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04 octobre 2024

Astrophotographie : M 101 et M109, par Rodolphe Goldsztejn

M101 (NGC 5457), aussi appelé galaxie du Moulinet, est une très vaste galaxie spirale située dans la constellation de la Grande Ourse.


M109 est une vaste galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Grande Ourse.

26 septembre 2024

Un télescope capture la carte infrarouge la plus détaillée jamais réalisée de notre Voie lactée

Des astronomes ont publié une gigantesque carte infrarouge de la Voie lactée contenant plus de 1,5 milliard d'objets, la plus détaillée jamais réalisée. 

Grâce au télescope VISTA de l'Observatoire européen austral, l'équipe a surveillé les régions centrales de notre galaxie pendant plus de 13 ans. Avec 500 téraoctets de données, il s'agit du plus grand projet d'observation jamais réalisé avec un télescope de l'ESO.

Cette carte record comprend 200 000 images prises par le télescope VISTA (Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy) de l'ESO. Situé à l'observatoire de Paranal de l'ESO au Chili, le télescope a pour objectif principal de cartographier de vastes zones du ciel. 

11 septembre 2024

Mars Express sublime la planète Mars et sa lune Phobos

Il navigue autour Mars telle une bille sombre flottant dans l’espace. Avec à peine 25 km d’envergure, Phobos est le plus gros des deux satellites naturels que possède la planète rouge. La sonde européenne Mars Express l’a photographiée en juillet 2024 au moyen de sa caméra stéréo à haute résolution (HRSC). Dans les jours qui ont suivi, le passionné de traitement d’images spatiales Andrea Luck a rassemblé ces données partagées par l’ESA, pour dévoiler ce sublime tableau martien.

Article in-extenso de Ciel & Espace (en accès libre)

Le télescope solaire Daniel K. Inouye produit ses premières cartes du champ magnétique de la couronne solaire

Le télescope solaire Daniel K. Inouye, le télescope solaire le plus puissant du monde, exploité par l'Observatoire solaire national (NSO) de la NSF, a réalisé une avancée majeure en physique solaire en produisant avec succès ses premières cartes détaillées des champs magnétiques coronaux du Soleil.

Cette étape importante, dirigée par le Dr Tom Schad, astronome associé de la NSO, a été publiée dans Science Advances et promet d'améliorer notre compréhension de l'atmosphère du soleil et de la façon dont ses conditions changeantes conduisent à des impacts sur la société terrestre dépendante de la technologie.

Lire l'article sur notre Blog

08 septembre 2024

Une éclipse de Lune et une comète au programme de la rentrée

La pleine lune sera partiellement cachée par l’ombre de la Terre le 18 septembre et les photographies récentes de la comète C/2023 A3 Tsuchinshan-ATLAS semblent annoncer de belles observations cet automne.
Alors que l’été se termine et que les nuits s’étirent les astres nous fixent quelques beaux rendez-vous en septembre avec, notamment, l’opposition de la planète Saturne, dont l’éclat culminera le 8 et qui révèlent ses anneaux dans les plus petits télescopes, et, surtout, une belle éclipse partielle de la Lune qui va glisser au bord du cône d’ombre terrestre durant la nuit du 17 au 18 en France métropolitaine. La dernière éclipse totale de la Lune remonte au 8 novembre 2022 et elle n’était même pas observable en Europe, il faut donc profiter de cette « mise en bouche » qui nous annonce les deux éclipses totales lunaires que nous pourrons déguster l’année prochaine. La pleine lune peut nous paraître éblouissante, mais je rappelle que son observation n’est pas dangereuse, que ce soit à l’œil nu ou avec un instrument optique – jumelles, lunette ou télescope. Donc, si le ciel est suffisamment dégagé, n’hésitez pas à admirer ce magnifique rendez-vous céleste visible aussi bien en pleine ville qu’en rase campagne car il n’est pas perturbé par la pollution lumineuse.
Lire l'article sur le site du Monde (en accès libre)

05 septembre 2024

Les meilleures images de BepiColombo du quatrième survol de Mercure

La mission ESA/JAXA BepiColombo a réalisé avec succès son quatrième des six survols d'assistance gravitationnelle de Mercure, capturant des images de deux cratères d'impact spéciaux alors qu'elle utilise la gravité de la petite planète pour se diriger vers son entrée en orbite autour de Mercure en novembre 2026.
La mission ESA/JAXA BepiColombo a réalisé avec succès son quatrième des six survols d'assistance gravitationnelle de Mercure, capturant des images de deux cratères d'impact spéciaux alors qu'elle utilise la gravité de la petite planète pour se diriger vers son entrée en orbite autour de Mercure en novembre 2026.

Le passage au plus près de la planète a eu lieu le 4 septembre 2024 à 23h48 CEST (21h48 UTC), BepiColombo s'étant posé à environ 165 km au-dessus de la surface de la planète. Pour la première fois, le vaisseau spatial avait une vue dégagée sur le pôle sud de Mercure. 

« L'objectif principal du survol était de réduire la vitesse de BepiColombo par rapport au Soleil, de sorte que le vaisseau spatial ait une période orbitale autour du Soleil de 88 jours, très proche de la période orbitale de Mercure », explique Frank Budnik, responsable de la dynamique de vol de BepiColombo. « À cet égard, ce fut un énorme succès et nous sommes exactement là où nous voulions être à ce moment-là. Mais cela nous a également donné la possibilité de prendre des photos et d’effectuer des mesures scientifiques, à partir d’endroits et de perspectives que nous n’atteindrons jamais une fois en orbite. » 

Les images des trois caméras de surveillance de BepiColombo sont arrivées sur Terre, offrant une vue unique de la surface de Mercure sous trois angles différents. BepiColombo s'est approché de Mercure depuis le « côté nuit » de la planète, la surface cratérisée de Mercure étant de plus en plus éclairée par le Soleil à mesure que le vaisseau spatial survolait la planète. 

28 août 2024

Starlink : une désintégration spectaculaire dans l'atmosphère illustre l'empreinte du réseau des satellites d'Elon Musk sur le ciel nocturne

Ce phénomène lumineux a été vu en France, en Suisse, au nord de l'Italie et au sud de l'Allemagne... Les mégaconstellations de satellites comme Starlink posent de sérieux problèmes pour l'observation astronomique, en créant une pollution lumineuse qui perturbe les recherches scientifiques.
Hier soir, le spectacle était dans le ciel. De nombreux internautes ont posté sur les réseaux sociaux les images de ce qui ressemblait à la rentrée dans l'atmosphère d'une "météorite", a-t-il souvent été écrit. Il s'avère que cela n'en était pas un.

Le satellite Starlink-2382 

C'est ce qu'ont confirmé différents observateurs, comme l'agence gouvernementale allemande BBK, responsable de la protection civile et de la gestion des catastrophes, mise en alerte par les témoignages d'observateurs allemands vivant dans l'Etat du Bade-Wurtemberg, à la frontière avec la Suisse.

L'astrophysicien et vulgarisateur scientifique Jonathan McDowell (du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, un centre de recherche en astronomie et en astrophysique situé à Cambridge, Massachusetts, États-Unis) l'a aussi expliqué sur X (anciennement Twitter) : il s'agit du satellite Starlink-2382, visible lors de sa rentrée (et sa destruction) dans l'atmosphère terrestre.

Mémorable, ce spectacle du 27 août 2024 ? Sans doute, mais aussi de nature à se répéter. Les satellites du réseau d'Elon Musk génèrent une pollution optique qui entrave le travail des astrophysiciens. Ces "graffitis" de lumière gênent l'observation des cieux et font que les temps d'observation du ciel sont considérablement augmentés.

Un ciel "sombre et calme"

Effectivement, les chercheurs ont besoin d'un ciel très sombre pour détecter des objets astronomiques de faible luminosité comme les galaxies lointaines, les nébuleuses, ou les exoplanètes. La lumière artificielle disperse des photons supplémentaires dans l'atmosphère terrestre, qui peuvent pénétrer dans les télescopes, créant du bruit et des interférences dans les données. Celles-ci complexifient la collecte de données fiables.

Les scientifiques s'en sont émus publiquement, à plusieurs reprises, sans toujours trouver un écho satisfaisant à leurs récriminations. Or non seulement SpaceX prévoit à terme un réseau de 12.000 satellites, mais en plus les projets de mégaconstellations pullulent (OneWeb, le Kuiper de Jeff Bezos, etc.). Ces réseaux sont constitués de satellites à faible durée de vie, destinés à disparaître régulièrement dans l'atmosphère à l'instar de Starlink-2382, pour être remplacés par de nouveaux. Or leur lancement, par grappe, est aussi la source d'une pollution lumineuse...

La science a pourtant besoin d'un ciel "sombre et calme". Ainsi, en 2022, les astrophysiciens ont porté la question à l'ONU, via le Comité des Nations Unies sur les utilisations pacifiques de l'espace, pour discuter de la protection du ciel nocturne. Trois organisations scientifiques ont présenté des actions pour limiter la pollution spatiale, tandis qu'un nouveau centre a été créé pour dialoguer avec l'industrie et protéger l'observation des cieux.

(c) Olivier Lascar - Sciences & Avenir (Extraits)

Regarder la vidéo du site YouTube StarDust sur le sujet... (Merci à Jody pour l'indication).

22 août 2024

La mission Juice a réussi son survol de la Lune puis de la Terre

La sonde interplanétaire Juice a croisé le couple Terre-Lune, dont elle s’est servie pour infléchir sa trajectoire en direction de Jupiter et ses lunes, qu’elle doit atteindre en 2031.
C’était une petite première dans l’histoire de l’exploration spatiale : recourir à l’attraction gravitationnelle de la Lune puis de la Terre pour manœuvrer et accélérer dans l’espace. La sonde européenne Juice l’a réalisée avec succès les 19 et 20 août 2024. En passant à 700 km de la surface de la Lune dans un premier temps, puis 7000 km au-dessus de l’Asie de l’océan Pacifique, Juice a d’abord augmenté sa vitesse par rapport au Soleil (autour duquel elle tourne comme les planètes) de 3240 km/h. Puis elle l’a réduite de 17280 km/h auprès de la Terre, infléchissant sa trajectoire vers le l’intérieur du Système solaire.

Communément employées dans l’exploration spatiale, ces manœuvres d’assistance gravitationnelle permettent aux sondes d’économiser du carburant. Entre 100 et 150 kg dans le cas présent. En route vers Mercure, la sonde Bepi-Colombo procède de façon similaire.

En plus des photos du survol partagées par l’ESA, l’association allemande de radioamateurs AMSAT-DL et l’observatoire de Bochum sont parvenus à recevoir des images émises par Juice. Grâce aux données reçues par l’antenne de 20 m de diamètre de l’observatoire de Bochum, un film du survol de la Lune a été publié.
Trois autres manœuvres à venir

Initialement lancé à quelque 90 000 km/h par l’avant-dernière Ariane 5 le 14 avril 2023, le vaisseau atteindra sa cible Jupiter en 2031. Avant d’y parvenir, Juice doit bénéficier à nouveaux de trois assistances gravitationnelles. Auprès de Vénus en août 2025, puis la Terre deux fois en septembre 2026 et janvier 2029. Une fois placée en orbite autour de Jupiter, ce sont les lunes glacées auxquelles Juice s’intéressera. Avec un intérêt particulier porté à Ganymède, que Juice survolera douze fois, en tant qu’unique lune du Système solaire à générer son propre champ magnétique. L’exploration d’Europe (2 survols) et de Callisto (21 survols) est également programmée.

(c) Guillaume Langin, Ciel & Espace. 

 Lire aussi le bel article du Monde (réservé aux abonnés, offert ici)

20 août 2024

Les photos majestueuses de la "superlune" de cette nuit du 19 au 20 août 2024

La superlune, qui n’est rien d’autre qu’une pleine lune au point de l’orbite le plus proche de la Terre, a pu être admirée en plusieurs points du monde.
Visible au Mexique, en Turquie ou en Chine, la superlune admirée dans la nuit du 19 au 20 août est la première d’une série de quatre cette année. En septembre, elle coïncidera avec une éclipse partielle de lune.

Le terme « superlune » n’est pas un terme astronomique et ne recouvre pas de définition précise. Il a été inventé en 1979 par Richard Nolle, un astrologue, et est régulièrement utilisé dans la presse anglo-saxonne depuis pour désigner le moment où le passage au périgée de la Lune coïncide avec la pleine lune.

Voir les photos publiées par je journal Le Monde

17 août 2024

Aurores boréales du 12 août 2024 à Dole

Quelques images empruntées... (Merci à Fabien et Claude) :

Cliché pris par Fabien cette nuit-là vers 0h30, rue du Boichot à Dole


aussi en vidéo ici

16 août 2024

Les anneaux de Hubble vus sous un nouvel angle galactique

Le sujet de cette image du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA est situé dans l'amas de Persée, également connu sous le nom d'Abell 426, à 320 millions d'années-lumière de la Terre. Il s'agit d'une galaxie spirale barrée connue sous le nom de MCG+07-07-072, que l'on voit ici parmi un certain nombre d'étoiles qui sont beaucoup plus proches de la Terre qu'elle ne l'est.

MCG+07-07-072 a une forme assez inhabituelle pour une galaxie spirale , avec des bras fins émergeant des extrémités de son noyau barré pour dessiner un cercle presque circulaire autour de son disque. Elle est classée comme une galaxie SBc(r) : le c indique que ses deux bras spiraux sont faiblement enroulés, chacun effectuant seulement un demi-tour autour de la galaxie, et le (r) désigne la structure annulaire qu'ils créent.

Les anneaux dans les galaxies se présentent sous de nombreuses formes, de celles qui sont peu communes à celles qui sont rares et importantes sur le plan scientifique. Les galaxies lenticulaires sont un type de galaxies qui se situe entre les galaxies elliptiques et spirales. Elles présentent un grand disque, contrairement à une galaxie elliptique , mais n'ont pas de bras spiraux. Lenticulaire signifie en forme de lentille, et ces galaxies présentent souvent des formes annulaires dans leurs disques.

En revanche, la classification de « galaxie en anneau » est réservée aux galaxies particulières dotées d'un anneau de gaz rond et d'une formation d'étoiles , très semblables à des bras spiraux , mais complètement déconnectées du noyau galactique, voire sans noyau visible. On pense qu'elles se sont formées lors de collisions galactiques.

Enfin, il existe les fameuses lentilles gravitationnelles, où l'anneau est en fait une image déformée d'une galaxie lointaine d'arrière-plan, formée par la galaxie « lentille » qui courbe la lumière autour d'elle. Les images en forme d'anneau, appelées anneaux d'Einstein, ne se forment que lorsque les galaxies en forme de lentille et celles photographiées sont parfaitement alignées.

Fourni par la NASA

15 août 2024

La super lune d'août marque le début de quatre mois de spectacles lunaires. Voici comment les observer

La première des quatre super lunes de cette année se lèvera la semaine prochaine, offrant de belles vues du compagnon constant de la Terre.
Les astronomes amateurs pourront assister au premier acte lundi, alors que la pleine lune se rapproche un peu plus que d'habitude, la faisant apparaître légèrement plus grande et plus brillante dans le ciel nocturne. La super lune d'août marque le début d'une série de spectacles lunaires. Celle de septembre coïncidera avec une éclipse lunaire partielle. Celle d'octobre sera la plus proche de l'année et celle de novembre clôturera l'année.

Qu'est-ce qui rend une lune si superbe ?

Plus populaire que scientifique, une super lune se produit lorsqu'une phase lunaire complète coïncide avec une rotation particulièrement rapprochée autour de la Terre. Cela ne se produit généralement que trois ou quatre fois par an et consécutivement, étant donné l'orbite ovale et en constante évolution de la lune. Une super lune n'est évidemment pas plus grosse, mais elle peut apparaître ainsi, même si les scientifiques affirment que la différence peut être à peine perceptible.

Comment se comparent les super lunes ?

Il y a un quatuor de super lunes cette année. La première aura lieu à 361 970 kilomètres de distance. La suivante aura lieu à près de 4 484 kilomètres de plus dans la nuit du 17 septembre et le lendemain matin. Une éclipse lunaire partielle aura également lieu cette nuit-là, visible dans une grande partie des Amériques, de l'Afrique et de l'Europe, lorsque l'ombre de la Terre tombera sur la Lune, ressemblant à une petite morsure. La super Lune d'octobre sera la plus proche de la Terre de l'année, à 357 364 kilomètres, suivie de la super Lune de novembre, à une distance de 361 867 kilomètres. 

Les scientifiques soulignent que seuls les observateurs les plus attentifs peuvent discerner les différences subtiles. Il est plus facile de détecter le changement de luminosité : une super lune peut être 30 % plus brillante que la moyenne. 

© 2024 The Associated Press

La nature et la provenance de l'astéroïde qui a tué les dinosaures (entre autres) révélées ?

La catastrophe de Chixculub survenue il y a 66 millions d'années serait due à un astéroïde de type "chondrite carbonée", selon une étude parue ce jeudi 15 août 2024 dans la revue Science. Il se serait formé au-delà de l'orbite de Jupiter.
Lire l'article sur le site de Sciences & Avenir (en accès libre)

08 août 2024

Les Perséides sont là. Voici comment observer les « boules de feu » de la pluie de météores la plus brillante de l'été

Les Perséides sont de retour pour éblouir le ciel avec des éclats de lumière et de couleurs.
La pluie annuelle de météores, active depuis juillet, culmine avant l'aube lundi. C'est l'une des pluies les plus brillantes et les plus faciles à observer de l'année, produisant « des météores bleu vif, et en grand nombre », a déclaré Don Pollacco, astronome à l'Université de Warwick. Selon l'American Meteor Society, plus de 50 météores sont attendus par heure. La pluie durera jusqu'au 1er septembre. Voici ce qu’il faut savoir sur les Perséides et autres pluies de météores.

Qu'est-ce qu'une pluie de météores ?

De nombreuses pluies de météores se produisent chaque année et vous n'avez pas besoin d'équipement spécial pour les voir. La plupart des pluies de météores proviennent de débris de comètes. La source des Perséides est la comète 109P/Swift-Tuttle. Lorsque des roches venues de l'espace pénètrent dans l'atmosphère terrestre, la résistance de l'air les rend très chaudes. L'air qui les entoure se met alors à briller et laisse brièvement derrière elles une traînée de feu, l'extrémité d'une « étoile filante ».

Les poches d’air brillantes entourant les roches spatiales se déplaçant rapidement, dont la taille varie de celle d’une particule de poussière à celle d’un rocher, peuvent être visibles dans le ciel nocturne. Les Perséides sont le résultat de « particules plus grosses que beaucoup d'autres pluies », a déclaré Bill Cooke de la NASA, leur donnant l'apparence de « boules de feu brillantes » - plus faciles à repérer que beaucoup d'autres.

Comment observer une pluie de météores

Les pluies de météores sont généralement plus visibles entre minuit et l'aube. Il est plus facile d'observer les étoiles filantes sous un ciel sombre, loin des lumières de la ville. Les pluies de météores sont également plus brillantes les nuits sans nuages, lorsque la lune décroît le plus. L'hémisphère nord sera le meilleur endroit pour observer les Perséides. Le pic de cette année coïncide avec une Lune à 44 % pleine.

Quand aura lieu la prochaine pluie de météores ?

La Société des Météores conserve une liste des prochaines grandes pluies de météores, y compris les jours de pointe d'observation et les conditions de clair de lune. La prochaine grande pluie de météores sera celle des Orionides, avec un pic d'activité à la mi-octobre. 

© 2024 The Associated Press.

03 juillet 2024

Étude de l'ouragan Beryl depuis l'espace

L'astronaute de la NASA Matthew Dominick a capturé cette image de l'ouragan Beryl dans les Caraïbes le 1er juillet 2024, alors qu'il était à bord de la Station spatiale internationale, et l'a publiée sur X. L'ouragan de catégorie 4 avait des vents d'environ 130 mph (215 km/h).

Les ouragans – des cyclones tropicaux qui se forment au-dessus de l’océan Atlantique ou de l’océan Pacifique oriental – utilisent l’air chaud et humide comme combustible. L’air chaud et humide au-dessus de l’océan s’élève depuis la surface, créant une zone de pression atmosphérique plus basse en dessous. L’air des zones environnantes où la pression atmosphérique est plus élevée pénètre dans la zone de basse pression. Ce « nouvel » air devient alors chaud et humide et s’élève à son tour. Alors que l’air chaud continue de s’élever, l’air environnant tourbillonne pour prendre sa place. Alors que l’air chaud et humide s’élève et se refroidit, l’eau contenue dans l’air forme des nuages. L’ensemble du système de nuages ​​et de vent tourne et grandit, alimenté par la chaleur de l’océan et l’eau qui s’évapore de la surface.

La NASA étudie les ouragans depuis l'espace grâce à des photos comme celle-ci, ainsi qu'à des observations par satellite . Ce point de vue permet aux scientifiques de comprendre l' impact du changement climatique sur les ouragans et d'apprendre comment les communautés peuvent mieux se préparer aux cyclones tropicaux dans un monde plus chaud. Apprenez-en plus sur la façon dont les premiers intervenants en cas d'ouragan utilisent les ressources et les données de la NASA.

Fourni par la NASA

19 juin 2024

Le retour sur Terre du Boeing Starliner est prévu pour le 26 juin

La NASA et Boeing visent un retour sur Terre le 26 juin du Boeing Starliner depuis la Station spatiale internationale, ont annoncé mardi des responsables.


Le vaisseau spatial Starliner du Boeing Crew Flight Test de la NASA est photographié amarré au port avant du module Harmony alors que la Station spatiale internationale était en orbite à 263 milles au-dessus de la mer Méditerranée.

La première mission en équipage de Starliner vers l'ISS, qui devait durer environ huit jours, a été prolongée en raison de dysfonctionnements du propulseur et de fuites d'hélium. Le vaisseau spatial a décollé de Floride au sommet d'une fusée Altas V de United Launch Alliance le 5 juin après des années de retards et de problèmes de sécurité, ainsi que deux tentatives de lancement avortées alors que les astronautes étaient attachés et prêts à partir.

Les responsables de la NASA et de Boeing ont déclaré lors d'une conférence de presse qu'ils envisageaient une date de retour au plus tôt le 26 juin pour les deux astronautes, Butch Wilmore et Suni Williams, tous deux anciens pilotes d'essai de la marine américaine. Wilmore et Williams sont le premier équipage à piloter Starliner, que Boeing et la NASA espèrent certifier pour des trajets réguliers vers l'ISS – un rôle que SpaceX remplit depuis quatre ans.

"Nous voulons donner à nos équipes un peu plus de temps pour examiner les données, effectuer des analyses et nous assurer que nous sommes vraiment prêts à rentrer chez nous", a déclaré Steve Stich, responsable du programme des équipages commerciaux de la NASA. Mark Nappi, responsable du programme Commercial Crew de Boeing, a déclaré que les propulseurs disposaient désormais de "bonnes performances".

Graphique sur le Boeing Starliner, qui a lancé mercredi 5 juin sa première mission en équipage vers la Station spatiale internationale sur la fusée Atlas V. "C'est plus nominal et les fuites (d'hélium) montrent qu'elles sont stables et moindres qu'elles ne l'étaient auparavant", a déclaré Nappi. "Cela nous amène à croire que nous disposons d'un bon vaisseau spatial sûr."

Le désamarrage de la capsule Starliner "Calypso" de l'ISS aurait lieu le 25 juin à 22h10, heure de l'Est (02h10 GMT le 26 juin), a indiqué Stich. L'atterrissage à White Sands Space Harbor, dans le sud-ouest des États-Unis, aurait lieu le 26 juin vers 4 h 51, heure de l'Est (08 h 51 GMT). Après le désamarrage, Starliner rentrera dans l'atmosphère, l'équipage subissant 3,5 G alors qu'il ralentira de 17 500 milles (28 000 kilomètres) par heure jusqu'à un atterrissage en douceur assisté par parachute et airbag.

© 2024 AFP