Depuis des années, les astronomes prédisent un destin tragique pour notre galaxie : une collision frontale avec Andromède, notre plus proche voisine galactique. Cette fusion, attendue dans environ 5 milliards d'années, est devenue un sujet récurrent dans les documentaires d'astronomie, les manuels scolaires et les ouvrages de vulgarisation scientifique.
Selon ne nouvelle étude publiée dans Nature Astronomy, dirigée par Till Sawala de l'Université d'Helsinki, l'avenir de la Voie lactée pourrait ne pas être aussi certain que pensé auparavant.
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07 juin 2025
03 février 2025
Révision à la baisse de la masse de la galaxie d’Andromède
En utilisant le modèle dynamique le plus sophistiqué de la galaxie d’Andromède et de son histoire, une équipe dirigée par un astronome du LIRA de l’Observatoire de Paris – PSL et CNRS a démontré que sa masse était bien plus faible que ce que l’on pensait, impliquant un net déficit de matière sombre par rapport aux prédictions de la cosmologie moderne. L’étude paraît en ligne dans la revue Astronomy & Astrophysics, en date du 3 Février 2025.
Parce qu’elle est notre grande voisine, la galaxie d’Andromède a joué un rôle essentiel en cosmologie. C’est en 1970 que Vera Rubin et ses collaborateurs ont découvert que les nuages de gaz au bord de son disque avaient une vitesse trop grande pour être en équilibre avec la masse en étoiles et en gaz d’Andromède. Cela démontrait la nécessité d’un gigantesque halo massif de matière sombre entourant cette galaxie. L’équipe scientifique d’astronomes de l’Observatoire de Paris – PSL, des Universités Aix-Marseille, Andres Bello de Santiago du Chili, de Padoue (Italie), et de l’Institut d’Astrophysique de Paris, a mis au point le modèle dynamique le plus sophistiqué pour déterminer la masse totale d’Andromède. Ce modèle, réalisé avec les moyens de calcul de l’Observatoire de Paris (MesoPSL), reproduit en effet toutes les observations de cette galaxie, depuis la barre centrale jusqu’aux grands courants stellaires qui peuplent son halo. Pour reproduire toutes ces propriétés ainsi que la courbe de rotation d’Andromède, les astronomes ont démontré que sa masse totale était de 450 milliards de masses solaires. Par le passé, la masse totale d’Andromède était estimée deux à quatre fois plus élevée que la nouvelle valeur.
Lire l'article de l'observatoire de Paris
Parce qu’elle est notre grande voisine, la galaxie d’Andromède a joué un rôle essentiel en cosmologie. C’est en 1970 que Vera Rubin et ses collaborateurs ont découvert que les nuages de gaz au bord de son disque avaient une vitesse trop grande pour être en équilibre avec la masse en étoiles et en gaz d’Andromède. Cela démontrait la nécessité d’un gigantesque halo massif de matière sombre entourant cette galaxie. L’équipe scientifique d’astronomes de l’Observatoire de Paris – PSL, des Universités Aix-Marseille, Andres Bello de Santiago du Chili, de Padoue (Italie), et de l’Institut d’Astrophysique de Paris, a mis au point le modèle dynamique le plus sophistiqué pour déterminer la masse totale d’Andromède. Ce modèle, réalisé avec les moyens de calcul de l’Observatoire de Paris (MesoPSL), reproduit en effet toutes les observations de cette galaxie, depuis la barre centrale jusqu’aux grands courants stellaires qui peuplent son halo. Pour reproduire toutes ces propriétés ainsi que la courbe de rotation d’Andromède, les astronomes ont démontré que sa masse totale était de 450 milliards de masses solaires. Par le passé, la masse totale d’Andromède était estimée deux à quatre fois plus élevée que la nouvelle valeur.
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