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09 septembre 2025

Image du jour : Nébuleuse de la Chauve Souris Volante par Rodolphe Goldsztejn

Nébuleuse de la Chauve Souris Volante, Sh 2-129, dans Céphée photographiée à Baulieu (Jura) par Rodolphe. Voir les éléments complets sur la prise de vue et le traitement sur son site AstroBin

29 août 2025

Image du jour : Résidu de supernova “tête d’ail” par Rodolphe Goldsztejn

CBT 1 (la nébuleuse de la tête d’ail) est un reste de supernova qui se situe dans la constellation Cassiopée, qui aurait explosé il y a environ 10 000 ans.
Les détails d’acquisition de cette image sont visibles à les pages RodAstro et AstroBin de Rodolphe.

28 août 2025

Le cœur du Papillon percé à jour

Les images du télescope spatial James Webb et de l’observatoire radio Alma dévoilent la structure de la matière au centre de NGC 6302, la nébuleuse du Papillon. L’étoile mourante responsable de cette nébuleuse planétaire a été identifiée.
Astronomie ou entomologie ? Grâce à la vision infrarouge du télescope James Webb (JWST) et aux courtes ondes radio captées par l’observatoire Alma au Chili, des astronomes ont pu voir ce qui se tramait au cœur de la nébuleuse du Papillon. Immatriculée NGC 6302, cette curiosité céleste réside à 3000 années-lumière dans la constellation du Scorpion (au bout de sa queue).


Lire l'article de Ciel & Espace (en libre accès)

12 juillet 2025

Image du Jour : Publication pour le 3ème anniversaire de JWST

 Le 11 juillet 2022, le télescope spatial James Webb a terminé sa mise en service et a commencé ses opérations scientifiques. Au cours des trois années qui ont suivi, ce puissant télescope spatial infrarouge a tenu toutes ses promesses. Il a scruté le passé et nous a surpris par les galaxies qu'il a découvertes. Il a photographié directement des exoplanètes et étudié l'atmosphère d'autres planètes. Parmi toutes ses autres découvertes scientifiques, il a livré une série d'images époustouflantes.

La NASA, l'ESA et l'ASC, tous partenaires du télescope, célèbrent le troisième anniversaire du JWST avec la publication de nouvelles images de NGC 6334, la nébuleuse de la Patte de Chat.

Lire l'article sur notre Blog

23 juin 2025

L'observatoire révolutionnaire Vera Rubin révèle ses premières images

 La nébuleuse Trifide et la nébuleuse de la Lagune – des pépinières stellaires au sein de notre Voie lactée – sont observées avec des détails sans précédent. L'équipe à l'origine du très attendu observatoire Vera Rubin au Chili a publié ce lundi 23 juin 2025 ses premières images, révélant des vues à couper le souffle de régions de formation d'étoiles ainsi que de galaxies lointaines.

Après plus de deux décennies de construction, ce télescope géant financé par les États-Unis est perché au sommet du Cerro Pachon, dans le centre du Chili, où le ciel sombre et l'air sec offrent des conditions idéales pour observer le cosmos.

Lire l'article sur notre Blog, de Ciel & Espace (en accès libre) et de Sciences et Avenir (en accès libre).
Lire aussi la contribution de Vera C-Rubin à la recherche d'astéroïdes sur le site Les Numériques.

21 juin 2025

Image du Jour : La nébuleuse du Gecko, par Rodolphe Goldsztejn (Mise à jour)



La nébuleuse du Gecko, observée depuis Bonlieu (Jura) 

La nébuleuse du gecko (LBN 437) est un nuage moléculaire qui se trouve dans une nébuleuse en émission (Sh2-126) de la constellation du Lézard. Lien vers la carte interactive du ciel.

Accéder aux images sur les sites de Rodolphe : RodAstro et AstroBin.

07 mai 2025

Une nouvelle visualisation du télescope Webb de la NASA explore les falaises cosmiques


Le paysage de « montagnes » et de « vallées » connu sous le nom de Falaises Cosmiques est en réalité une partie de la nébuleuse Gum 31, qui contient un jeune amas d'étoiles appelé NGC 3324. Gum 31 et NGC 3324 font tous deux partie d'une vaste région de formation d'étoiles connue sous le nom de complexe de nébuleuses de la Carène. Crédits : NASA, ESA, CSA, STScI.

En juillet 2022, le télescope spatial James Webb de la NASA a fait ses débuts publics avec une série d'images époustouflantes. Parmi elles, un paysage éthéré surnommé les Falaises Cosmiques. Ce royaume scintillant de naissance d'étoiles fait l'objet d'une nouvelle visualisation 3D dérivée des données Webb. Cette visualisation, créée par l'Universe of Learning de la NASA et intitulée « Exploring the Cosmic Cliffs in 3D », donne un nouveau souffle à une image emblématique de Webb.

Il est présenté aujourd'hui lors d'un événement spécial organisé par l'International Planetarium Society pour commémorer le 100e anniversaire du premier planétarium public à Munich, en Allemagne.

Lire l'article de la NASA sur notre Blog

18 avril 2025

Hubble aperçoit un pilier cosmique dans la nébuleuse de l'Aigle

À l'approche du 35e anniversaire du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA, l'ESA/Hubble poursuit les festivités avec une nouvelle vue de la nébuleuse de l'Aigle. Cette vaste pépinière stellaire présente une imposante flèche de gaz et de poussière cosmiques, intégrant de nouvelles techniques de traitement des données développées depuis la dernière publication d'une image de cette région il y a vingt ans.
Cette image de Hubble représentant une colonne sculptée de gaz et de poussière vous évoque-t-elle un serpentin de curling, le panache de fumée d'une bougie éteinte ou un ballon inhabituel ? Peu importe ce que vous voyez en contemplant ce nuage cosmique, ce nouveau portrait est un motif de célébration.

Dans le cadre des célébrations du 35e anniversaire d'Hubble, une nouvelle série d'images est partagée pour revisiter les magnifiques cibles de Hubble déjà publiées. De nouvelles images de NGC 346 et de la galaxie du Sombrero ont déjà été publiées. L'ESA/Hubble revisite désormais la nébuleuse de l'Aigle (initialement publiée en 2005 à l'occasion du 15e anniversaire d'Hubble) grâce à de nouvelles techniques de traitement d'images.

Un pilier de gaz froid et de poussière, haut de 9,5 années-lumière, se déploie sur toute la longueur de l'image. Aussi gigantesque soit-il, ce pilier poussiéreux n'est qu'un petit fragment de la grande nébuleuse de l'Aigle, également appelée Messier 16. Le nom Messier 16 vient de l'astronome français Charles Messier, chasseur de comètes qui a compilé un catalogue d'objets du ciel profond pouvant être confondus avec des comètes.

 

Le nom « Nébuleuse de l'Aigle » s'inspire de l'apparence de la nébuleuse. Le bord de cette nébuleuse brillante est formé de nuages ​​sombres comme celui-ci, lui donnant l'apparence d'un aigle déployant ses ailes. Non loin de la région photographiée ici se trouvent les célèbres Piliers de la Création, que Hubble a photographiés à plusieurs reprises, avec des images publiées en 1995 et 2015.

Le cœur de la nébuleuse, situé au-delà du bord de cette image, abrite un amas de jeunes étoiles. Ces étoiles ont creusé une immense cavité au centre de la nébuleuse, façonnant des piliers et des globules de gaz poussiéreux d'un autre monde. Cette particularité s'étend comme un doigt pointé vers le centre de la nébuleuse et le riche amas de jeunes étoiles qui y est enchâssé.

La nébuleuse de l'Aigle est l'une des nombreuses nébuleuses de la Voie lactée connues pour leurs nuages de poussière sculptés. Les nébuleuses prennent ces formes fantastiques lorsqu'elles sont exposées au puissant rayonnement et aux vents des jeunes étoiles. Les régions au gaz plus dense résistent mieux aux assauts du rayonnement et des vents stellaires des jeunes étoiles , et ces zones denses conservent leur aspect de sculptures poussiéreuses, à l'image du pilier étoilé illustré ici.

Par Bethany Downer, Agence spatiale européenne
Fourni par l'Agence spatiale européenne

17 avril 2025

Image du jour : la nébuleuse Pacman par Rodophe Goldsztejn


La nébuleuse Pacman (IC 1590 ou Sh 2-184) se situe dans la constellation Cassiopée.

Cette image a été acquise en septembre 2020, et traitée plusieurs fois par Rodophe : sur sa page astrobin, on peut voir les différentes versions qu'il a produites (avec les détail d'acquisition), et accessoirement, constater les évolutions au fil du temps et de l'expérience, de l'évolution des outils de traitement (Pixinsight en l'occurrence).

La version publiée ici, en octobre 2024, est le résultat d'une nouvelle approche directement inspirée de la méthode de traitement des images en bande étroite (HaRGB).

Voir aussi la page sur son Blog RodAstro.

10 mars 2025

Webb scrute plus en profondeur la mystérieuse nébuleuse de la Flamme pour trouver des « étoiles ratées »

La nébuleuse de la Flamme, située à environ 1 400 années-lumière de la Terre, est un foyer de formation d'étoiles vieux de moins d'un million d'années. À l'intérieur de la nébuleuse de la Flamme se trouvent des objets si petits que leur noyau ne sera jamais capable de fusionner de l'hydrogène comme des étoiles à part entière : les naines brunes.
Les naines brunes, souvent appelées « étoiles ratées », deviennent au fil du temps très sombres et beaucoup plus froides que les étoiles. Ces facteurs rendent l'observation des naines brunes avec la plupart des télescopes difficile, voire impossible, même à des distances cosmiques courtes du Soleil. Cependant, lorsqu'elles sont très jeunes, elles sont encore relativement plus chaudes et plus brillantes et donc plus faciles à observer malgré la poussière et le gaz denses et obscurcissants qui composent la nébuleuse de la Flamme dans ce cas.

Lire l'article sur notre Blog

08 mars 2025

Image du jour : La nébuleuse de la Tête de Singe (Sh2-252), par Rodolphe Goldsztejn

Sh 2-224 (NGC 2174) dit la nébuleuse de la « Tête de Singe », se situe dans la constellation d'Orion. Elle est donc bien visible en hiver sous nos latitudes, son opposition est le 24 décembre, la veille de Noël. Sa forme est très évocatrice… 

Sur cette image acquise avec des filtres RGB et Halpha, on distingue bien les petites nébulosités à l'arrière du « cou », peu souvent représentées dans les photos publiées. Cette astrophotographie de Rodolphe en LHaRGB a été publiée sur son site RodAstro, les détails d'acquisition étant visibles sur sa page AstroBin.

A noter que l'apparence de la nébuleuse est très différente quand on la photographie avec des filtres en bande étroite, comme par exemple sur Wikipédia.

Informations issues de Wikipédia :
NGC 2174 est une nébuleuse en émission située dans la constellation d'Orion. NGC 2174 est aussi appelée nébuleuse de la Tête de Singe. NGC 2174 a été découverte par l'astronome allemand Karl Christian Bruhns en 1857. Il est probable que cette nébuleuse ait été observée par l'astronome sicilien Giovanni Battista Hodierna avant l'an 1654.
NGC 2174 renferme l'amas ouvert NGC 2175 dont on connait la distance. Selon la base de données WEBDA, cet amas est à environ 1 627 pc (∼5 310 al) du système solaire. À cette distance, la taille maximale de la nébuleuse est d'environ 62 années-lumière.
La nature des objets NGC 2174 et NGC 2175 fait l'objet d'un débat. Plusieurs références consultées, presque toutes même, attribuent NGC 2174 à la nébuleuse et NGC 2175 à l’amas ouvert, mais historiquement ce serait une erreur selon le professeur Seligman. Selon ses recherches, il est certain que la description de NGC 2174 donnée par Stephan et rapportée dans le catalogue NGC par Dreyer ainsi que la position enregistrée par Stephan de cet objet correspond à un groupe d’étoiles situé dans la partie nord-ouest d’une nébulosité environnante. NGC 2174 serait donc l’amas ouvert de la nébuleuse NGC 2175.

05 mars 2025

Image du jour : La nébuleuse « Rice Hat » Sh 2-224, par Rodolphe Goldsztejn (mise à jour)

La nébuleuse « Rice Hat », Sh 2-224, est un reste de supernova situé à environ 15 000 années-lumière. Elle se situe dans la constellation du Cocher. Sa forme de coquille s'étend d'environ 80 années-lumière.
Elle est totalement invisible dans un instrument d'amateur. Il a fallu plus de 20 heures de pose dans les canaux SHO pour pouvoir en extraire un signal exploitable et une dizaine d'heures supplémentaires sur les filtres en bande étroite, permettant de mieux faire ressortir le bleu de l’oxygène

Les détails d'acquisition de cette image à Brevans (près de Dole, dans le Jura) sont visibles sur le site AstroBin de Rodolphe

Informations issues de Wikipédia :
Sh2-224 est un reste de supernova visible dans la constellation boréale du Cocher. Elle est située à 3,5° SSE de l'étoile brillante Capella, l'étoile dominante de la constellation. Sh2-224 est formé de deux filaments nébuleux faibles, dont le plus visible est celui du nord-ouest et s'étend sur 20' x 30' vers le centre de la source d'ondes radio, qui a plutôt des dimensions de 70' x 75'.
Étant à une déclinaison modérément nordique, son observation est facile surtout dans les régions de l'hémisphère nord où il est visible haut dans le ciel la plupart des nuits de l'année. 
L'objet a une forme inhabituelle, avec une structure en forme de coquille d'un rayon d'environ 25 parsecs, et interagit avec une cavité dans le milieu interstellaire à une température plus élevée que le milieu environnant, située dans la partie sud-ouest et en forme d'arc. Cette conformation suggère que le reste de supernova dans la direction sud-ouest est entré en contact avec la cavité, se déformant d'abord et interagissant avec cette structure, puis s'étendant à l'intérieur de celle-ci et créant une onde de propagation plus grande qui a émergé du côté opposé, créant ainsi la structure en forme d'arche visible dans la partie la plus à l'ouest, c'est-à-dire au-delà de la cavité. 
La distance de la structure est estimée à 14 700 années-lumière du système solaire, dans une région périphérique du bras de Persée. Des études aux rayons X ont déterminé que la structure avait entre 13 000 et 24 000 ans.

04 mars 2025

Les Meilleurs Objets du Ciel Profond en Mars 2025

Mars est un mois spécial pour les passionnés du ciel profond car il marque le début de la saison des galaxies : de mars à mai, de nombreuses galaxies spectaculaires du ciel nocturne sont bien positionnées pour l'observation. Bien que les galaxies soient au centre de l'attention, plusieurs nébuleuses et amas d'étoiles brillants sont également visibles ce mois-ci.

Dans cet article du site StarWalk, sont explorés 14 objets magnifiques du ciel profond.

03 mars 2025

Hubble capture une nouvelle image de la nébuleuse du Voile

Sur cette image prise par le télescope spatial Hubble de la NASA et de l'ESA, Hubble lève une fois de plus le voile sur un célèbre vestige de supernova, souvent photographié : la nébuleuse du Voile. Vestige d'une étoile environ 20 fois plus massive que le Soleil qui a explosé il y a environ 10 000 ans, la nébuleuse du Voile est située à environ 2 400 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne. Les premières images de cette nébuleuse photogénique ont été prises par Hubble en 1994 et 1997, puis en 2015.

Cette vue combine des images prises avec trois filtres différents par la caméra à grand champ 3 du télescope Hubble, mettant en évidence les émissions des atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène. L'image ne montre qu'une petite fraction de la nébuleuse du Voile ; si vous pouviez voir la nébuleuse entière sans l'aide d'un télescope, elle serait aussi large que six pleines lunes placées côte à côte.

Bien que cette image capture la nébuleuse du Voile à un moment précis dans le temps, elle aide les chercheurs à comprendre comment le reste de la supernova évolue au fil des décennies. En combinant cet instantané avec les observations de Hubble de 1994, nous découvrirons le mouvement des nœuds et des filaments de gaz individuels sur cette période, améliorant ainsi notre compréhension de cette étonnante nébuleuse.

Fourni par la NASA

23 février 2025

Image du jour : IC 443 (la Méduse), par Rodolphe Goldsztejn

Prise de vue faite depuis Brevans (près de Dole dans le Jura) sur 3 courtes nuits entre fin décembre et mi-février, puis traitements sous Pixinsight, par Rodolphe et publiée sur son site AstroBin ainsi que sur son site Rod Astro : Magnifique !

Selon Rodolphe, "Propus, la plus grosse étoile au sommet du champ, était un défi à garder sous contrôle car elle est si brillante que son halo submergeait littéralement tous les détails de la nébuleuse" ; ce rendu "a été principalement le fruit d'un travail créatif".

Quelques informations sur IC433 :
- Wikipédia 
- Description de la nébuleuse IC433, en particulier concernant les couleurs indiquant les composants chimiques majoritaires quant à son observation en astrophotographie

Back to the Basics : le principaux catalogues d'objets célestes

Le document accessible ici fournit une liste des principaux catalogues d'objets célestes, chacun ayant des critères spécifiques selon le type d'objet (galaxies, nébuleuses, amas, étoiles, exoplanètes, etc.). 

A noter que la classification en NGC ou IC des objets célestes n’est pas directement liée à l’astrophotographie, mais plutôt à l’époque et aux conditions de découverte des objets. Cependant, beaucoup d’objets IC sont trop faibles pour l’observation visuelle, ce qui fait que l’astrophotographie joue un rôle clé dans leur étude et leur mise en valeur. 

17 février 2025

Image du Jour : Un bouquet stellaire

Cette image composite contient l'image en rayons X la plus profonde jamais réalisée de la spectaculaire région de formation d'étoiles appelée 30 Doradus ou Nébuleuse de la Tarentule. En combinant les données en rayons X de l'observatoire à rayons X Chandra de la NASA (bleu et vert) avec les données optiques du télescope spatial Hubble de la NASA (jaune) et les données radio du grand réseau millimétrique/submillimétrique d'Atacama (orange), cet arrangement stellaire prend vie.

Fourni par la NASA

14 février 2025

Hubble capture un paysage nuageux cosmique


L'univers est un endroit poussiéreux, comme le montre cette image du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA montrant des nuages tourbillonnants de gaz et de poussière près de la nébuleuse de la Tarentule. Située dans le Grand Nuage de Magellan à environ 160 000 années-lumière de la Terre, dans les constellations de la Dorade et de la Mensa, la nébuleuse de la Tarentule est la région de formation d'étoiles la plus productive de l'univers proche, abritant les étoiles les plus massives connues.

Les nuages ​​de gaz colorés de la nébuleuse contiennent des volutes fines et des amas de poussière sombre. Cette poussière est différente de la poussière domestique ordinaire, qui peut inclure des morceaux de terre, des cellules de peau, des cheveux et même du plastique. La poussière cosmique est souvent composée de carbone ou de molécules appelées silicates, qui contiennent du silicium et de l'oxygène. Les données de cette image font partie d'un programme d'observation qui vise à caractériser les propriétés de la poussière cosmique dans le Grand Nuage de Magellan et d'autres galaxies proches.

La poussière joue plusieurs rôles importants dans l’univers. Même si les grains de poussière individuels sont incroyablement minuscules, bien plus petits que la largeur d’un seul cheveu humain, les grains de poussière dans les disques autour des jeunes étoiles s’agglutinent pour former des grains plus gros et éventuellement des planètes. La poussière contribue également à refroidir les nuages de gaz afin qu’ils puissent se condenser en de nouvelles étoiles. La poussière joue même un rôle dans la fabrication de nouvelles molécules dans l’espace interstellaire, en permettant aux atomes individuels de se trouver et de se lier dans l’immensité de l’espace.

Fourni pra la NASA