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16 octobre 2024

Euclid : zoom sur la première page du grand atlas cosmique

Le 15 octobre 2024, la mission Euclid de l'ESA a dévoilé le premier morceau de sa grande carte de l'Univers, révélant des millions d'étoiles et de galaxies.
La vue ci-dessus de l'ensemble de notre galaxie, la Voie lactée, est une superposition de la carte stellaire de Gaia, issue du deuxième catalogue de données publié en 2018, et de la carte des poussières de Planck, datant de 2014. La « tâche » jaune correspond à l'emplacement et la taille réelle de la mosaïque, révélée par Euclid, sur le ciel austral. 

26 septembre 2024

Webb découvre une galaxie « étrange » dont le gaz éclipse ses étoiles

La découverte d'une galaxie « étrange » et sans précédent dans l'univers primitif pourrait « nous aider à comprendre comment l'histoire cosmique a commencé », affirment les astronomes.
GS-NDG-9422 (9422) s'est forgée environ un milliard d'années après le Big Bang et se distingue par sa signature lumineuse étrange, jamais observée auparavant, indiquant que son gaz éclipse ses étoiles.

Ce « phénomène totalement nouveau » est important, affirment les chercheurs, car il pourrait s'agir de la phase manquante de l'évolution galactique entre les premières étoiles de l'univers et les galaxies familières et bien établies.

25 septembre 2024

Luna, la nouvelle "Lune sur Terre" de l’Europe

Baptisé Luna, le dispositif de simulation lunaire de l'Agence spatiale européenne est inauguré ce 25 septembre à Cologne. Il offrira aux astronautes européens un terrain d'entraînement inédit pour préparer les futures missions sur la Lune en recréant un environnement proche des conditions réelles du sol et de la gravité sélènes. Astronautes, ingénieurs et scientifiques pourront y tester des équipements, des robots et s'entraîner à travailler dans un milieu hostile.
Dans l’obscurité de l’immense salle aux parois d’un noir mat, une lumière crue souligne les ondulations d’un relief gris et poudreux, parsemé de roches. Ce paysage proprement lunaire a été mis en place cet été dans un bâtiment nouvellement construit, au sein de l’EAC, le centre d’entraînement des astronautes européens à Cologne, en Allemagne.

Baptisé Luna, ce projet collaboratif entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et le centre aérospatial allemand (DLR) est officiellement inauguré ce 25 septembre en présence d’officiels de l’ESA et de la Nasa. Ce dispositif offre un terrain d’entraînement pour les astronautes, ingénieurs et scientifiques en vue de préparer concrètement les prochaines missions à la surface de la Lune, dans le cadre du programme Artemis de la Nasa : celui-ci prévoit de faire se poser, en 2026, un premier équipage sur notre satellite, qui n’a plus connu d’empreinte de pas depuis le vol habité Apollo 17, en décembre 1972.

Lire l'article de Science & Avenir (réservé aux abonnés) ou lire l'article sur notre Blog.

17 septembre 2024

Sentinel-2C livre des premières images époustouflantes

Moins de deux semaines après sa mise en orbite, Sentinel-2C a livré ses premières images. Ces vues spectaculaires de la Terre offrent un avant-goût des données que ce nouveau satellite fournira à Copernicus, le programme européen d'observation de la Terre de premier plan.

Le troisième satellite Copernicus Sentinel-2 a été lancé depuis le port spatial de l'Europe en Guyane française à bord de la dernière fusée Vega le 5 septembre à 03h50 CEST (4 septembre 22h50 heure locale). Comme ses frères et sœurs, Sentinel-2A et Sentinel-2B, le satellite embarque un imageur multispectral qui prend des images haute résolution des terres, des îles et des eaux intérieures et côtières de la Terre depuis son altitude orbitale de 786 km.
À peine une semaine après son lancement, Sentinel-2C a acquis un riche ensemble initial d’images à travers le monde, qui ont été traitées par le segment terrestre Copernicus. L'une des premières images montre une vue dégagée de Séville et de ses environs, dans le sud de l'Espagne. Séville, capitale de l'Andalousie, est située sur le fleuve Guadalquivir, l'un des plus longs fleuves d'Espagne. Séville assure la présidence de la Communauté de villes Ariane 2024 et abrite le siège de l'Agence spatiale espagnole. 

Informations sur le site de l'ESA (demander au navigateur Internet de traduite en français)

21 mai 2024

L'ESA révèle le calendrier des derniers travaux avant le premier vol d'Ariane 6

Avec la publication de son dernier rapport conjoint de mise à jour sur Ariane 6, l'Agence spatiale européenne a dressé le tableau le plus clair à ce jour du calendrier de l'effort final vers le vol inaugural de la fusée.

Depuis mai 2023, la Task Force du lanceur Ariane 6, composée de l'ESA, du CNES et du maître d'œuvre ArianeGroup, publie régulièrement des mises à jour sur les progrès des équipes travaillant en vue du vol inaugural de la fusée lourde européenne de nouvelle génération. Avec la publication de sa mise à jour du 21 mai 2024, le groupe de travail a défini les étapes les plus récemment franchies en plus du calendrier le plus clair jusqu'à présent vers le compte à rebours final du vol.

Le 29 avril, les équipes ont achevé la revue de qualification des systèmes de lancement, qui a examiné tous les aspects des systèmes de lancement d'Ariane 6, y compris le lanceur lui-même et le segment sol qui le supporte. L'examen a duré quatre semaines. La clôture de l’examen de qualification du système de lancement sera achevée d’ici la mi-juin. C'est la dernière étape de la qualification du système de lancement Ariane 6.

La dernière étape sur la route du lancement d'Ariane 6 a été franchie le 16 mai, lorsque les différentes charges utiles du vol sont arrivées au Centre Spatial Guyanais, prêtes à être intégrées. Le composite supérieur de la fusée, composé de l'adaptateur de lanceur, des charges utiles et du carénage, sera terminé et prêt à être transporté vers la rampe de lancement pour être empilé en juin.

Le 18 juin aura lieu la répétition générale humide du vol modèle 1 d'Ariane 6. Ce processus implique le remplissage et la vidange des réservoirs de propulseur du noyau et de l’étage supérieur. Il s'agit de la dernière étape majeure avant la première tentative de lancement de la fusée.

Selon le rapport conjoint de mise à jour du 21 mai, la date du vol inaugural a été ramenée à la première quinzaine de juillet. Une date provisoire pour la première tentative de lancement sera annoncée lors du salon aéronautique ILA à Berlin du 5 au 9 juin.

17 janvier 2024

L'ESA impressionne les visiteurs avec une exposition ultramoderne au siège de Paris

Les visiteurs du centre d'accueil de pointe de l'ESA sont captivés par les voyages en réalité virtuelle vers la Station spatiale internationale, les interactions avec un globe montrant la Terre depuis l'espace et les expositions de combinaisons d'astronautes, de lanceurs et de souvenirs de l'ESA – avant d'avoir la chance d'acheter un souvenir de la boutique spatiale de l'ESA.
Le lieu – le premier espace de l'ESA à être entièrement ouvert au public – s'appelle « l'Astrolabe de l'ESA » et doit son nom à un instrument astronomique utilisé dans la Grèce antique. Conçu comme un espace permettant aux visiteurs d'explorer et de découvrir l'expertise, les réalisations et les connaissances de l'ESA, il accueille les curieux de tous âges.

L'Astrolabe est un lieu moderne et multifonctionnel utilisé pour accueillir des conférences et des événements, ainsi que comme un lieu de rencontre informel où les gens peuvent penser de manière créative et partager des idées avec des collègues.

Les projets futurs incluent l'élargissement des possibilités de visites aux écoles et à d'autres groupes, y compris l'option d'ateliers interactifs dispensés par ESERO France, un projet éducatif de l'ESA mené en partenariat avec l'Agence spatiale française, le CNES.

L'Astrolabe de l'ESA offre une occasion unique d'inspirer et de motiver les visiteurs pour les activités scientifiques et technologiques liées à l'espace, ainsi que de leur enseigner l'importance du programme spatial européen.

Il est ouvert de 10h00 à 14h00 les lundis, mardis, jeudis et vendredis et de 13h00 à 17h00 le mercredi.

L'Astrolabe est situé au siège parisien de l'ESA et est ouvert à tous.

30 novembre 2023

L’ESA annonce le vol inaugural d'Ariane-6 entre le 15 juin et le 31 juillet 2024

Le 30 novembre 2023, Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA, a annoncé la fenêtre temporelle pendant laquelle la fusée Ariane 6 doit décoller pour la première fois. 

Ce sera entre le 15 juin et le 31 juillet 2024, depuis son pas de tir au Centre spatial guyanais à Kourou. À bord de ce vol inaugural, deux petits satellites scientifiques de la Nasa sont attendus. La fusée qui suivra transportera le satellite d’observation français CSO-3. 

Selon le calendrier détaillé par les partenaires industriels de l’ESA que sont Arianegroup (maitre d’œuvre du lanceur) et le Cnes (gestionnaire du Centre spatial), le premier modèle de vol FM1 (pour Flight Model 1) partira des côtes européennes à bord du navire cargo Canopée de l’ESA « fin janvier ou début février 2024 ». Arrivé en Guyane fin février, il sera installé sur son ensemble de lancement en avril. 

Lire l'article sur le site du CNES, sur Ciel & Espace et sur European Spaceflight

11 novembre 2023

L’ESA a-t-elle pipé les dés pour The Exploration Company ?

Avec l'annonce de son programme de fret commercial, l'Agence spatiale européenne (le CNES) semble avoir piper les dés pour ne permettre qu'à un seul challenger d'être éligible pour concourir.

Lors du Sommet spatial de 2023 en Espagne, les États membres de l'ESA ont approuvé une résolution ordonnant à l'agence de créer un programme qui permettrait aux entreprises européennes de développer des services de transport de marchandises vers l'ISS et les futures stations spatiales commerciales. Le programme semble être inspiré du programme réussi de services de transport orbital commercial (COTS) de la NASA.

Cependant ils semblerait que les premiers appels à candidatures pour ce programme soient particulièrement inspirés des capacités de développement de la startup d'origine française The Exploration Company, qui développe, construit et exploite la capsule spatiale Nyx, un vaisseau cargo devant à terme évoluer pour transporter des humains.

09 novembre 2023

L'Europe, à travers l'ESA et Airbus, signe pour Starlab

Lors du sommet spatial de l'ESA à Séville, l'ESA, Airbus et Voyager Space ont signé un protocole d'accord décrivant leur collaboration pour la station spatiale Starlab dans l'ère post-Station spatiale internationale (ISS).
La collaboration se concentrera sur l'exploration des opportunités d'accès durable à l'espace pour l'Europe via la station spatiale Starlab, construite par Starlab Space LLC, une coentreprise transatlantique entre Voyager Space et Airbus qui conçoit, construit et exploitera la station spatiale commerciale Starlab qui doit succéder à l'ISS.

Lire l'article sur le site de l'ESA

04 novembre 2023

L’Europe spatiale à la recherche d’une sortie de crise

Les vingt-deux Etats membres de l’Agence spatiale européenne se retrouvent, lundi 6 novembre à Séville, pour tenter de trouver un compromis entre les positions allemande et française, et garantir financièrement l’exploitation d’Ariane-6.
Le 2 décembre 2014, les Européens décidèrent de concevoir Ariane-6, une fusée capable de concurrencer les Falcon 9 de la société SpaceX d'Elon Musk, pour un lancement dès juillet 2020, objectif qui n'a pas été tenu. 
SpaceX domine aujourd'hui le marché des lanceurs spatiaux, et l’Europe n'a plus d’accès à l’espace : la dernière Ariane-5 a décollé en juillet et Ariane-6 n'est toujours pas prête, accusant plus de 9 ans de retard. 
Le pire est advenu avec l'échec du lancement de la nouvelle fusée italienne Vega-C dont les vols sont suspendus, alors le précédent lanceur, la petite fusée Vega, a procédé à son dernier lancement en octobre 2023. 
Enfin L’Allemagne, un des principaux partenaires de l'ESA avec la France et l'Italie, a lancé son propre programme de construction de lanceurs spatiaux, concurrençant de facto Ariane-6 et Vega-C et menaçant de ne plus contribuer au programme Ariane-6.
Pour l’heure, l’Europe devra avoir recours aux lanceurs américains pour ses missions spatiales, après que la Guerre russo-ukrainienne a clôturé les négociations et transactions commerciales spatiales entre l’Europe et la Russie. En effet, l’Union européenne vient notamment de signer un contrat d’ampleur avec SpaceX pour que la fusée Falcon 9 lance les satellites européens Galileo.
Les représentants des vingt-deux pays membres de l’ESA se réunissent le lundi 6 novembre 2023 à Séville (Espagne) lors du Space Summit : l'avenir de l'Europe spatiale est en jeu.

Le patron du CNES s'exprime les retards d'Ariane 6
Le directeur de l'agence spatiale française CNES, Philippe Baptiste, met en cause la gouvernance de l'ESA et la "règle de retour géographique" comme les principales raisons pour lesquelles le développement d'Ariane 6 n'a pas été fait dans le respect des délais et coûts prévus.
Dans une interview accordée au média Les Echos, M. Baptiste a affirmé que même si la société ArianeGroup s'était vue confier un rôle plus important dans le développement d'Ariane 6, elle n'avait pas reçu « l'autonomie et les responsabilités nécessaires ».
Lire l'article sur le site d'European Spaceflight

Tribune libre : le "retour industriel" dans les programmes de l’ESA. Vertus, limites, évolution.
Didier Faivre, ancien directeur du Centre Spatial Guyanais et ex-directeur de Galileo à l’ESA, et Bertrand de Montluc, ancien directeur des affaires internationales du CNES, estiment que les évolutions nécessaires de la règle du "retour", très critiquée aujourd’hui, doivent préserver "l’aller" à savoir les financements publics nationaux mutualisés au sein de l’ESA (source principale de financement du secteur spatial), et la garantie du maintien de l’autonomie de l’Europe.
A lire sur Air & Cosmos

09 octobre 2023

SUCCÈS DU LANCEMENT DU VOL VEGA VV23 : NESS EN ORBITE !

Décollage réussi pour le lanceur Vega dans la nuit du 8 au 9/10/2023 ! A son bord, pas moins de 12 charges utiles dont NESS, un nano-satellite 3U de démonstration technologique qui est entré en opérations après avoir été mis en orbite avec succès.

Rediffusion de l'émission de lancement sur la chaine YouTube d'Arianespace

NESS était aux côtés de THEOS-2 (THailand Earth Observation System-2), FORMOSAT-7R/TRITON et également 9 autres charges utiles auxiliaires.

Une fois placé en orbite LEO à 564 km, avec ses quatre panneaux solaires déployés, NESS a débuté sa mission de démonstration technologique. NESS a pour but d’expérimenter et de valider, depuis l’orbite basse, de nouvelles technologies de mesures destinées à la détection et à la localisation de sources radiofréquence. Le satellite utilise l’instrument SPECTROLITE, développé par Syrlinks, pour mesurer des signaux en bande S (1 à 2 GHz) et en bande L (2 à 4 GHz). Ces fréquences sont liées à différents usages : télécommunications spatiales, militaires (radars, télécommunications, surveillance aérienne), civils (radio numérique, réseaux mobiles LTE) et duaux (géo positionnement grâce aux systèmes GNSS). La performance de localisation et de détection de la chaine de mesure et de traitements sera ainsi évaluée sur diverses scènes radioélectriques observées depuis l’orbite.

Voir le lancement de la fusée Vega (CNES)