La nébuleuse de la Flamme, située à environ 1 400 années-lumière de la Terre, est un foyer de formation d'étoiles vieux de moins d'un million d'années. À l'intérieur de la nébuleuse de la Flamme se trouvent des objets si petits que leur noyau ne sera jamais capable de fusionner de l'hydrogène comme des étoiles à part entière : les naines brunes.
Les naines brunes, souvent appelées « étoiles ratées », deviennent au fil du temps très sombres et beaucoup plus froides que les étoiles. Ces facteurs rendent l'observation des naines brunes avec la plupart des télescopes difficile, voire impossible, même à des distances cosmiques courtes du Soleil. Cependant, lorsqu'elles sont très jeunes, elles sont encore relativement plus chaudes et plus brillantes et donc plus faciles à observer malgré la poussière et le gaz denses et obscurcissants qui composent la nébuleuse de la Flamme dans ce cas.
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10 mars 2025
08 mars 2025
Image du jour : La nébuleuse de la Tête de Singe (Sh2-252), par Rodolphe Goldsztejn
Sh 2-224 (NGC 2174) dit la nébuleuse de la « Tête de Singe », se situe dans la constellation d'Orion. Elle est donc bien visible en hiver sous nos latitudes, son opposition est le 24 décembre, la veille de Noël. Sa forme est très évocatrice…
Sur cette image acquise avec des filtres RGB et Halpha, on distingue bien les petites nébulosités à l'arrière du « cou », peu souvent représentées dans les photos publiées. Cette astrophotographie de Rodolphe en LHaRGB a été publiée sur son site RodAstro, les détails d'acquisition étant visibles sur sa page AstroBin.
A noter que l'apparence de la nébuleuse est très différente quand on la photographie avec des filtres en bande étroite, comme par exemple sur Wikipédia.
Informations issues de Wikipédia :
NGC 2174 est une nébuleuse en émission située dans la constellation d'Orion. NGC 2174 est aussi appelée nébuleuse de la Tête de Singe. NGC 2174 a été découverte par l'astronome allemand Karl Christian Bruhns en 1857. Il est probable que cette nébuleuse ait été observée par l'astronome sicilien Giovanni Battista Hodierna avant l'an 1654.
NGC 2174 renferme l'amas ouvert NGC 2175 dont on connait la distance. Selon la base de données WEBDA, cet amas est à environ 1 627 pc (∼5 310 al) du système solaire. À cette distance, la taille maximale de la nébuleuse est d'environ 62 années-lumière.
La nature des objets NGC 2174 et NGC 2175 fait l'objet d'un débat. Plusieurs références consultées, presque toutes même, attribuent NGC 2174 à la nébuleuse et NGC 2175 à l’amas ouvert, mais historiquement ce serait une erreur selon le professeur Seligman. Selon ses recherches, il est certain que la description de NGC 2174 donnée par Stephan et rapportée dans le catalogue NGC par Dreyer ainsi que la position enregistrée par Stephan de cet objet correspond à un groupe d’étoiles situé dans la partie nord-ouest d’une nébulosité environnante. NGC 2174 serait donc l’amas ouvert de la nébuleuse NGC 2175.
A noter que l'apparence de la nébuleuse est très différente quand on la photographie avec des filtres en bande étroite, comme par exemple sur Wikipédia.
Informations issues de Wikipédia :
NGC 2174 est une nébuleuse en émission située dans la constellation d'Orion. NGC 2174 est aussi appelée nébuleuse de la Tête de Singe. NGC 2174 a été découverte par l'astronome allemand Karl Christian Bruhns en 1857. Il est probable que cette nébuleuse ait été observée par l'astronome sicilien Giovanni Battista Hodierna avant l'an 1654.
NGC 2174 renferme l'amas ouvert NGC 2175 dont on connait la distance. Selon la base de données WEBDA, cet amas est à environ 1 627 pc (∼5 310 al) du système solaire. À cette distance, la taille maximale de la nébuleuse est d'environ 62 années-lumière.
La nature des objets NGC 2174 et NGC 2175 fait l'objet d'un débat. Plusieurs références consultées, presque toutes même, attribuent NGC 2174 à la nébuleuse et NGC 2175 à l’amas ouvert, mais historiquement ce serait une erreur selon le professeur Seligman. Selon ses recherches, il est certain que la description de NGC 2174 donnée par Stephan et rapportée dans le catalogue NGC par Dreyer ainsi que la position enregistrée par Stephan de cet objet correspond à un groupe d’étoiles situé dans la partie nord-ouest d’une nébulosité environnante. NGC 2174 serait donc l’amas ouvert de la nébuleuse NGC 2175.
05 mars 2025
Image du jour : La nébuleuse « Rice Hat » Sh 2-224, par Rodolphe Goldsztejn (mise à jour)
La nébuleuse « Rice Hat », Sh 2-224, est un reste de supernova situé à environ 15 000 années-lumière. Elle se situe dans la constellation du Cocher. Sa forme de coquille s'étend d'environ 80 années-lumière.
Elle est totalement invisible dans un instrument d'amateur. Il a fallu plus de 20 heures de pose dans les canaux SHO pour pouvoir en extraire un signal exploitable et une dizaine d'heures supplémentaires sur les filtres en bande étroite, permettant de mieux faire ressortir le bleu de l’oxygène
Les détails d'acquisition de cette image à Brevans (près de Dole, dans le Jura) sont visibles sur le site AstroBin de Rodolphe.
Les détails d'acquisition de cette image à Brevans (près de Dole, dans le Jura) sont visibles sur le site AstroBin de Rodolphe.
Informations issues de Wikipédia :
Sh2-224 est un reste de supernova visible dans la constellation boréale du Cocher. Elle est située à 3,5° SSE de l'étoile brillante Capella, l'étoile dominante de la constellation. Sh2-224 est formé de deux filaments nébuleux faibles, dont le plus visible est celui du nord-ouest et s'étend sur 20' x 30' vers le centre de la source d'ondes radio, qui a plutôt des dimensions de 70' x 75'.
Étant à une déclinaison modérément nordique, son observation est facile surtout dans les régions de l'hémisphère nord où il est visible haut dans le ciel la plupart des nuits de l'année.
Sh2-224 est un reste de supernova visible dans la constellation boréale du Cocher. Elle est située à 3,5° SSE de l'étoile brillante Capella, l'étoile dominante de la constellation. Sh2-224 est formé de deux filaments nébuleux faibles, dont le plus visible est celui du nord-ouest et s'étend sur 20' x 30' vers le centre de la source d'ondes radio, qui a plutôt des dimensions de 70' x 75'.
Étant à une déclinaison modérément nordique, son observation est facile surtout dans les régions de l'hémisphère nord où il est visible haut dans le ciel la plupart des nuits de l'année.
L'objet a une forme inhabituelle, avec une structure en forme de coquille d'un rayon d'environ 25 parsecs, et interagit avec une cavité dans le milieu interstellaire à une température plus élevée que le milieu environnant, située dans la partie sud-ouest et en forme d'arc. Cette conformation suggère que le reste de supernova dans la direction sud-ouest est entré en contact avec la cavité, se déformant d'abord et interagissant avec cette structure, puis s'étendant à l'intérieur de celle-ci et créant une onde de propagation plus grande qui a émergé du côté opposé, créant ainsi la structure en forme d'arche visible dans la partie la plus à l'ouest, c'est-à-dire au-delà de la cavité.
La distance de la structure est estimée à 14 700 années-lumière du système solaire, dans une région périphérique du bras de Persée. Des études aux rayons X ont déterminé que la structure avait entre 13 000 et 24 000 ans.
04 mars 2025
Les Meilleurs Objets du Ciel Profond en Mars 2025
Mars est un mois spécial pour les passionnés du ciel profond car il marque le début de la saison des galaxies : de mars à mai, de nombreuses galaxies spectaculaires du ciel nocturne sont bien positionnées pour l'observation. Bien que les galaxies soient au centre de l'attention, plusieurs nébuleuses et amas d'étoiles brillants sont également visibles ce mois-ci.
Dans cet article du site StarWalk, sont explorés 14 objets magnifiques du ciel profond.
Dans cet article du site StarWalk, sont explorés 14 objets magnifiques du ciel profond.
03 mars 2025
Hubble capture une nouvelle image de la nébuleuse du Voile
Sur cette image prise par le télescope spatial Hubble de la NASA et de l'ESA, Hubble lève une fois de plus le voile sur un célèbre vestige de supernova, souvent photographié : la nébuleuse du Voile. Vestige d'une étoile environ 20 fois plus massive que le Soleil qui a explosé il y a environ 10 000 ans, la nébuleuse du Voile est située à environ 2 400 années-lumière de la Terre dans la constellation du Cygne. Les premières images de cette nébuleuse photogénique ont été prises par Hubble en 1994 et 1997, puis en 2015.
Cette vue combine des images prises avec trois filtres différents par la caméra à grand champ 3 du télescope Hubble, mettant en évidence les émissions des atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène. L'image ne montre qu'une petite fraction de la nébuleuse du Voile ; si vous pouviez voir la nébuleuse entière sans l'aide d'un télescope, elle serait aussi large que six pleines lunes placées côte à côte.
Bien que cette image capture la nébuleuse du Voile à un moment précis dans le temps, elle aide les chercheurs à comprendre comment le reste de la supernova évolue au fil des décennies. En combinant cet instantané avec les observations de Hubble de 1994, nous découvrirons le mouvement des nœuds et des filaments de gaz individuels sur cette période, améliorant ainsi notre compréhension de cette étonnante nébuleuse.
Fourni par la NASA
Cette vue combine des images prises avec trois filtres différents par la caméra à grand champ 3 du télescope Hubble, mettant en évidence les émissions des atomes d'hydrogène, de soufre et d'oxygène. L'image ne montre qu'une petite fraction de la nébuleuse du Voile ; si vous pouviez voir la nébuleuse entière sans l'aide d'un télescope, elle serait aussi large que six pleines lunes placées côte à côte.
Bien que cette image capture la nébuleuse du Voile à un moment précis dans le temps, elle aide les chercheurs à comprendre comment le reste de la supernova évolue au fil des décennies. En combinant cet instantané avec les observations de Hubble de 1994, nous découvrirons le mouvement des nœuds et des filaments de gaz individuels sur cette période, améliorant ainsi notre compréhension de cette étonnante nébuleuse.
Fourni par la NASA
23 février 2025
Image du jour : IC 443 (la Méduse), par Rodolphe Goldsztejn
Prise de vue faite depuis Brevans (près de Dole dans le Jura) sur 3 courtes nuits entre fin décembre et mi-février, puis traitements sous Pixinsight, par Rodolphe et publiée sur son site AstroBin ainsi que sur son site Rod Astro : Magnifique !
Selon Rodolphe, "Propus, la plus grosse étoile au sommet du champ, était un défi à garder sous contrôle car elle est si brillante que son halo submergeait littéralement tous les détails de la nébuleuse" ; ce rendu "a été principalement le fruit d'un travail créatif".
Quelques informations sur IC433 :
- Wikipédia
Selon Rodolphe, "Propus, la plus grosse étoile au sommet du champ, était un défi à garder sous contrôle car elle est si brillante que son halo submergeait littéralement tous les détails de la nébuleuse" ; ce rendu "a été principalement le fruit d'un travail créatif".
Quelques informations sur IC433 :
- Wikipédia
- Description de la nébuleuse IC433, en particulier concernant les couleurs indiquant les composants chimiques majoritaires quant à son observation en astrophotographie
Back to the Basics : le principaux catalogues d'objets célestes
Le document accessible ici fournit une liste des principaux catalogues d'objets célestes, chacun ayant des critères spécifiques selon le type d'objet (galaxies, nébuleuses, amas, étoiles, exoplanètes, etc.).
A noter que la classification en NGC ou IC des objets célestes n’est pas directement liée à l’astrophotographie, mais plutôt à l’époque et aux conditions de découverte des objets. Cependant, beaucoup
d’objets IC sont trop faibles pour l’observation visuelle, ce qui fait que l’astrophotographie joue un rôle clé dans leur étude et leur mise en valeur.
17 février 2025
Image du Jour : Un bouquet stellaire
Cette image composite contient l'image en rayons X la plus profonde jamais réalisée de la spectaculaire région de formation d'étoiles appelée 30 Doradus ou Nébuleuse de la Tarentule. En combinant les données en rayons X de l'observatoire à rayons X Chandra de la NASA (bleu et vert) avec les données optiques du télescope spatial Hubble de la NASA (jaune) et les données radio du grand réseau millimétrique/submillimétrique d'Atacama (orange), cet arrangement stellaire prend vie.
Fourni par la NASA
Fourni par la NASA
14 février 2025
Hubble capture un paysage nuageux cosmique
L'univers est un endroit poussiéreux, comme le montre cette image du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA montrant des nuages tourbillonnants de gaz et de poussière près de la nébuleuse de la Tarentule. Située dans le Grand Nuage de Magellan à environ 160 000 années-lumière de la Terre, dans les constellations de la Dorade et de la Mensa, la nébuleuse de la Tarentule est la région de formation d'étoiles la plus productive de l'univers proche, abritant les étoiles les plus massives connues.
Les nuages de gaz colorés de la nébuleuse contiennent des volutes fines et des amas de poussière sombre. Cette poussière est différente de la poussière domestique ordinaire, qui peut inclure des morceaux de terre, des cellules de peau, des cheveux et même du plastique. La poussière cosmique est souvent composée de carbone ou de molécules appelées silicates, qui contiennent du silicium et de l'oxygène. Les données de cette image font partie d'un programme d'observation qui vise à caractériser les propriétés de la poussière cosmique dans le Grand Nuage de Magellan et d'autres galaxies proches.
La poussière joue plusieurs rôles importants dans l’univers. Même si les grains de poussière individuels sont incroyablement minuscules, bien plus petits que la largeur d’un seul cheveu humain, les grains de poussière dans les disques autour des jeunes étoiles s’agglutinent pour former des grains plus gros et éventuellement des planètes. La poussière contribue également à refroidir les nuages de gaz afin qu’ils puissent se condenser en de nouvelles étoiles. La poussière joue même un rôle dans la fabrication de nouvelles molécules dans l’espace interstellaire, en permettant aux atomes individuels de se trouver et de se lier dans l’immensité de l’espace.
Fourni pra la NASA
22 janvier 2025
Image du jour : IC 1396 (Trompe d’éléphant), par Rodolphe Goldsztejn
IC 1396 (la nébuleuse de la Trompe d’éléphant) se situe dans la constellation Céphée, à environ 2 400 années-lumière.
21 janvier 2025
Image du jour : NGC 896 – Nébuleuse de la tête de Poisson, par Rodolphe Goldsztejn
Voici la nébuleuse de la “Tête de Poisson” (NGC 896) située dans la constellation de Cassiopée tout à gauche de la figure du “W”. Il s’agit d’une composition en bande étroite, avec les étoiles en vraies couleurs RGB.
La capture a été réalisée sur 3 nuits depuis le 11 janvier 2025, avec une Lune très présente. Au total, 15 heures d’intégration. La combinaison (arbitraire) complexe des couleurs a été faite grâce à la palette dite de “Hubble” (*).
La capture a été réalisée sur 3 nuits depuis le 11 janvier 2025, avec une Lune très présente. Au total, 15 heures d’intégration. La combinaison (arbitraire) complexe des couleurs a été faite grâce à la palette dite de “Hubble” (*).
(*)
- Explication de la palette de Hubble en astrophotographie
- Explications de Bastien Foucher sur Astrophotographie en palette « Hubble » (1/2) et (2/2)
- Explications de Bastien Foucher sur Astrophotographie en palette « Hubble » (1/2) et (2/2)
15 janvier 2025
Image du jour : la nébuleuse du Cœur, par Rodolphe Goldsztejn
Réalisée le 14/01/2025, à Brevans près de Dole : la nébuleuse du Cœur (Sh 2-190, ou IC 1805) située dans la constellation de Cassiopée, en bande étroite, avec un total de 6h45 de pose, alors que la phase moyenne de la Lune était de 99.63 % ! Impressionnant !
08 janvier 2025
Image du jour : Sh 2-236/IC 410, la nébuleuse des Têtards dans la constellation du Cocher, par Rodolphe Goldsztejn
Sh 2-236/IC 410, la nébuleuse des Têtards dans la constellation du Cocher, dont les deux filaments gazeux ou de poussière rappellent en effet la forme de têtards.
Prise dans la région de Dole fin novembre 2024, lors de la seule nuit claire depuis bien longtemps, avec une lunette de 130mm de diamètre. Près de 8h30 de poses cumulées sur une seule nuit, ce qui suffit pour bien rendre compte des détails.
Les couleurs sont arbitraires (sauf celles des étoiles). En effet, des filtres à bande étroite ont été utilisés pour saisir les émissions lumineuses dues à l'hydrogène, le soufre et l'oxygène ionisés ; la couleur des filtres est ensuite transposée en rouge, vert et bleu pour les rendre visibles par l'œil humain. C'est la technique utilisée pour les images prises par le satellite Hubble notamment.
Les couleurs sont arbitraires (sauf celles des étoiles). En effet, des filtres à bande étroite ont été utilisés pour saisir les émissions lumineuses dues à l'hydrogène, le soufre et l'oxygène ionisés ; la couleur des filtres est ensuite transposée en rouge, vert et bleu pour les rendre visibles par l'œil humain. C'est la technique utilisée pour les images prises par le satellite Hubble notamment.
09 décembre 2024
Que signifie le nom d'une nébuleuse ?
Voyez-vous un renard joueur, une hyène furtive ou… une tête de poulet ? Situé dans la constellation du Centaure, ce nuage de gaz fait partie de la nébuleuse géante du Poulet Courant. Certains y voient la tête du poulet, d'autres voient l'arrière-train du poulet.
Mais même si les scientifiques aiment donner des noms amusants aux nébuleuses, ils ne sont souvent pas très propices à une communication claire dans un domaine international comme l’astronomie. C’est pourquoi cette nébuleuse est officiellement connue sous deux noms qui sonnent, disons… un peu moins funky.
En 1955, l'astronome australien Colin Stanley Gum a inventorié 84 nébuleuses en émission dans le ciel austral : le catalogue Gum. Celle-ci est connue, de manière assez sèche, sous le nom de Gum 40. Bien avant Gum, en 1888, l'astronome danois John Louis Emil Dreyer avait déjà compilé l'ambitieux New General Catalogue of Nebulae and Clusters of Stars (NGC), un index de 7840 objets astronomiques tels que des galaxies, des amas d'étoiles et des nébuleuses en émission comme celle-ci. Dreyer a ensuite ajouté deux Index Catalogues (IC) à son travail, décrivant 5386 autres objets célestes. Cette nébuleuse a été étiquetée IC 2872. Le NGC est toujours utilisé aujourd'hui : il a reçu sa dernière mise à jour en 2019, avec 13 957 nouveaux objets.
Cette image d'IC 2872, ou Gum 40, la tête de poulet ou quel que soit le surnom que vous souhaitez lui donner, a été prise par le télescope VLT Survey Telescope ( VST ), hébergé à l'observatoire Paranal de l'ESO au Chili. À mesure que les télescopes et les instruments s'améliorent, de plus en plus d'objets du ciel profond sont découverts, de sorte que les listes et les catalogues ne seront jamais complets. Mais cela ne devrait pas nous empêcher d'essayer de les compiler, ou d'inventer des surnoms amusants, n'est-ce pas ?
Crédit: Équipe ESO/VPHAS+.
Mais même si les scientifiques aiment donner des noms amusants aux nébuleuses, ils ne sont souvent pas très propices à une communication claire dans un domaine international comme l’astronomie. C’est pourquoi cette nébuleuse est officiellement connue sous deux noms qui sonnent, disons… un peu moins funky.
En 1955, l'astronome australien Colin Stanley Gum a inventorié 84 nébuleuses en émission dans le ciel austral : le catalogue Gum. Celle-ci est connue, de manière assez sèche, sous le nom de Gum 40. Bien avant Gum, en 1888, l'astronome danois John Louis Emil Dreyer avait déjà compilé l'ambitieux New General Catalogue of Nebulae and Clusters of Stars (NGC), un index de 7840 objets astronomiques tels que des galaxies, des amas d'étoiles et des nébuleuses en émission comme celle-ci. Dreyer a ensuite ajouté deux Index Catalogues (IC) à son travail, décrivant 5386 autres objets célestes. Cette nébuleuse a été étiquetée IC 2872. Le NGC est toujours utilisé aujourd'hui : il a reçu sa dernière mise à jour en 2019, avec 13 957 nouveaux objets.
Cette image d'IC 2872, ou Gum 40, la tête de poulet ou quel que soit le surnom que vous souhaitez lui donner, a été prise par le télescope VLT Survey Telescope ( VST ), hébergé à l'observatoire Paranal de l'ESO au Chili. À mesure que les télescopes et les instruments s'améliorent, de plus en plus d'objets du ciel profond sont découverts, de sorte que les listes et les catalogues ne seront jamais complets. Mais cela ne devrait pas nous empêcher d'essayer de les compiler, ou d'inventer des surnoms amusants, n'est-ce pas ?
Crédit: Équipe ESO/VPHAS+.
31 octobre 2024
Une nouvelle image de l'ESO révèle un loup noir dans le ciel
À l'occasion d'Halloween, l'Observatoire Européen Austral (ESO) révèle cette image spectaculaire d'une nébuleuse sombre qui crée l'illusion d'une silhouette de loup sur une toile de fond cosmique colorée. Surnommée à juste titre la nébuleuse du loup noir, elle a été capturée dans une image de 283 millions de pixels par le VLT Survey Telescope (VST) de l'Observatoire de Paranal de l'ESO au Chili.
Située dans la constellation du Scorpion, près du centre de la Voie lactée, la nébuleuse du Loup noir se trouve à environ 5300 années-lumière de la Terre. Cette image occupe une surface dans le ciel équivalente à quatre pleines lunes, mais elle fait en réalité partie d'une nébuleuse encore plus grande appelée Gum 55. Si vous regardez bien, le loup pourrait même être un loup-garou, ses mains étant prêtes à attraper les passants sans méfiance...
Lire la suite sur le site de l'ESO avec plus de clichés
Située dans la constellation du Scorpion, près du centre de la Voie lactée, la nébuleuse du Loup noir se trouve à environ 5300 années-lumière de la Terre. Cette image occupe une surface dans le ciel équivalente à quatre pleines lunes, mais elle fait en réalité partie d'une nébuleuse encore plus grande appelée Gum 55. Si vous regardez bien, le loup pourrait même être un loup-garou, ses mains étant prêtes à attraper les passants sans méfiance...
Lire la suite sur le site de l'ESO avec plus de clichés
28 août 2024
Starlink : une désintégration spectaculaire dans l'atmosphère illustre l'empreinte du réseau des satellites d'Elon Musk sur le ciel nocturne
Ce phénomène lumineux a été vu en France, en Suisse, au nord de l'Italie et au sud de l'Allemagne... Les mégaconstellations de satellites comme Starlink posent de sérieux problèmes pour l'observation astronomique, en créant une pollution lumineuse qui perturbe les recherches scientifiques.
Hier soir, le spectacle était dans le ciel. De nombreux internautes ont posté sur les réseaux sociaux les images de ce qui ressemblait à la rentrée dans l'atmosphère d'une "météorite", a-t-il souvent été écrit. Il s'avère que cela n'en était pas un.
Le satellite Starlink-2382
L'astrophysicien et vulgarisateur scientifique Jonathan McDowell (du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, un centre de recherche en astronomie et en astrophysique situé à Cambridge, Massachusetts, États-Unis) l'a aussi expliqué sur X (anciennement Twitter) : il s'agit du satellite Starlink-2382, visible lors de sa rentrée (et sa destruction) dans l'atmosphère terrestre.
Mémorable, ce spectacle du 27 août 2024 ? Sans doute, mais aussi de nature à se répéter. Les satellites du réseau d'Elon Musk génèrent une pollution optique qui entrave le travail des astrophysiciens. Ces "graffitis" de lumière gênent l'observation des cieux et font que les temps d'observation du ciel sont considérablement augmentés.
Un ciel "sombre et calme"
Effectivement, les chercheurs ont besoin d'un ciel très sombre pour détecter des objets astronomiques de faible luminosité comme les galaxies lointaines, les nébuleuses, ou les exoplanètes. La lumière artificielle disperse des photons supplémentaires dans l'atmosphère terrestre, qui peuvent pénétrer dans les télescopes, créant du bruit et des interférences dans les données. Celles-ci complexifient la collecte de données fiables.
Les scientifiques s'en sont émus publiquement, à plusieurs reprises, sans toujours trouver un écho satisfaisant à leurs récriminations. Or non seulement SpaceX prévoit à terme un réseau de 12.000 satellites, mais en plus les projets de mégaconstellations pullulent (OneWeb, le Kuiper de Jeff Bezos, etc.). Ces réseaux sont constitués de satellites à faible durée de vie, destinés à disparaître régulièrement dans l'atmosphère à l'instar de Starlink-2382, pour être remplacés par de nouveaux. Or leur lancement, par grappe, est aussi la source d'une pollution lumineuse...
La science a pourtant besoin d'un ciel "sombre et calme". Ainsi, en 2022, les astrophysiciens ont porté la question à l'ONU, via le Comité des Nations Unies sur les utilisations pacifiques de l'espace, pour discuter de la protection du ciel nocturne. Trois organisations scientifiques ont présenté des actions pour limiter la pollution spatiale, tandis qu'un nouveau centre a été créé pour dialoguer avec l'industrie et protéger l'observation des cieux.
(c) Olivier Lascar - Sciences & Avenir (Extraits)
Hier soir, le spectacle était dans le ciel. De nombreux internautes ont posté sur les réseaux sociaux les images de ce qui ressemblait à la rentrée dans l'atmosphère d'une "météorite", a-t-il souvent été écrit. Il s'avère que cela n'en était pas un.
Le satellite Starlink-2382
C'est ce qu'ont confirmé différents observateurs, comme l'agence gouvernementale allemande BBK, responsable de la protection civile et de la gestion des catastrophes, mise en alerte par les témoignages d'observateurs allemands vivant dans l'Etat du Bade-Wurtemberg, à la frontière avec la Suisse.
L'astrophysicien et vulgarisateur scientifique Jonathan McDowell (du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, un centre de recherche en astronomie et en astrophysique situé à Cambridge, Massachusetts, États-Unis) l'a aussi expliqué sur X (anciennement Twitter) : il s'agit du satellite Starlink-2382, visible lors de sa rentrée (et sa destruction) dans l'atmosphère terrestre.
Mémorable, ce spectacle du 27 août 2024 ? Sans doute, mais aussi de nature à se répéter. Les satellites du réseau d'Elon Musk génèrent une pollution optique qui entrave le travail des astrophysiciens. Ces "graffitis" de lumière gênent l'observation des cieux et font que les temps d'observation du ciel sont considérablement augmentés.
Un ciel "sombre et calme"
Effectivement, les chercheurs ont besoin d'un ciel très sombre pour détecter des objets astronomiques de faible luminosité comme les galaxies lointaines, les nébuleuses, ou les exoplanètes. La lumière artificielle disperse des photons supplémentaires dans l'atmosphère terrestre, qui peuvent pénétrer dans les télescopes, créant du bruit et des interférences dans les données. Celles-ci complexifient la collecte de données fiables.
Les scientifiques s'en sont émus publiquement, à plusieurs reprises, sans toujours trouver un écho satisfaisant à leurs récriminations. Or non seulement SpaceX prévoit à terme un réseau de 12.000 satellites, mais en plus les projets de mégaconstellations pullulent (OneWeb, le Kuiper de Jeff Bezos, etc.). Ces réseaux sont constitués de satellites à faible durée de vie, destinés à disparaître régulièrement dans l'atmosphère à l'instar de Starlink-2382, pour être remplacés par de nouveaux. Or leur lancement, par grappe, est aussi la source d'une pollution lumineuse...
La science a pourtant besoin d'un ciel "sombre et calme". Ainsi, en 2022, les astrophysiciens ont porté la question à l'ONU, via le Comité des Nations Unies sur les utilisations pacifiques de l'espace, pour discuter de la protection du ciel nocturne. Trois organisations scientifiques ont présenté des actions pour limiter la pollution spatiale, tandis qu'un nouveau centre a été créé pour dialoguer avec l'industrie et protéger l'observation des cieux.
(c) Olivier Lascar - Sciences & Avenir (Extraits)
Regarder la vidéo du site YouTube StarDust sur le sujet... (Merci à Jody pour l'indication).
11 août 2024
L'univers exposé : les puissants instruments qui nous permettent d'observer le cosmos
la Terre traverse en ce moment une pluie de météores. Mais en astronomie, l’œil humain est un outil très limité et des instruments de plus en plus performants permettent de scruter toujours plus profondément le cosmos et de remonter toujours plus loin dans le temps, apportant un nouvel éclairage sur les origines de l’univers.
Aujourd'hui, les scientifiques sont capables d'observer une exoplanète en orbite autour de son étoile, une galaxie, voire l'univers tout entier.
Lire l'article sur notre Blog
Aujourd'hui, les scientifiques sont capables d'observer une exoplanète en orbite autour de son étoile, une galaxie, voire l'univers tout entier.
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25 juillet 2024
Découverte d'une source de rayons gamma très énergétiques au coeur de la nébuleuse de la Tarentule
La nébuleuse de la Tarentule, située dans le Grand Nuage de Magellan, est connue pour sa forte activité de formation d'étoiles. En son centre se trouve le jeune amas d'étoiles massives R136, qui fournit une grande partie de l'énergie qui fait briller la nébuleuse. La collaboration internationale H.E.S.S vient de découvrir que cet amas d’étoiles produit également une forte émission de rayons gamma très énergétiques.
26 juin 2024
L'étoile des Piliers de la Création dans une nouvelle visualisation des télescopes Hubble et Webb de la NASA
La NASA a publié une nouvelle visualisation 3D de ces imposantes structures célestes à l'aide des données des télescopes spatiaux Hubble et James Webb de la NASA. Il s'agit du film multi-longueurs d'onde le plus complet et le plus détaillé à ce jour sur ces nuages qui donnent naissance à des étoiles.
Rendus célèbres en 1995 par le télescope spatial Hubble de la NASA, les piliers de la création situés au cœur de la nébuleuse de l'Aigle ont captivé l'imagination du monde entier par leur beauté éthérée et saisissante.
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Rendus célèbres en 1995 par le télescope spatial Hubble de la NASA, les piliers de la création situés au cœur de la nébuleuse de l'Aigle ont captivé l'imagination du monde entier par leur beauté éthérée et saisissante.
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20 juin 2024
Une nouvelle image saisissante de Webb montrant l'alignement des jets bipolaires confirme les théories de la formation d'étoiles
Pour la première fois, un phénomène que les astronomes espéraient depuis longtemps imager directement a été capturé par la caméra proche infrarouge (NIRCam) du télescope spatial James Webb NASA/ESA/CSA. Dans cette superbe image de la nébuleuse du Serpens, la découverte se situe dans la zone nord de cette jeune région de formation d'étoiles proche.
Les astronomes ont découvert un groupe intrigant d’écoulements protostellaires, formés lorsque des jets de gaz crachés par des étoiles nouveau-nées entrent en collision avec du gaz et de la poussière proches à grande vitesse. Généralement, ces objets ont diverses orientations au sein d’une même région. Ici, cependant, ils sont tous inclinés dans la même direction, au même degré, comme la neige fondante qui tombe pendant une tempête.
Les astronomes ont découvert un groupe intrigant d’écoulements protostellaires, formés lorsque des jets de gaz crachés par des étoiles nouveau-nées entrent en collision avec du gaz et de la poussière proches à grande vitesse. Généralement, ces objets ont diverses orientations au sein d’une même région. Ici, cependant, ils sont tous inclinés dans la même direction, au même degré, comme la neige fondante qui tombe pendant une tempête.
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