une des nombreuses nébuleuses de la Voie lactée connues pour leurs nuages de poussière sculptés. Les nébuleuses prennent ces formes fantastiques lorsqu'elles sont exposées au puissant rayonnement et aux vents des jeunes étoiles. Les régions au gaz plus dense résistent mieux aux assauts du rayonnement et des vents stellaires des jeunes étoiles , et ces zones denses conservent leur aspect de sculptures poussiéreuses, à l'image du pilier étoilé illustré ici.
Par Bethany Downer, Agence spatiale européenne
Fourni par l'Agence spatiale européenne
19 mars 2025
Le télescope EUCLID publie ses premières données
Le télescope a été lancé en 2023, dans le but de cartographier un tiers du ciel, englobant 1,5 milliard de galaxies, pour créer ce qui a été présenté comme la carte 3D de l'univers la plus précise de l'humanité.
Lire l'article sur notre Blog et celui, plus complet, sur le site de l'ESA
11 mars 2025
Des images en direct du survol de Mars par la sonde Hera de l'ESA
07 mars 2025
Hubble aperçoit une spirale dans le serpent d'eau
Le télescope Hubble a observé NGC 5042 dans six bandes de longueurs d'onde, de l'ultraviolet à l'infrarouge, pour créer ce portrait multicolore. Le centre de couleur crème de la galaxie est rempli d'étoiles anciennes, et les bras spiraux de la galaxie sont décorés de taches d'étoiles jeunes et bleues. Les objets allongés jaune-orange dispersés autour de l'image sont des galaxies d'arrière-plan bien plus éloignées que NGC 5042.
La caractéristique la plus frappante de NGC 5042 est peut-être sa collection de nuages de gaz rose brillant parsemés tout au long de ses bras spiraux. Ces nuages éclatants sont des régions H II (prononcer « H-deux » ou hydrogène-deux), et ils doivent leur couleur distinctive aux atomes d'hydrogène ionisés par la lumière ultraviolette. Si vous regardez attentivement cette image, vous verrez que beaucoup de ces nuages rougeâtres sont associés à des amas d'étoiles bleues, qui semblent souvent former une coquille autour des étoiles.
Les régions H II se forment dans de vastes nuages de gaz d'hydrogène, et seules les étoiles chaudes et massives produisent suffisamment de lumière ultraviolette de haute énergie pour créer une région H II. Étant donné que les étoiles capables de créer des régions H II ne vivent que quelques millions d'années (un clin d'œil en termes galactiques), cette image représente un instantané fugace de cette galaxie.
Fourni par La NASA
03 mars 2025
Hubble capture une nouvelle image de la nébuleuse du Voile
Cette vue combine des images prises avec trois filtres différents par la caméra à grand champ 3 du télescope Hubble, mettant en évidence les émissions des atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène. L'image ne montre qu'une petite fraction de la nébuleuse du Voile ; si vous pouviez voir la nébuleuse entière sans l'aide d'un télescope, elle serait aussi large que six pleines lunes placées côte à côte.
Bien que cette image capture la nébuleuse du Voile à un moment précis dans le temps, elle aide les chercheurs à comprendre comment le reste de la supernova évolue au fil des décennies. En combinant cet instantané avec les observations de Hubble de 1994, nous découvrirons le mouvement des nœuds et des filaments de gaz individuels sur cette période, améliorant ainsi notre compréhension de cette étonnante nébuleuse.
Fourni par la NASA













