Affichage des articles dont le libellé est Photo. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Photo. Afficher tous les articles

23 juin 2025

L'observatoire révolutionnaire Vera Rubin révèle ses premières images

 La nébuleuse Trifide et la nébuleuse de la Lagune – des pépinières stellaires au sein de notre Voie lactée – sont observées avec des détails sans précédent. L'équipe à l'origine du très attendu observatoire Vera Rubin au Chili a publié ce lundi 23 juin 2025 ses premières images, révélant des vues à couper le souffle de régions de formation d'étoiles ainsi que de galaxies lointaines.

Après plus de deux décennies de construction, ce télescope géant financé par les États-Unis est perché au sommet du Cerro Pachon, dans le centre du Chili, où le ciel sombre et l'air sec offrent des conditions idéales pour observer le cosmos.

Lire l'article sur notre Blog, de Ciel & Espace (en accès libre) et de Sciences et Avenir (en accès libre).
Lire aussi la contribution de Vera C-Rubin à la recherche d'astéroïdes sur le site Les Numériques.

21 juin 2025

Image du Jour : La nébuleuse du Gecko, par Rodolphe Goldsztejn (Mise à jour)



La nébuleuse du Gecko, observée depuis Bonlieu (Jura) 

La nébuleuse du gecko (LBN 437) est un nuage moléculaire qui se trouve dans une nébuleuse en émission (Sh2-126) de la constellation du Lézard. Lien vers la carte interactive du ciel.

Accéder aux images sur les sites de Rodolphe : RodAstro et AstroBin.

20 juin 2025

Image du Jour : M16 par Fabien Pannaux

Résultat de 2 heures de prise de vue de l'amas ouvert M16 avec la station d'observation Seestar.

15 juin 2025

Image du jour : L'amas de la Chevelure de Bérénice, par Rodolphe Goldsztejn

Abell 1656 aussi nommé l'amas de la Chevelure de Bérénice, se situe dans la constellation éponyme, à la limite de la constellation des Chiens de Chasse. il est éloigné d'environ 320 millions d'années-lumière.
Cette image a été acquise sur plusieurs séances en mai et juin 2025 : plus de 10 heures d'acquisition au total, les objets présents sont petits mais très nombreux, il y aurait plus de 1 000 galaxies comprises dans cette petite zone de ciel ! Malgré tout, quelques détails peuvent être aperçus notamment sur NGC 4921, au quart gauche de l'image.

A voir sur les sites photos de Rodolphe : RodAstro et AstroBin.

09 juin 2025

Image du jour : Planètes en construction

L'image du jour est un gros plan de l'étoile RIK 113, ici entourée d'un nuage de gaz et de poussière appelé disque protoplanétaire. Ces disques, fréquents autour des jeunes étoiles, contiennent tous les éléments nécessaires à la formation d'une nouvelle planète.
Avec le temps, ces disques poussiéreux se fragmentent et se condensent sous l'effet de la gravité, formant des objets plus grands comme des protoplanètes. Ces embryons planétaires creusent des trous dans la poussière environnante, formant les structures annulaires complexes que nous pouvons observer dans ce disque. La véritable complexité de ce disque protoplanétaire a été révélée pour la première fois par le Grand Réseau Millimétrique/Submillimétrique de l'Atacama (ALMA) dans une étude publiée l'année dernière . Ces résultats ont révélé la présence d'une lacune, suggérant la présence d'un objet planétaire enfoui à l'intérieur.

Cela a incité une autre équipe d'astronomes, dirigée par Christian Ginski de l'Université de Galway, en Irlande, à poursuivre les observations du Very Large Telescope (VLT) de l'ESO. Grâce à l' instrument SPHERE, ils ont découvert que l'anneau intérieur présente des caractéristiques spirales intrigantes. Une analyse détaillée des données a révélé non pas un, mais deux signaux potentiels provenant de planètes autour de RIK 113, non loin de la détection initiale par ALMA.

Pour l'instant, ces signaux relèvent davantage de la suggestion que d'une confirmation directe. Cependant, deux études distinctes, menées par ALMA et le VLT, indiquant la présence d'au moins une planète, sont extrêmement prometteuses pour une future découverte.

Fourni par l'ESO

03 juin 2025

Image du Jour : Webb de la NASA complète l'image du disque de la galaxie Sombrero

Après avoir capturé une image de l'emblématique galaxie du Sombrero dans l'infrarouge moyen fin 2024, le télescope spatial James Webb de la NASA a poursuivi avec une observation dans le proche infrarouge. Sur cette nouvelle image, l'immense bulbe de la galaxie du Sombrero, le groupe dense d'étoiles situé en son centre, est illuminé, tandis que la poussière sur les bords extérieurs du disque bloque une partie de la lumière stellaire.

Image A : Galaxie du Sombrero (NIRCam)

Observation de la galaxie du Sombrero. Cette galaxie est un disque très oblong, brun-jaunâtre, qui s'étend de gauche à droite selon un angle (d'environ 10 heures à 17 heures). Son centre brille en blanc et s'étend au-dessus et en dessous du disque.

07 mai 2025

Une nouvelle visualisation du télescope Webb de la NASA explore les falaises cosmiques


Le paysage de « montagnes » et de « vallées » connu sous le nom de Falaises Cosmiques est en réalité une partie de la nébuleuse Gum 31, qui contient un jeune amas d'étoiles appelé NGC 3324. Gum 31 et NGC 3324 font tous deux partie d'une vaste région de formation d'étoiles connue sous le nom de complexe de nébuleuses de la Carène. Crédits : NASA, ESA, CSA, STScI.

En juillet 2022, le télescope spatial James Webb de la NASA a fait ses débuts publics avec une série d'images époustouflantes. Parmi elles, un paysage éthéré surnommé les Falaises Cosmiques. Ce royaume scintillant de naissance d'étoiles fait l'objet d'une nouvelle visualisation 3D dérivée des données Webb. Cette visualisation, créée par l'Universe of Learning de la NASA et intitulée « Exploring the Cosmic Cliffs in 3D », donne un nouveau souffle à une image emblématique de Webb.

Il est présenté aujourd'hui lors d'un événement spécial organisé par l'International Planetarium Society pour commémorer le 100e anniversaire du premier planétarium public à Munich, en Allemagne.

Lire l'article de la NASA sur notre Blog

05 mai 2025

Image du jour : la galaxie spirale Arp 184 photographiée par Hubble

Le nom Arp 184 provient de l'Atlas des galaxies particulières compilé par l'astronome Halton Arp en 1966. Il regroupe 338 galaxies aux formes étranges, généralement ni entièrement elliptiques ni entièrement spiralées. Nombre de ces galaxies sont en interaction avec d'autres galaxies, tandis que d'autres sont des galaxies naines sans structure bien définie.

Arp 184 a mérité sa place dans le catalogue grâce à son unique bras spiral large et parsemé d'étoiles qui semble s'étirer vers nous. La face cachée de la galaxie présente quelques volutes de gaz et d'étoiles, mais il lui manque un bras spiral aussi impressionnant.

Cette image de Hubble combine les données de trois programmes d'observation Snapshot, de courtes observations réalisées dans des intervalles de temps entre d'autres propositions. L'un des trois programmes ciblait Arp 184 pour son apparence particulière. Ce programme a étudié les galaxies répertoriées dans l'Atlas des galaxies particulières ainsi que dans le Catalogue des galaxies et associations particulières du Sud, un catalogue similaire compilé par Halton Arp et Barry Madore.

Les deux autres programmes Snapshot ont étudié les conséquences d'événements astronomiques fugaces comme les supernovae et les perturbations de marée, comme lorsqu'un trou noir supermassif arrache une étoile après s'être trop approché. Arp 184 ayant accueilli quatre supernovae connues au cours des trois dernières décennies, elle constitue une cible de choix pour une chasse aux supernovae.

Fourni par la NASA

01 mai 2025

Image du jour : un « monstre vert » dans Cassiopée révélé par JWST

Grâce au télescope spatial James Webb de la NASA, les astronomes ont découvert une mystérieuse structure au sein du vestige, surnommée le « Monstre vert », ainsi qu'un réseau mystérieux de filaments d'éjectas formant une toile de matière riche en oxygène. Combinées aux rayons X de l'observatoire Chandra de la NASA, ces données ont permis aux astronomes d'élucider l'origine du Monstre vert et de mieux comprendre l'explosion qui a créé Cas A il y a environ 340 ans, vue de la Terre.

Comme pour la boucle du Cygne, Chandra a fourni un modèle 3D imprimable permettant d'explorer la phase finale de la vie d'une étoile. Ces modèles 3D s'appuient sur des modèles théoriques de pointe , des algorithmes de calcul et des observations de télescopes spatiaux comme Chandra, qui nous fournissent des images précises de ces objets cosmiques et de leur évolution au fil du temps.

Fourni par la NASA

24 avril 2025

Hubble dévoile 4 images à couper le souffle pour ses 35 ans !

La responsabilité qui incombe à ceux chargés de sélectionner l'image anniversaire du télescope spatial Hubble, en orbite depuis 35 ans, est un véritable défi. Chaque année, cette tâche s'accompagne de l'anticipation des avancées astronomiques permises par cet instrument emblématique. Pour ce 35e anniversaire, la Nasa et l'ESA ont choisi de mettre en avant quatre images récemment capturées, chacune révélant une facette des compétences d'Hubble. Ces images ne sont pas seulement de simples photographies, elles témoignent des merveilles de l'Univers, des phénomènes célestes et des découvertes scientifiques qui continuent d'enrichir notre compréhension du cosmos.

 

18 avril 2025

Image du jour : Hubble repère un calmar dans la baleine

L'image du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA, plutôt aquatique, présente la galaxie spirale Messier 77, également connue sous le nom de galaxie du calmar, qui se trouve à 45 millions d'années-lumière dans la constellation de la Baleine.
La désignation Messier 77 vient de la place de la galaxie dans le célèbre catalogue compilé par l' astronome français Charles Messier. Un autre astronome français, Pierre Méchain, a découvert la galaxie en 1780. Messier et Méchain étaient tous deux des chasseurs de comètes qui ont catalogué des objets nébuleux pouvant être confondus avec des comètes.

Messier, Méchain et d'autres astronomes de leur époque ont confondu la galaxie du Calmar avec une nébuleuse spirale ou un amas d'étoiles. Cette erreur de caractérisation n'est pas surprenante. Plus d'un siècle s'est écoulé entre la découverte de la galaxie du Calmar et la réalisation que les « nébuleuses spirales » disséminées dans le ciel ne faisaient pas partie de notre galaxie, mais étaient en réalité des galaxies distinctes situées à des millions d'années-lumière. L'apparence de la galaxie du Calmar à travers un petit télescope – un centre intensément brillant entouré d'un nuage flou – ressemble beaucoup à une ou plusieurs étoiles entourées d'une nébuleuse.

Le nom « Galaxie du Calmar » est récent et provient de la structure filamenteuse étendue qui s'enroule autour du disque de la galaxie, comme les tentacules d'un calmar. La galaxie du Calmar illustre parfaitement comment les progrès technologiques et scientifiques peuvent transformer radicalement notre perception d'un objet astronomique, et même son nom.

Hubble avait déjà publié une image de M77 en 2013. Cette nouvelle image intègre des observations récentes réalisées avec différents filtres et des techniques de traitement d'image mises à jour qui permettent aux astronomes de voir la galaxie plus en détail.

Par Andrea Gianopoulos, NASA
Fourni par la NASA

Hubble aperçoit un pilier cosmique dans la nébuleuse de l'Aigle

À l'approche du 35e anniversaire du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA, l'ESA/Hubble poursuit les festivités avec une nouvelle vue de la nébuleuse de l'Aigle. Cette vaste pépinière stellaire présente une imposante flèche de gaz et de poussière cosmiques, intégrant de nouvelles techniques de traitement des données développées depuis la dernière publication d'une image de cette région il y a vingt ans.
Cette image de Hubble représentant une colonne sculptée de gaz et de poussière vous évoque-t-elle un serpentin de curling, le panache de fumée d'une bougie éteinte ou un ballon inhabituel ? Peu importe ce que vous voyez en contemplant ce nuage cosmique, ce nouveau portrait est un motif de célébration.

Dans le cadre des célébrations du 35e anniversaire d'Hubble, une nouvelle série d'images est partagée pour revisiter les magnifiques cibles de Hubble déjà publiées. De nouvelles images de NGC 346 et de la galaxie du Sombrero ont déjà été publiées. L'ESA/Hubble revisite désormais la nébuleuse de l'Aigle (initialement publiée en 2005 à l'occasion du 15e anniversaire d'Hubble) grâce à de nouvelles techniques de traitement d'images.

Un pilier de gaz froid et de poussière, haut de 9,5 années-lumière, se déploie sur toute la longueur de l'image. Aussi gigantesque soit-il, ce pilier poussiéreux n'est qu'un petit fragment de la grande nébuleuse de l'Aigle, également appelée Messier 16. Le nom Messier 16 vient de l'astronome français Charles Messier, chasseur de comètes qui a compilé un catalogue d'objets du ciel profond pouvant être confondus avec des comètes.

 

Le nom « Nébuleuse de l'Aigle » s'inspire de l'apparence de la nébuleuse. Le bord de cette nébuleuse brillante est formé de nuages ​​sombres comme celui-ci, lui donnant l'apparence d'un aigle déployant ses ailes. Non loin de la région photographiée ici se trouvent les célèbres Piliers de la Création, que Hubble a photographiés à plusieurs reprises, avec des images publiées en 1995 et 2015.

Le cœur de la nébuleuse, situé au-delà du bord de cette image, abrite un amas de jeunes étoiles. Ces étoiles ont creusé une immense cavité au centre de la nébuleuse, façonnant des piliers et des globules de gaz poussiéreux d'un autre monde. Cette particularité s'étend comme un doigt pointé vers le centre de la nébuleuse et le riche amas de jeunes étoiles qui y est enchâssé.

La nébuleuse de l'Aigle est l'une des nombreuses nébuleuses de la Voie lactée connues pour leurs nuages de poussière sculptés. Les nébuleuses prennent ces formes fantastiques lorsqu'elles sont exposées au puissant rayonnement et aux vents des jeunes étoiles. Les régions au gaz plus dense résistent mieux aux assauts du rayonnement et des vents stellaires des jeunes étoiles , et ces zones denses conservent leur aspect de sculptures poussiéreuses, à l'image du pilier étoilé illustré ici.

Par Bethany Downer, Agence spatiale européenne
Fourni par l'Agence spatiale européenne

17 avril 2025

Image du jour : la nébuleuse Pacman par Rodophe Goldsztejn


La nébuleuse Pacman (IC 1590 ou Sh 2-184) se situe dans la constellation Cassiopée.

Cette image a été acquise en septembre 2020, et traitée plusieurs fois par Rodophe : sur sa page astrobin, on peut voir les différentes versions qu'il a produites (avec les détail d'acquisition), et accessoirement, constater les évolutions au fil du temps et de l'expérience, de l'évolution des outils de traitement (Pixinsight en l'occurrence).

La version publiée ici, en octobre 2024, est le résultat d'une nouvelle approche directement inspirée de la méthode de traitement des images en bande étroite (HaRGB).

Voir aussi la page sur son Blog RodAstro.

16 avril 2025

Hubble offre une nouvelle vue de la galaxie du Sombrero

À l'approche du 35e anniversaire du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA , l'ESA/Hubble poursuit les festivités avec une nouvelle image de la galaxie du Sombrero, également connue sous le nom de Messier 104. Cible accrocheuse pour Hubble et favorite des astronomes amateurs, l'énigmatique galaxie du Sombrero présente des caractéristiques à la fois spirales et elliptiques. Cette image intègre de nouvelles techniques de traitement qui mettent en évidence la structure unique de cette galaxie.


La galaxie du Sombrero est un disque oblong, blanc pâle, au noyau brillant. Il apparaît presque vu de profil, mais est légèrement incliné vers l'avant, offrant une vue légèrement plongeante de la région interne de la galaxie et de son noyau brillant. Le disque externe est plus sombre, avec des nuances de brun et de noir. Des galaxies lointaines de différentes couleurs et diverses étoiles apparaissent sur le fond noir de l'espace qui entoure la galaxie

Dans le cadre des célébrations du 35e anniversaire d'ESA/Hubble , une nouvelle série d'images est partagée pour revisiter les magnifiques cibles de Hubble publiées précédemment. Tout d'abord, une nouvelle image de NGC 346 a été publiée. Aujourd'hui, l'ESA/Hubble revisite une galaxie appréciée des fans grâce à de nouvelles techniques de traitement d'images. Cette nouvelle image révèle des détails plus fins dans le disque de la galaxie, ainsi que davantage d'étoiles et de galaxies en arrière-plan.

Plusieurs images Hubble de la galaxie du Sombrero ont été publiées au cours des deux dernières décennies, y compris cette image bien connue de Hubble d'octobre 2003. En novembre 2024, le télescope spatial James Webb de la NASA/ESA/CSA a également donné une perspective entièrement nouvelle sur cette galaxie frappante.

Située à environ 30 millions d'années-lumière dans la constellation de la Vierge, la galaxie du Sombrero est immédiatement reconnaissable. Vue presque par la tranche, son renflement doucement lumineux et son disque aux contours nets rappellent la couronne arrondie et le large bord du chapeau mexicain qui lui a donné son nom.

Bien que la galaxie du Sombrero regorge d'étoiles, elle n'est étonnamment pas un foyer de formation stellaire. Moins d'une masse solaire de gaz est convertie en étoiles chaque année dans le disque poussiéreux et noué de la galaxie. Même le trou noir supermassif central de la galaxie, qui, avec ses 9 milliards de masses solaires, est plus de 2 000 fois plus massif que celui de la Voie lactée, est relativement calme.

La galaxie est trop faible pour être repérée à l'œil nu, mais elle est facilement observable avec un télescope amateur modeste. Vue de la Terre, elle s'étend sur une distance équivalente à environ un tiers du diamètre de la pleine Lune. Sa taille dans le ciel est trop grande pour tenir dans le champ de vision étroit de Hubble ; cette image est donc en réalité une mosaïque de plusieurs images assemblées.

L'un des aspects particulièrement remarquables de cette galaxie est son angle d'observation, incliné de seulement six degrés par rapport à l'équateur. De ce point de vue, des amas et des filaments de poussière complexes se détachent sur le noyau et le bulbe galactiques d'un blanc éclatant, créant un effet comparable à celui de Saturne et de ses anneaux, mais à une échelle galactique épique.

Fourni par l'ESA

26 mars 2025

Images du jour : IC 434 – Nébuleuse de la Tête de Cheval et M27 - Nébuleuse de l'Haltère, par Fabien Pannaux

Deux magnifiques photos prises et traités sous Pixinsight par Fabien à Dole (Jura) Le setup pour la prise de vue à Dole (Quartier Boichot) :
- Télescope Newton 200x1000 F5, monté sur monture motorisée Skywatcher HEQ5 Pro
- Appareil photo reflex Canon EOS 1000D sur porte oculaire avec intervallomètre
- Mise au point manuelle
- Pas de guidage parallèle

21 mars 2025

Image du jour : NGC 3718, une curieuse galaxie dans la Grande Ourse, par Rodolphe Goldsztejn

NGC 3718 est une étrange galaxie située dans la Grande Ourse, située à près de 57 millions d’années-lumière.

Pas souvent photographiée, une grande longueur focale est requise pour espérer en débusquer quelques détails.

En cherchant bien dans l’image, on peut découvrir une multitude petites galaxies dans le fond de ciel ainsi qu’un groupe de galaxies plus lumineuses sur la droite de l’objet principal, situées, elles, à près de 372 millions d’années-lumière !

Acquisition en LRGB de mi-mars 2025, sur deux nuits, depuis Bevrans (près de Dole, dans le Jura) par Rodolphe Goldsztejn, publiée sur son site RodAstro.

Lien aussi vers la page AstroBin de Rodolphe.

19 mars 2025

Images du Jour : Nébuleuse de la Mouette et Nébuleuse des Têtards par Jean-Luc Combe

Nébuleuse de la Mouette située dans la Licorne à 3 800 AL, s'étendant sur 100 AL.

Photo sans filtre en couleurs naturelles, réalisée et traitée par Jean-Luc Combe du Club d'Astronomie des Lacs de Doucier dans le Jura.


Nébuleuse des Têtards NGC 1387 en LRVB IRcut, par Jean-Luc Combe, de même.

08 mars 2025

Image du jour : La nébuleuse de la Tête de Singe (Sh2-252), par Rodolphe Goldsztejn

Sh 2-224 (NGC 2174) dit la nébuleuse de la « Tête de Singe », se situe dans la constellation d'Orion. Elle est donc bien visible en hiver sous nos latitudes, son opposition est le 24 décembre, la veille de Noël. Sa forme est très évocatrice… 

Sur cette image acquise avec des filtres RGB et Halpha, on distingue bien les petites nébulosités à l'arrière du « cou », peu souvent représentées dans les photos publiées. Cette astrophotographie de Rodolphe en LHaRGB a été publiée sur son site RodAstro, les détails d'acquisition étant visibles sur sa page AstroBin.

A noter que l'apparence de la nébuleuse est très différente quand on la photographie avec des filtres en bande étroite, comme par exemple sur Wikipédia.

Informations issues de Wikipédia :
NGC 2174 est une nébuleuse en émission située dans la constellation d'Orion. NGC 2174 est aussi appelée nébuleuse de la Tête de Singe. NGC 2174 a été découverte par l'astronome allemand Karl Christian Bruhns en 1857. Il est probable que cette nébuleuse ait été observée par l'astronome sicilien Giovanni Battista Hodierna avant l'an 1654.
NGC 2174 renferme l'amas ouvert NGC 2175 dont on connait la distance. Selon la base de données WEBDA, cet amas est à environ 1 627 pc (∼5 310 al) du système solaire. À cette distance, la taille maximale de la nébuleuse est d'environ 62 années-lumière.
La nature des objets NGC 2174 et NGC 2175 fait l'objet d'un débat. Plusieurs références consultées, presque toutes même, attribuent NGC 2174 à la nébuleuse et NGC 2175 à l’amas ouvert, mais historiquement ce serait une erreur selon le professeur Seligman. Selon ses recherches, il est certain que la description de NGC 2174 donnée par Stephan et rapportée dans le catalogue NGC par Dreyer ainsi que la position enregistrée par Stephan de cet objet correspond à un groupe d’étoiles situé dans la partie nord-ouest d’une nébulosité environnante. NGC 2174 serait donc l’amas ouvert de la nébuleuse NGC 2175.

05 mars 2025

Image du jour : La nébuleuse « Rice Hat » Sh 2-224, par Rodolphe Goldsztejn (mise à jour)

La nébuleuse « Rice Hat », Sh 2-224, est un reste de supernova situé à environ 15 000 années-lumière. Elle se situe dans la constellation du Cocher. Sa forme de coquille s'étend d'environ 80 années-lumière.
Elle est totalement invisible dans un instrument d'amateur. Il a fallu plus de 20 heures de pose dans les canaux SHO pour pouvoir en extraire un signal exploitable et une dizaine d'heures supplémentaires sur les filtres en bande étroite, permettant de mieux faire ressortir le bleu de l’oxygène

Les détails d'acquisition de cette image à Brevans (près de Dole, dans le Jura) sont visibles sur le site AstroBin de Rodolphe

Informations issues de Wikipédia :
Sh2-224 est un reste de supernova visible dans la constellation boréale du Cocher. Elle est située à 3,5° SSE de l'étoile brillante Capella, l'étoile dominante de la constellation. Sh2-224 est formé de deux filaments nébuleux faibles, dont le plus visible est celui du nord-ouest et s'étend sur 20' x 30' vers le centre de la source d'ondes radio, qui a plutôt des dimensions de 70' x 75'.
Étant à une déclinaison modérément nordique, son observation est facile surtout dans les régions de l'hémisphère nord où il est visible haut dans le ciel la plupart des nuits de l'année. 
L'objet a une forme inhabituelle, avec une structure en forme de coquille d'un rayon d'environ 25 parsecs, et interagit avec une cavité dans le milieu interstellaire à une température plus élevée que le milieu environnant, située dans la partie sud-ouest et en forme d'arc. Cette conformation suggère que le reste de supernova dans la direction sud-ouest est entré en contact avec la cavité, se déformant d'abord et interagissant avec cette structure, puis s'étendant à l'intérieur de celle-ci et créant une onde de propagation plus grande qui a émergé du côté opposé, créant ainsi la structure en forme d'arche visible dans la partie la plus à l'ouest, c'est-à-dire au-delà de la cavité. 
La distance de la structure est estimée à 14 700 années-lumière du système solaire, dans une région périphérique du bras de Persée. Des études aux rayons X ont déterminé que la structure avait entre 13 000 et 24 000 ans.