04 novembre 2025
Ariane-6 : décollage réussi du satellite Sentinel-1D pour la surveillance de l’environnement, dans le cadre du programme Copernicus
Le lanceur lourd européen Ariane-6 a décollé, mardi 4 novembre dans la soirée, du centre spatial de Kourou, en Guyane française, avec à son bord un nouveau satellite destiné à la surveillance de l’environnement, a constaté sur place un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP).
Le décollage a eu lieu à 18 h 02 (22 h 02 heure à Paris), suivi de la séparation du lanceur et du satellite, 33 minutes et 51 secondes après l’envol.
Il s’agit de la première étape de la mise en orbite héliosynchrone de ce satellite qui pèse plus de deux tonnes, laquelle aura lieu à 693 km d’altitude. Ce type d’orbite permet à l’engin de passer près des pôles et de survoler chaque point de la Terre à la même heure solaire, ce qui facilite la comparaison des images dans le temps.
Lire l'article Du Monde (en accès libre) et celui de l'ESA
13 août 2025
Succès pour la deuxième mission commerciale d’Ariane 6 : le satellite MetOp-SG-A1 est en orbite
Le 12 août 2025, à 21h37 heure locale (02h37 CEST, le 13 août), Ariane 6, opérée par Arianespace, a parfaitement réussi son troisième vol depuis le Centre spatial guyanais (CSG), port spatial de l’Europe, en mettant en orbite héliosynchrone à environ 800 km d’altitude le satellite d’observation européen MetOp-SG-A1 (Second Generation A1), de l'Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT), fabriqué par Airbus Defence and Space dans le cadre d'un contrat avec l'Agence spatiale européenne (ESA). Ce lancement est le troisième de 2025 depuis le CSG et la troisième mission pour Ariane 6, le nouveau lanceur européen. VA264 est le deuxième vol commercial d’Ariane 6.
MetOp-SG-A1
MetOp-SG-A1 est le premier satellite météorologique européen de la deuxième génération MetOp. Il assurera la continuité des observations mondiales essentielles depuis l'orbite polaire, et améliorera, par rapport à la première génération, la précision des prévisions météorologiques et la connaissance de l’atmosphère et de l'évolution du climat comme jamais auparavant. MetOp-SG-A1 emporte un total de six instruments d'imagerie et de sondage atmosphérique qui fourniront des données d'observation dans le visible, l'infrarouge et les hyperfréquences, essentielles pour les prévisions météo, la veille climatique et un large éventail d'autres services et applications.
IASI-NG
Parmi ces six instruments figure IASI-NG (Interféromètre Atmosphérique pour le Sondage Infrarouge Nouvelle génération), dans lequel la communauté scientifique française ainsi que MétéoFrance se sont fortement impliqués, et dont le CNES assure la responsabilité technique globale y compris la recette en vol. Le CNES a également développé la chaîne de traitement des données brutes issues de l’instrument pour élaborer les données de caractérisation de l’atmosphère. De plus, le CNES s’occupe du développement et de l’exploitation d’un centre d’expertise technique pour le suivi des performances en orbite de l’instrument.
IASI-NG est un sondeur atmosphérique dans l’infrarouge qui permettra de déterminer par télédétection passive infrarouge les profils de température et de vapeur d'eau dans l'atmosphère, la température de surface des océans et des continents, de suivre une gamme très vaste de composés chimiques ainsi que 16 variables essentielles pour l'étude du climat, uniquement observables depuis l’espace : gaz à effet de serre, poussières désertiques, nuages, etc. ... S’inscrivant dans la continuité des données fournies par l’instrument IASI, son prédécesseur, IASI-NG est un atout pour les sciences de l’atmosphère, dans les domaines de la prévision numérique du temps, de l’étude de la composition atmosphérique et du climat. En effet, la configuration optique innovante de l’instrument permettra de fournir des données 2 fois plus précises par rapport à IASI. Cet instrument de nouvelle génération est un élément clé des 3 futurs satellites météorologiques européens de la série MetOp-SG-A.
Sentinel-5 du programme Copernicus
Figure également parmi les six instruments, Sentinel-5 du programme Copernicus de la Commission européenne dédié à la mission de surveillance atmosphérique qui fournira quotidiennement des données mondiales sur les principaux polluants atmosphériques, les variables climatiques essentielles et l'ozone stratosphérique.
Ce 264ème lancement de la famille Ariane est le troisième vol du lanceur Ariane 6. Avec les succès du lancement inaugural d’Ariane 6, le 9 juillet 2024, et du premier vol commercial le 6 mars 2025, le transport spatial européen est entré dans une nouvelle ère et l’Europe a retrouvé son autonomie d’accès à l’espace. Ariane 6 est le nouveau lanceur européen conçu pour mettre en orbite des charges utiles lourdes. Modulaire et polyvalent, il succède à Ariane 5, afin de garantir à l’Europe un accès autonome à l’espace.
07 mars 2025
Ariane 6 réussit son premier vol commercial avec à son bord le satellite CSO-3
22 février 2025
Ariane 6 : la date de lancement fin février est compromise
C’est un contretemps ennuyeux pour Arianespace, mais également pour l’armée française. Dans un message publié sur X (ex-Twitter) le 21 février, il a été annoncé le report du premier vol commercial de la nouvelle fusée européenne Ariane 6, à une date pour l’heure indéterminée. Le décollage était prévu jusqu’à présent le 26 février 2025. « En raison d’opérations complémentaires nécessaires sur un moyen terrestre, le lancement initialement prévu le 26 février depuis Kourou, en Guyane française, est reporté », écrit Arianespace. La nouvelle date de lancement doit être confirmée « prochainement », une fois achevés ces préparatifs au sol.
Arianespace précise au passage qu’il n’y a aucun problème ni avec Ariane 6 ni avec la charge utile que le lanceur doit transporter, à savoir un satellite de reconnaissance optique au profit de la défense nationale. Cet appareil CSO-3 (Composante Spatiale Optique 3) rejoindra deux autres exemplaires déjà en place, et lancés respectivement en 2018 et 2020.
Ce satellite spécialisé dans l’imagerie spatiale est très attendu par les forces en raison d’un contexte géopolitique de plus en plus dégradé depuis 2022 et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il permettra d’accroître la fréquence de revisite au-dessus d’une zone géographique, en évoluant à relative basse altitude (800 km de haut), comme CSO-1. CSO-2, lui, opère encore plus bas, à une hauteur de 480 km au-dessus du sol. Son rôle est de délivrer des visuels encore plus fins et détaillés sur une zone d’intérêt.
Par Julien Lausson du site numerama.
16 septembre 2024
L'enquête identifie la cause de l'anomalie de l'APU d'Ariane 6
La fusée européenne Ariane 6 a été lancée pour la première fois le 9 juillet 2024 depuis le Centre spatial guyanais. Si la phase initiale du vol s'est déroulée comme prévu, une anomalie du groupe auxiliaire de puissance (APU) de la fusée lors d'une phase de démonstration de la mission a conduit à l'abandon de la dernière mise à feu de l'étage supérieur de la mission. L'étage supérieur de la fusée reste en orbite avec deux capsules de rentrée qui devaient être déployées après la dernière mise à feu de la fusée.
Après le vol, une enquête sur l'anomalie a été lancée par la Task Force du lanceur Ariane 6, composée de l'ESA, du CNES, d'ArianeGroup et d'Arianespace. Dans une mise à jour du 16 septembre, la Task Force a annoncé que l'enquête avait identifié une seule mesure de température qui « dépassait une limite prédéfinie » comme étant la cause principale de l'anomalie. Le dépassement de la limite a provoqué l'arrêt du logiciel de l'APU, ce qui a empêché le moteur de l'étage supérieur Vinci de la fusée de redémarrer pour la combustion finale.
Afin de remédier à ce problème et d'éviter qu'un tel arrêt ne se reproduise à l'avenir, la séquence de préparation à l'allumage, et plus particulièrement la séquence de refroidissement de l'APU, a été modifiée. Le logiciel de vol mis à jour est déjà testé alors que les équipes se préparent pour le premier vol commercial de la fusée, qui devrait avoir lieu avant la fin de l'année.
Si cette mise à jour apporte une conclusion bien nécessaire à la campagne de vols inauguraux de la fusée, un aveu intéressant semble avoir été fait. Selon la mise à jour, l'enquête qui a permis d'identifier la cause profonde de l'arrêt de l'APU a été conclue en août. En conséquence, le groupe de travail a gardé les résultats de cette enquête en suspens pendant plus de deux semaines. Cela peut s'expliquer par le fait que le groupe de travail attendait que les équipes mettent en œuvre un correctif avant de publier la mise à jour. Cependant, cela remet en question l'engagement affiché de l'ESA en matière de transparence.
Par Andrew Parsonson (europeanspaceflight.com)
22 août 2024
La mission Juice a réussi son survol de la Lune puis de la Terre
C’était une petite première dans l’histoire de l’exploration spatiale : recourir à l’attraction gravitationnelle de la Lune puis de la Terre pour manœuvrer et accélérer dans l’espace. La sonde européenne Juice l’a réalisée avec succès les 19 et 20 août 2024. En passant à 700 km de la surface de la Lune dans un premier temps, puis 7000 km au-dessus de l’Asie de l’océan Pacifique, Juice a d’abord augmenté sa vitesse par rapport au Soleil (autour duquel elle tourne comme les planètes) de 3240 km/h. Puis elle l’a réduite de 17280 km/h auprès de la Terre, infléchissant sa trajectoire vers le l’intérieur du Système solaire.
Communément employées dans l’exploration spatiale, ces manœuvres d’assistance gravitationnelle permettent aux sondes d’économiser du carburant. Entre 100 et 150 kg dans le cas présent. En route vers Mercure, la sonde Bepi-Colombo procède de façon similaire.
En plus des photos du survol partagées par l’ESA, l’association allemande de radioamateurs AMSAT-DL et l’observatoire de Bochum sont parvenus à recevoir des images émises par Juice. Grâce aux données reçues par l’antenne de 20 m de diamètre de l’observatoire de Bochum, un film du survol de la Lune a été publié.
Trois autres manœuvres à venir
Initialement lancé à quelque 90 000 km/h par l’avant-dernière Ariane 5 le 14 avril 2023, le vaisseau atteindra sa cible Jupiter en 2031. Avant d’y parvenir, Juice doit bénéficier à nouveaux de trois assistances gravitationnelles. Auprès de Vénus en août 2025, puis la Terre deux fois en septembre 2026 et janvier 2029. Une fois placée en orbite autour de Jupiter, ce sont les lunes glacées auxquelles Juice s’intéressera. Avec un intérêt particulier porté à Ganymède, que Juice survolera douze fois, en tant qu’unique lune du Système solaire à générer son propre champ magnétique. L’exploration d’Europe (2 survols) et de Callisto (21 survols) est également programmée.
(c) Guillaume Langin, Ciel & Espace.
31 juillet 2024
09 juillet 2024
Vol inaugural réuni d'Ariane 6
"C'est un jour historique pour l'ESA et pour l'Europe", salue le directeur général de l'agence spatiale européenne (ESA), Joseph Aschbacher. Ariane 6 a mis en orbite, mardi 9 juillet, les micro-satellites qu'elle transportait, marquant ainsi le succès du vol inaugural de la fusée européenne. Avec un retard d'une heure en raison d'un problème "mineur" résolu dans la matinée, la fusée de 56 mètres a décollé à 21 heures (heure de Paris) de son pas de tir de Kourou, en Guyane.
Ce vol d'Ariane 6 était stratégique pour les Européens s'ils veulent continuer à exister face au géant américain SpaceX qui lance ses fusées réutilisables Falcon 9 environ deux fois par semaine. Privée de lanceur depuis la fin d'Ariane 5 en juillet 2023, l'Europe n'avait plus les moyens d'accéder à l'espace de façon indépendante.
Pour ce premier vol, Ariane 6 n'embarquait pas de satellites majeurs de ses clients. A son bord se trouvent des expériences scientifiques et des microsatellites d'universités, comme le Projet PariSat de l'Ecole nationale supérieure de l'électronique et de ses applications. Au total, Ariane 6 embarque 18 "passagers", dont huit cubesats, des petits satellites de la taille d'une boîte de chaussures, et une masse inerte de deux tonnes simulant les satellites Galileo, le système de géolocalisation européen, plus précis que le GPS.
03 juillet 2024
Ariane 6 et les défis de l’Europe spatiale
05 juin 2024
Le lancement inaugural d'Ariane 6 prévu pour le 9 juillet
Lire l'article sur le site du CNES
01 juin 2024
La fusée Ariane 6 enfin parée au décollage
Une nouvelle page de l'histoire spatiale européenne devrait s'écrire dans les prochaines semaines : le lanceur Ariane 6 va en effet réaliser son vol inaugural dans une fenêtre de tir qui s'étend de mi-juin à fin juillet. Pour cette première mission initialement prévue en 2020, la fusée de 62 mètres de haut devra mettre en orbite un ensemble de satellites de démonstration et faire montre de capacités de manœuvre inédites en orbite.
Le premier vol d'Ariane 6 est très attendu : l'Europe ne dispose plus de lanceur depuis le dernier vol d'Ariane 5, en juillet 2023, et l'échec du premier vol commercial de la nouvelle fusée italienne Vega-C en 2022. Ariane 6 devra ainsi remplir les missions effectuées précédemment par le lanceur lourd Ariane 5 et par Soyouz, une fusée russe de moyenne puissance lancée depuis Kourou entre 2014 et 2022, date de la rupture diplomatique avec Moscou.
Lire l'article sur le site de Sciences et Avenir - La Recherche (réservé aux abonnés mais accessible temporairement sur notre Blog ici)
21 mai 2024
L'ESA révèle le calendrier des derniers travaux avant le premier vol d'Ariane 6
Depuis mai 2023, la Task Force du lanceur Ariane 6, composée de l'ESA, du CNES et du maître d'œuvre ArianeGroup, publie régulièrement des mises à jour sur les progrès des équipes travaillant en vue du vol inaugural de la fusée lourde européenne de nouvelle génération. Avec la publication de sa mise à jour du 21 mai 2024, le groupe de travail a défini les étapes les plus récemment franchies en plus du calendrier le plus clair jusqu'à présent vers le compte à rebours final du vol.
Le 29 avril, les équipes ont achevé la revue de qualification des systèmes de lancement, qui a examiné tous les aspects des systèmes de lancement d'Ariane 6, y compris le lanceur lui-même et le segment sol qui le supporte. L'examen a duré quatre semaines. La clôture de l’examen de qualification du système de lancement sera achevée d’ici la mi-juin. C'est la dernière étape de la qualification du système de lancement Ariane 6.
La dernière étape sur la route du lancement d'Ariane 6 a été franchie le 16 mai, lorsque les différentes charges utiles du vol sont arrivées au Centre Spatial Guyanais, prêtes à être intégrées. Le composite supérieur de la fusée, composé de l'adaptateur de lanceur, des charges utiles et du carénage, sera terminé et prêt à être transporté vers la rampe de lancement pour être empilé en juin.
Le 18 juin aura lieu la répétition générale humide du vol modèle 1 d'Ariane 6. Ce processus implique le remplissage et la vidange des réservoirs de propulseur du noyau et de l’étage supérieur. Il s'agit de la dernière étape majeure avant la première tentative de lancement de la fusée.
Selon le rapport conjoint de mise à jour du 21 mai, la date du vol inaugural a été ramenée à la première quinzaine de juillet. Une date provisoire pour la première tentative de lancement sera annoncée lors du salon aéronautique ILA à Berlin du 5 au 9 juin.
28 avril 2024
Deux nouveaux satellites rejoignent la constellation Galileo
Déjà système de navigation par satellite le plus précis au monde et la plus grande constellation européenne de satellites, Galileo est opérationnel depuis 2016, date à laquelle les services initiaux ont été déclarés. Galileo fait la différence dans les domaines ferroviaire, maritime, agricole, des services de chronométrage financier et des opérations de sauvetage.
De nombreux secteurs stratégiques en dépendent : déjà 10 % du PIB annuel de l'UE dépend de la navigation par satellite et ce chiffre est appelé à augmenter. Qu'il s'agisse de trouver notre chemin, de soutenir les activités de recherche et de sauvetage et de fournir des horodatages ultra-précis pour toutes sortes d'applications institutionnelles et commerciales, Galileo fait partie intégrante de notre vie quotidienne.
Depuis la conception de Galileo, 38 satellites Galileo ont été développés et testés par l'ESA et l'industrie européenne pour le programme Galileo de l'UE. Parmi ceux-ci, quatre satellites de validation en orbite et 26 satellites à pleine capacité opérationnelle ont été placés en orbite avec 12 lancements.
Ce lancement intervient quelques jours seulement après le début de la diffusion des nouveaux signaux du Service Public Régulé (PRS). Ce service de navigation crypté est spécialement conçu pour les utilisateurs gouvernementaux autorisés et les applications sensibles, contribuant ainsi à accroître l'autonomie et la résilience de l'Europe dans le domaine critique de la navigation par satellite.
Les huit satellites Galileo de première génération restants sont prêts à être lancés prochainement, après quoi une deuxième génération (G2) de satellites commencera à rejoindre la constellation, attendue en 2026 avec le lanceur Ariane 6. L'ESA, en tant qu'autorité de conception de Galileo et responsable du développement du système, travaille avec l'industrie européenne pour développer les satellites G2 qui révolutionneront la flotte avec des capacités améliorées. Les satellites G2 utiliseront une propulsion électrique et hébergeront une antenne de navigation plus puissante, des horloges atomiques plus nombreuses et encore meilleures et des charges utiles entièrement numériques.
Pour plus d'informations sur Galileo : https://www.usegalileo.eu/EN/
26 avril 2024
Début de la première campagne de lancement d'Ariane 6
Lire l'article sur le site de l'ESA
Kit média Ariane 6 de l'ESA
22 mars 2024
17 mars 2024
Qu'est-ce qui partira en premier avec Ariane 6 ?
Lire l'article sur notre Blog
31 janvier 2024
26 janvier 2024
Capturer les ondulations de l’espace-temps : LISA obtient le feu vert
LISA n’est pas seulement un vaisseau spatial mais une constellation de trois. Ils suivront la Terre sur son orbite autour du Soleil, formant ainsi un triangle équilatéral extrêmement précis dans l’espace. Chaque côté du triangle mesurera 2,5 millions de kilomètres de long (soit plus de six fois la distance Terre-Lune) et le vaisseau spatial échangera des faisceaux laser sur cette distance. Le lancement des trois engins spatiaux est prévu pour 2035, sur une fusée Ariane 6.
Lire la suite sur le site de l'ESA.
22 janvier 2024
ArianeGroup se prépare à expédier le matériel de vol d'Ariane 6 à Kourou
Les deux étages d'Ariane 6 seront chargés sur le navire de transport Canopée pour sa traversée transatlantique de 10 jours jusqu'au port de Pariacabo en Guyane française. Le navire de transport Ariane 6 de 121 mètres est équipé de quatre voiles rigides mesurant chacune 37 mètres de hauteur. Les voiles compléteront deux moteurs diesel tout en permettant également au navire de réduire sa consommation de carburant et donc son empreinte carbone. Canopée est capable de naviguer jusqu'à 17 nœuds, soit environ 31 km/h.
Les étages principal et supérieur devraient arriver en Guyane française à la mi-février, après quoi les activités d'intégration pourront commencer. Le vol inaugural d'Ariane 6 devrait actuellement avoir lieu entre le 15 juin et le 31 juillet. Si les préparatifs semblent se poursuivre sans problème, ArianeGroup n'a toujours pas annoncé les résultats de son enquête sur les raisons pour lesquelles un essai de l'étage supérieur d'Ariane 6 mené le 7 décembre a été interrompu prématurément.
Issu du site European Spaceflihgt (Demandez au navigateur Internet de traduite en français





