Les recherches se multiplient à la Station spatiale internationale

À la Station spatiale internationale, les chercheurs font des progrès dans tous les domaines, des sciences de la Terre aux propriétés chimiques. Voici ce qu'ils font et pourquoi c'est important.

Des chercheurs ont récemment découvert que les tourbillons de vents augmentaient l’évaporation de l’humidité dans un champ de luzerne. Une meilleure compréhension des échanges complexes d’eau et de chaleur entre le sol et l’atmosphère pourrait améliorer les produits de télédétection et leur utilisation dans la gestion de l’eau agricole.
L'instrument ECOSTRESS de la station prend des mesures infrarouges thermiques à haute résolution de la surface de la Terre qui fournissent des données sur les changements dans la disponibilité de l'eau , le stress hydrique de la végétation et l'utilisation de l'eau à des fins agricoles. Les chercheurs utilisent les observations des satellites USGS Landsat 8 et 9 et d'ECOSTRESS pour valider les modèles climatiques et mettre à jour les données sur l'énergie de surface de la Terre (la quantité d'énergie absorbée par le soleil et renvoyée dans l'atmosphère).

Les données d'ECOSTRESS montrent un stress évaporatif dans les champs agricoles de la vallée de San Joaquin en Californie. Crédit : NASA Propriétés de l'ébullition en flux

Des chercheurs ont identifié diverses propriétés de l'ébullition en flux à l'aide du n-perflurohexane, un fluide utilisé pour refroidir les composants électroniques. Une meilleure compréhension de ce processus peut améliorer les modèles de conception des systèmes de refroidissement thermique utilisés dans les secteurs de l'électronique, de l'énergie, de l'aérospatiale et d'autres industries.

L'ébullition en flux, une méthode de gestion thermique, utilise la chaleur générée par un appareil pour faire bouillir un liquide, générant des bulles de vapeur qui soulèvent la chaleur de la surface. L'expérience d'ébullition et de condensation en flux (FBCE) a testé une méthode d'ébullition en flux en microgravité, où le processus est moins efficace ; en l'absence de flottabilité, les bulles grossissent et restent près de la surface.

Un nouveau polymère résistant aux radiations

Des chercheurs ont réussi à fabriquer un polymère à base de métaux rares et d’autres éléments, qui présente une résistance élevée aux radiations et une taille et un poids adaptés à une utilisation dans l’espace. Ce résultat fournit des connaissances qui peuvent soutenir le développement d’un blindage amélioré pour les futurs engins spatiaux et les habitats extraterrestres.

L'étude Shielding Composite de Roscosmos a permis de tester la dose de radiation absorbée par deux polymères pendant 225 jours à bord de la station spatiale, en utilisant une surveillance mensuelle de l'étude Pille-ISS. Les données ont montré que le matériau possède des caractéristiques de protection contre les radiations élevées et stables. La protection des membres de l'équipage et des équipements contre les radiations est une exigence importante pour les futures missions spatiales de longue durée.

Fourni par la NASA

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire