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24 septembre 2024

Les recherches se multiplient à la Station spatiale internationale

À la Station spatiale internationale, les chercheurs font des progrès dans tous les domaines, des sciences de la Terre aux propriétés chimiques.

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21 septembre 2024

Une deuxième "lune" autour de la Terre... ?

La Terre va avoir une deuxième Lune. C’est prévu pour le 29 septembre, d’après les calculs des astronomes : un astéroïde va se mettre en orbite autour de la Terre pour deux mois. Il ne sera pas visible – trop petit. Mais techniquement ce sera une deuxième lune.
 
Lire ou écouter l'article de Franceinfo ou lire l'article de l'American Astronomical Society (demander au navigateur Internet de traduire en français).

17 septembre 2024

Sentinel-2C livre des premières images époustouflantes

Moins de deux semaines après sa mise en orbite, Sentinel-2C a livré ses premières images. Ces vues spectaculaires de la Terre offrent un avant-goût des données que ce nouveau satellite fournira à Copernicus, le programme européen d'observation de la Terre de premier plan.

Le troisième satellite Copernicus Sentinel-2 a été lancé depuis le port spatial de l'Europe en Guyane française à bord de la dernière fusée Vega le 5 septembre à 03h50 CEST (4 septembre 22h50 heure locale). Comme ses frères et sœurs, Sentinel-2A et Sentinel-2B, le satellite embarque un imageur multispectral qui prend des images haute résolution des terres, des îles et des eaux intérieures et côtières de la Terre depuis son altitude orbitale de 786 km.
À peine une semaine après son lancement, Sentinel-2C a acquis un riche ensemble initial d’images à travers le monde, qui ont été traitées par le segment terrestre Copernicus. L'une des premières images montre une vue dégagée de Séville et de ses environs, dans le sud de l'Espagne. Séville, capitale de l'Andalousie, est située sur le fleuve Guadalquivir, l'un des plus longs fleuves d'Espagne. Séville assure la présidence de la Communauté de villes Ariane 2024 et abrite le siège de l'Agence spatiale espagnole. 

Informations sur le site de l'ESA (demander au navigateur Internet de traduite en français)

16 septembre 2024

La Terre aurait pu avoir un système d'anneaux il y a 466 millions d'années

Une découverte qui remet en question notre compréhension de l'histoire ancienne de la Terre : des chercheurs ont trouvé des preuves suggérant que la Terre aurait pu avoir un système d'anneaux qui s'est formé il y a environ 466 millions d'années, au début d'une période de bombardement de météorites inhabituellement intense connue sous le nom de pic d'impact de l'Ordovicien.
Cette hypothèse surprenante est issue de reconstitutions de la tectonique des plaques de l'Ordovicien, qui relèvent la position de 21 cratères d'impact d'astéroïdes. Tous ces cratères sont situés à moins de 30 degrés de l'équateur, alors que plus de 70 % de la croûte continentale terrestre se trouve en dehors de cette région, une anomalie que les théories conventionnelles ne peuvent expliquer.

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11 septembre 2024

Le télescope solaire Daniel K. Inouye produit ses premières cartes du champ magnétique de la couronne solaire

Le télescope solaire Daniel K. Inouye, le télescope solaire le plus puissant du monde, exploité par l'Observatoire solaire national (NSO) de la NSF, a réalisé une avancée majeure en physique solaire en produisant avec succès ses premières cartes détaillées des champs magnétiques coronaux du Soleil.

Cette étape importante, dirigée par le Dr Tom Schad, astronome associé de la NSO, a été publiée dans Science Advances et promet d'améliorer notre compréhension de l'atmosphère du soleil et de la façon dont ses conditions changeantes conduisent à des impacts sur la société terrestre dépendante de la technologie.

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08 septembre 2024

Un vent de tempête solaire souffle sur la Terre

Depuis plusieurs mois, notre planète est confrontée à une intense activité éruptive en provenance du Soleil. Ce phénomène, à l’origine des aurores polaires qui ont récemment illuminé le ciel européen, peut aussi perturber certains secteurs industriels. Pour mieux anticiper ces tempêtes solaires, les scientifiques tentent de développer une véritable météorologie de l’espace.
Lire l'article dans le Journal du CNRS (lire d'accès)

28 août 2024

Des scientifiques découvrent un champ électrique global recherché depuis longtemps sur Terre

En utilisant des observations effectuées à partir d'une fusée suborbitale de la NASA, une équipe internationale de scientifiques a réussi, pour la première fois, à mesurer un champ électrique planétaire considéré comme aussi fondamental pour la Terre que sa gravité et ses champs magnétiques.

Il y a plus de 60 ans, les scientifiques ont émis l'hypothèse que ce champ électrique ambipolaire était à l'origine de la capacité de l'atmosphère de notre planète à s'échapper au-dessus des pôles Nord et Sud de la Terre. Les mesures effectuées par la fusée Endurance de la NASA ont confirmé l'existence du champ ambipolaire et quantifié sa force, révélant son rôle dans l'échappement atmosphérique et dans le façonnement de notre ionosphère (une couche de la haute atmosphère) de manière plus générale.

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22 août 2024

La mission Juice a réussi son survol de la Lune puis de la Terre

La sonde interplanétaire Juice a croisé le couple Terre-Lune, dont elle s’est servie pour infléchir sa trajectoire en direction de Jupiter et ses lunes, qu’elle doit atteindre en 2031.
C’était une petite première dans l’histoire de l’exploration spatiale : recourir à l’attraction gravitationnelle de la Lune puis de la Terre pour manœuvrer et accélérer dans l’espace. La sonde européenne Juice l’a réalisée avec succès les 19 et 20 août 2024. En passant à 700 km de la surface de la Lune dans un premier temps, puis 7000 km au-dessus de l’Asie de l’océan Pacifique, Juice a d’abord augmenté sa vitesse par rapport au Soleil (autour duquel elle tourne comme les planètes) de 3240 km/h. Puis elle l’a réduite de 17280 km/h auprès de la Terre, infléchissant sa trajectoire vers le l’intérieur du Système solaire.

Communément employées dans l’exploration spatiale, ces manœuvres d’assistance gravitationnelle permettent aux sondes d’économiser du carburant. Entre 100 et 150 kg dans le cas présent. En route vers Mercure, la sonde Bepi-Colombo procède de façon similaire.

En plus des photos du survol partagées par l’ESA, l’association allemande de radioamateurs AMSAT-DL et l’observatoire de Bochum sont parvenus à recevoir des images émises par Juice. Grâce aux données reçues par l’antenne de 20 m de diamètre de l’observatoire de Bochum, un film du survol de la Lune a été publié.
Trois autres manœuvres à venir

Initialement lancé à quelque 90 000 km/h par l’avant-dernière Ariane 5 le 14 avril 2023, le vaisseau atteindra sa cible Jupiter en 2031. Avant d’y parvenir, Juice doit bénéficier à nouveaux de trois assistances gravitationnelles. Auprès de Vénus en août 2025, puis la Terre deux fois en septembre 2026 et janvier 2029. Une fois placée en orbite autour de Jupiter, ce sont les lunes glacées auxquelles Juice s’intéressera. Avec un intérêt particulier porté à Ganymède, que Juice survolera douze fois, en tant qu’unique lune du Système solaire à générer son propre champ magnétique. L’exploration d’Europe (2 survols) et de Callisto (21 survols) est également programmée.

(c) Guillaume Langin, Ciel & Espace. 

 Lire aussi le bel article du Monde (réservé aux abonnés, offert ici)

19 août 2024

Un nouveau satellite démontre la puissance de l'IA pour l'observation de la Terre

Φsat-2 , le cubesat révolutionnaire de l'ESA conçu pour révolutionner l'observation de la Terre grâce à l'intelligence artificielle, a été lancé.

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31 juillet 2024

La planète Terre en mutation

Depuis plus de 50 ans, les satellites de la NASA fournissent des données sur la terre, l'eau, l'air, la température et le climat de la Terre. 

Le Centre d'information sur la Terre de la NASA permet aux visiteurs de voir comment notre planète évolue dans six domaines clés : l'élévation du niveau de la mer et les impacts sur les côtes, la santé et la qualité de l'air, les incendies de forêt, les gaz à effet de serre, l'énergie durable et l'agriculture.

Visite du site earth.gov (demander au navigateur Internet de traduire en français)

03 juillet 2024

Une nouvelle étude montre que de mystérieuses explosions de particules solaires peuvent dévaster la couche d'ozone, baignant la Terre de radiations pendant des années

Les aurores boréales remarquables du début du mois de mai dernier ont démontré la puissance des radiations émises par les tempêtes solaires, mais il arrive que le soleil fasse quelque chose de bien plus destructeur. Connues sous le nom d'« événements de particules solaires », ces explosions de protons provenant directement de la surface du soleil peuvent être projetées dans l'espace comme un projecteur.
Les données montrent que la Terre est frappée tous les mille ans environ par un événement extrême de particules solaires, qui pourrait causer de graves dommages à la couche d’ozone et augmenter les niveaux de rayonnement ultraviolet (UV) à la surface.

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28 juin 2024

EarthCARE révèle les secrets intérieurs des nuages

Moins d'un mois après son lancement, le satellite EarthCARE de l'ESA a renvoyé la première image d'un de ses instruments – une image qui, pour la première fois depuis l'espace, dévoile la structure interne et la dynamique des nuages.
Cette première image remarquable, capturée par le radar du satellite de profilage des nuages, offre un simple aperçu du plein potentiel de l'instrument une fois qu'il sera entièrement calibré. EarthCARE comprend quatre instruments sophistiqués qui ont été conçus pour fonctionner en harmonie afin d'apporter un nouvel éclairage sur le rôle que jouent les nuages et les aérosols dans le réchauffement et le refroidissement de l'atmosphère terrestre, contribuant ainsi à une meilleure compréhension du changement climatique.

Lire l'article sur notre Blog (rappels : articles de notre Blog sur la Mission d'EarthCare et sur le lancement du satellite).

15 juin 2024

Une étape importante dans la modélisation numérique de la Terre

Destination Terre est désormais en ligne ! Lancé le 10 juin lors d'une cérémonie au centre de supercalculateurs EuroHPC LUMI à Kajaani, en Finlande, Destination Earth fournit des informations sans précédent sur la complexité de notre planète pour faire progresser l'adaptation au changement climatique et la modélisation de la résilience environnementale.
Tirant parti des technologies de jumeau numérique les plus avancées, de l'analyse de données et de l'IA, ainsi que des investissements et avancées récents en matière de calcul haute performance, Destination Earth offre des niveaux de précision, de résolution et d'interactivité sans précédent, permettant aux utilisateurs d'explorer comment le système Terre évoluera sous différentes conditions. des scénarios « et si » pour plusieurs décennies à venir.

Lire l'article sur notre Blog

29 mai 2024

EarthCARE lancé pour étudier le rôle des nuages ​​et des aérosols dans le climat terrestre

Le satellite EarthCARE de l'ESA, sur le point de révolutionner notre compréhension de la manière dont les nuages et les aérosols affectent notre climat, a été lancé le 29 mai à bord d'une fusée Falcon 9 depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.

Alors que la crise climatique se resserre de plus en plus, Earth Cloud Aerosol and Radiation Explorer, ou EarthCARE en abrégé, fournira bientôt des informations cruciales pour jeter un nouvel éclairage sur les interactions complexes entre les nuages, les aérosols et les rayonnements dans l'atmosphère terrestre.
Lire l'article sur notre Blog et aussi l'article de Sciences & Avenir (en accès libre)

23 mai 2024

Douze pays signent la Charte Zéro Débris

Douze pays ont signé aujourd'hui la Charte Zéro Débris lors du Conseil spatial ESA/UE, consolidant ainsi leur engagement en faveur de la durabilité à long terme des activités humaines en orbite terrestre. Outre les 12 pays, l'Agence spatiale européenne a également signé la Charte Zéro Débris en tant qu'organisation internationale (OIG).
La Charte Zéro Débris est un effort de premier plan visant à devenir neutre en matière de débris dans l'espace d'ici 2030, dévoilé lors du sommet spatial de l'ESA à Séville en novembre 2023.

Lire l'article sur notre Blog

15 mai 2024

L’IA dans l’observation de la Terre à l'ESA

Le lancement prochain de la mission Φsat-2 est un excellent exemple du travail pionnier réalisé par l’ESA dans le domaine de l’IA pour l’observation de la Terre.
Mais lorsqu’il s’agit d’IA, les espoirs et les craintes sont à parts égales. Dans cette interview, Rochelle Schneider de l'ESA remet les pendules à l'heure sur la manière dont cette technologie transformationnelle améliore l'accès à des informations cruciales sur l'état et l'avenir de notre planète.

Le succès des outils d’IA générative comme ChatGPT a soulevé de nouvelles questions sur ce qui nous attend si la puissance et les capacités de l’IA continuent de croître.

Heureusement, des conférences telles que AI For Good , auxquelles l'ESA participe souvent, démontrent qu'au lieu de causer du tort, l'IA a un impact très positif sur la société et le développement durable.

Lire sur notre Blog l'interview d'une experte en apprentissage automatique, Rochelle Schneider, responsable des applications IA du Φ-lab de l'ESA.

13 mai 2024

Là où commence la météo spatiale

Les effets de la météo spatiale s'étendent à l'ensemble de notre système solaire, mais il s'agit ici d'une simulation du point où tout commence : l'émergence soudaine et violente d'une « corde de flux » hors du champ magnétique du Soleil, dans le vent solaire. Au cours de ce processus, les cordes de flux peuvent amener des millions de tonnes de plasma de la surface solaire à être libérées dans l'espace, ce qu'on appelle une éjection de masse coronale (CME).

Cette simulation de corde de flux a été réalisée à l'aide de l'un des nombreux modèles disponibles via le Virtual Space Weather Modelling Centre de l'ESA , utilisés par les prévisionnistes et les chercheurs en météorologie spatiale
Cette simulation a été réalisée à l'aide du modèle coronal « magnétohydrodynamique » (MHD) COCONUT – développé par une équipe de la Katholieke Universiteit Leuven et récemment présenté dans Astronomy and Astrophysics. Il simule les moments initiaux d'une éjection de masse coronale (CME) dans une représentation MHD réaliste de la couronne solaire et du vent dérivée des magnétogrammes observés, avec des résultats correspondant à la dynamique CME établie.

Les CME sont les processus éruptifs les plus importants de notre système solaire. Ils peuvent accélérer vers l’extérieur à des vitesses de plusieurs centaines de kilomètres par seconde ou plus. S'ils s'alignent avec la Terre, l'environnement magnétique de notre planète est à son tour modifié, ce qui pourrait affecter les satellites en orbite et les infrastructures électriques et de communication au sol.

Tout comme les prévisions météorologiques terrestres, la prévision météorologique spatiale repose sur l’intégration de données d’observation dans des modèles logiciels détaillés. Le défi dans le cas de la météo spatiale est que les modèles doivent couvrir l'ensemble du système solaire, en commençant – comme on le voit ici – juste au-dessus de la surface du Soleil, jusqu'à l'héliosphère plus large et en couvrant les CME et les interactions avec le champ magnétique de la Terre (et d'autres planètes).

« Ce sont tous des modèles différents avec une physique différente et des données différentes entrant et sortant de ces modèles », explique Grégoire Deprez, ingénieur en environnement et effets spatiaux de l'ESA. « L’objectif de notre centre virtuel de modélisation de la météo spatiale est de les coupler tous ensemble, travaillant en chaîne, accessibles via un portail Web unique. Ils sont faits pour fonctionner et communiquer ensemble, les données passant de l'un à l'autre. Nous avons toute une chaîne de modèles qui partent du Soleil, de la magnétosphère solaire puis se propagent jusqu'à la Terre ou le vaisseau spatial qui vous intéresse.

Le Virtual Space Weather Modelling Centre (VSWMC) a été créé à l'origine dans le cadre du programme technologique de soutien général de l'ESA , qui prépare des technologies prometteuses pour l'espace, et est désormais soutenu par le bureau de météorologie spatiale du programme de sécurité spatiale de l'Agence.

27 avril 2024

L'ESA choisit OHB SE pour prendre la direction de la mission ClearSpace-1

L'Agence spatiale européenne a choisi d'apporter des modifications significatives à sa mission ClearSpace-1, en sélectionnant un nouveau chef de mission et une nouvelle cible.
En 2019, l'ESA a sélectionné la startup suisse ClearSpace parmi plus d'une douzaine de candidats pour diriger une mission d'élimination des débris qui ciblerait un adaptateur de charge utile Vega dérivant en orbite autour de la Terre. L'adaptateur de charge utile de 100 kilogrammes aavait été lancé à bord du deuxième vol de Vega en 2013.

Le 24 avril, ClearSpace a annoncé que la mission ClearSpace-1 devait subir des révisions majeures. Les principales raisons invoquées pour justifier ces changements étaient le désir de l'ESA de s'adapter à une approche plus rapide et plus rentable, ainsi qu'une collision impliquant la cible initiale qui augmentait considérablement le risque de la mission.

À l’avenir, OHB SE assumera la responsabilité de diriger le consortium ClearSpace-1. L'entreprise basée à Brême fournira le bus satellite et sera en charge de l'intégration et du lancement du système. ClearSpace sera responsable des opérations de proximité et de capture une fois le véhicule en orbite.

Outre le changement de direction, l'objectif de la mission a également été ajusté, ClearSpace-1 devant désormais rencontrer et capturer PROBA-1, démonstrateur technologique de l'ESA de 94 kilogrammes lancé à bord d'une fusée ISRO PSLV en octobre 2001.

Le véhicule ClearSpace-1 utilisera un système de capture à quatre bras pour capturer le satellite cible. Il effectuera ensuite une manœuvre de désorbite, plaçant le couple sur une trajectoire destructrice. La mission se terminera par le brulage du couple dans l'atmosphère terrestre.