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05 septembre 2024

Les meilleures images de BepiColombo du quatrième survol de Mercure

La mission ESA/JAXA BepiColombo a réalisé avec succès son quatrième des six survols d'assistance gravitationnelle de Mercure, capturant des images de deux cratères d'impact spéciaux alors qu'elle utilise la gravité de la petite planète pour se diriger vers son entrée en orbite autour de Mercure en novembre 2026.
La mission ESA/JAXA BepiColombo a réalisé avec succès son quatrième des six survols d'assistance gravitationnelle de Mercure, capturant des images de deux cratères d'impact spéciaux alors qu'elle utilise la gravité de la petite planète pour se diriger vers son entrée en orbite autour de Mercure en novembre 2026.

Le passage au plus près de la planète a eu lieu le 4 septembre 2024 à 23h48 CEST (21h48 UTC), BepiColombo s'étant posé à environ 165 km au-dessus de la surface de la planète. Pour la première fois, le vaisseau spatial avait une vue dégagée sur le pôle sud de Mercure. 

« L'objectif principal du survol était de réduire la vitesse de BepiColombo par rapport au Soleil, de sorte que le vaisseau spatial ait une période orbitale autour du Soleil de 88 jours, très proche de la période orbitale de Mercure », explique Frank Budnik, responsable de la dynamique de vol de BepiColombo. « À cet égard, ce fut un énorme succès et nous sommes exactement là où nous voulions être à ce moment-là. Mais cela nous a également donné la possibilité de prendre des photos et d’effectuer des mesures scientifiques, à partir d’endroits et de perspectives que nous n’atteindrons jamais une fois en orbite. » 

Les images des trois caméras de surveillance de BepiColombo sont arrivées sur Terre, offrant une vue unique de la surface de Mercure sous trois angles différents. BepiColombo s'est approché de Mercure depuis le « côté nuit » de la planète, la surface cratérisée de Mercure étant de plus en plus éclairée par le Soleil à mesure que le vaisseau spatial survolait la planète. 

22 août 2024

La mission Juice a réussi son survol de la Lune puis de la Terre

La sonde interplanétaire Juice a croisé le couple Terre-Lune, dont elle s’est servie pour infléchir sa trajectoire en direction de Jupiter et ses lunes, qu’elle doit atteindre en 2031.
C’était une petite première dans l’histoire de l’exploration spatiale : recourir à l’attraction gravitationnelle de la Lune puis de la Terre pour manœuvrer et accélérer dans l’espace. La sonde européenne Juice l’a réalisée avec succès les 19 et 20 août 2024. En passant à 700 km de la surface de la Lune dans un premier temps, puis 7000 km au-dessus de l’Asie de l’océan Pacifique, Juice a d’abord augmenté sa vitesse par rapport au Soleil (autour duquel elle tourne comme les planètes) de 3240 km/h. Puis elle l’a réduite de 17280 km/h auprès de la Terre, infléchissant sa trajectoire vers le l’intérieur du Système solaire.

Communément employées dans l’exploration spatiale, ces manœuvres d’assistance gravitationnelle permettent aux sondes d’économiser du carburant. Entre 100 et 150 kg dans le cas présent. En route vers Mercure, la sonde Bepi-Colombo procède de façon similaire.

En plus des photos du survol partagées par l’ESA, l’association allemande de radioamateurs AMSAT-DL et l’observatoire de Bochum sont parvenus à recevoir des images émises par Juice. Grâce aux données reçues par l’antenne de 20 m de diamètre de l’observatoire de Bochum, un film du survol de la Lune a été publié.
Trois autres manœuvres à venir

Initialement lancé à quelque 90 000 km/h par l’avant-dernière Ariane 5 le 14 avril 2023, le vaisseau atteindra sa cible Jupiter en 2031. Avant d’y parvenir, Juice doit bénéficier à nouveaux de trois assistances gravitationnelles. Auprès de Vénus en août 2025, puis la Terre deux fois en septembre 2026 et janvier 2029. Une fois placée en orbite autour de Jupiter, ce sont les lunes glacées auxquelles Juice s’intéressera. Avec un intérêt particulier porté à Ganymède, que Juice survolera douze fois, en tant qu’unique lune du Système solaire à générer son propre champ magnétique. L’exploration d’Europe (2 survols) et de Callisto (21 survols) est également programmée.

(c) Guillaume Langin, Ciel & Espace. 

 Lire aussi le bel article du Monde (réservé aux abonnés, offert ici)

04 avril 2024

Les éclipses rendent visible la courbure gravitationnelle de la lumière du soleil

Dans des conditions nocturnes créées pendant la totalité d’une éclipse solaire, comme celle du 8 avril, les planètes et les étoiles sont visibles. Vénus et Jupiter, entourant le soleil, seront très visibles, tandis que Mercure sera plutôt faible.
Il n'y aura pas d'étoiles brillantes près du soleil pendant cette éclipse, mais, étonnamment, les étoiles sombres à proximité sembleront légèrement déplacées en raison de sa gravité. Ce déplacement et le mouvement de Mercure ont été les premières preuves, au début du XXe siècle, confirmant la nouvelle théorie de la gravité d'Einstein. Ces observations ont également conduit directement à la prédiction des trous noirs.

Grâce à l'incroyable puissance des télescopes modernes, nos meilleurs sites Web d'astronomie contiennent de nombreuses preuves de la courbure de la lumière par gravité, agissant comme une lentille. Si l’alignement d’un objet d’arrière-plan avec une lentille gravitationnelle est presque parfait, un « anneau d’Einstein » de lumière apparaît comme un halo autour de lui.

Lire l'article sur notre Blog

01 mars 2024

La plus belle période de l’année pour repérer Mercure

Le Ciel en Mars

Comme tous les mois, Guillaume Cannat offre sur son Blog sur le site du journal Le Monde sa vision du ciel dont l'accès est fourni ici.

Autre Article : Mars 2024 sous les aurores ?

Avec le pic d’activité solaire et une inclinaison favorable de l’axe de la Terre, ce mois de mars pourrait offrir de belles aurores boréales… 
Mais ce qui est beaucoup plus prévisible : le passage d’un dernier quartier de Lune près d’Antarès le 3, puis de Jupiter le 13, et Mercure qui passe le 24 à son élongation maximale.

Lire l'article disponible sur Ciel & Espace

03 janvier 2024

Carte du ciel de janvier 2024

La planète Vénus se rapproche lentement de la direction du Soleil et passera derrière lui (en conjonction supérieure) début juin 2024. Janvier est le dernier mois où on peut encore l’observer dans de bonnes conditions.
Mercure fait une timide apparition vers le levant alors qu’Antarès du Scorpion, étoile typique des nuits d’été, s’extrait des lueurs de l’aube.

Nous sommes 30 minutes avant le lever du Soleil. 
Les positions de Vénus et d’Antarès sont indiquées pour les 1er, 11, 21 et 31 janvier.
Celles de Mercure pour les 1er, 11 et 21. Crédits : Johan Kieken/Sciences et Avenir

La carte du ciel de janvier 2024

21 novembre 2023

Des glaciers de sels à la surface de Mercure ouvrent de nouveaux horizons en astrobiologie

Lorsque l’on parle de planète pouvant ou ayant pu abriter la vie, Mercure semble totalement hors jeu. Surchauffée par le Soleil dont elle n’est espacée que de 46 millions de kilomètres, cette petite planète aride et sans atmosphère est en effet bien loin de présenter les conditions nécessaires à l’émergence de la vie. En surface tout du moins. Car les choses pourraient être bien différentes en profondeur. C’est ce que suggère une nouvelle étude publiée dans la revue The Planetary Science Journal. De nouvelles données viennent perturber notre vision de la zone considérée comme habitable dans les systèmes planétaires et élargir notablement le champ des possibilités en astrobiologie.

La découverte de compositions volatiles élémentaires, de creux de sublimation et de terrains chaotiques, a considérablement remodelé notre compréhension de la géologie de Mercure et suggèrent l'existence de couches riches en volatiles (VRL) s'étendant sur plusieurs kilomètres de profondeur, remettant en question la vision traditionnelle d'une croûte de Mercure dépourvue d'éléments volatiles.

Lire l'article de The Planetary Science Journal et une introduction au sujet disponible sur Futura Sciences.

16 octobre 2023

Un article étrange sur science.nasa.gov et une vidéo sur... les étranges creux de Mercure

Des dépressions énigmatiques à la surface intriguent les scientifiques depuis les années 1970.

Pendant des décennies, les scientifiques se sont penchés sur d'étranges creux à la surface de Mercure, des milliers de dépressions particulières à diverses longitudes et latitudes, dont la taille varie de 18 à 1 600 mètres de diamètre t jusqu'à 37 mètres de profondeur. Nulle explication à ce jour sur leur formation : les creux de Mercure sont mystérieux et vus nulle part ailleurs dans l'univers.


Voir l'artcle sur le site de la NASA