19 octobre 2024

Hubble capture une nouvelle image de la galaxie M90

Cette image du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA montre la magnifique galaxie spirale Messier 90 (M90, également NGC 4569), située dans la constellation de la Vierge. En 2019, Hubble a publié une image de M90 ​​créée à partir des données de la caméra planétaire à champ large 2 (WFPC2) prises en 1994, peu après son installation.

Cette image de WFPC2 présente un motif en escalier caractéristique en raison de la disposition de ses capteurs. La caméra à grand champ 3 (WFC3) a remplacé WFPC2 en 2009 et Hubble a utilisé WFC3 lorsqu'il a de nouveau tourné son ouverture vers Messier 90 en 2019 et 2023. Ces données ont donné lieu à cette nouvelle image époustouflante, offrant une vue beaucoup plus complète du disque poussiéreux de la galaxie, de son halo gazeux et de son noyau brillant.

Les régions intérieures du disque de M90 ​​sont des sites de formation d'étoiles, visibles ici en lumière rouge H-alpha provenant de nébuleuses. M90 se trouve parmi les galaxies de l'amas de la Vierge, relativement proche, et son orbite a conduit M90 sur une trajectoire proche du centre de l'amas il y a environ 300 millions d'années.

La densité de gaz dans l'amas intérieur a pesé sur M90 comme un vent contraire puissant, arrachant d'énormes quantités de gaz à la galaxie et créant le halo diffus que nous voyons autour d'elle. Ce gaz n'est plus disponible pour former de nouvelles étoiles dans M90, ce qui a pour conséquence que la galaxie spirale finit par disparaître.

M90 est située à 55 millions d'années-lumière de la Terre, mais c'est l'une des rares galaxies à se rapprocher de nous. Son orbite à travers l'amas de la Vierge s'est tellement accélérée que M90 ​​est en train de s'échapper complètement de l'amas. Par hasard, elle se déplace dans notre direction.

Les astronomes ont observé d’autres galaxies de l’amas de la Vierge à des vitesses similaires, mais dans la direction opposée. Alors que M90 ​​continue de se déplacer vers nous pendant des milliards d’années, elle évoluera également vers une galaxie lenticulaire.

Fourni par la NASA

De nouvelles recherches montrent que la plupart des roches spatiales qui s'écrasent sur Terre proviennent d'une seule source

La vue d'une boule de feu traversant le ciel suscite l'émerveillement et l'excitation des enfants comme des adultes. Elle rappelle que la Terre fait partie d'un système beaucoup plus vaste et incroyablement dynamique. Chaque année, environ 17 000 de ces boules de feu non seulement pénètrent dans l'atmosphère terrestre, mais survivent également au périlleux voyage vers la surface. Cela donne aux scientifiques une occasion précieuse d'étudier ces visiteurs rocheux venus de l'espace.
Les scientifiques savent que si certaines de ces météorites proviennent de la Lune et de Mars, la majorité provient d'astéroïdes. Mais deux études distinctes publiées aujourd'hui dans la revue Nature vont encore plus loin. Les recherches ont été menées par Miroslav Brož de l'Université Charles en République tchèque et Michaël Marsset de l'Observatoire européen austral au Chili.

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16 octobre 2024

Euclid : zoom sur la première page du grand atlas cosmique

Le 15 octobre 2024, la mission Euclid de l'ESA a dévoilé le premier morceau de sa grande carte de l'Univers, révélant des millions d'étoiles et de galaxies.
La vue ci-dessus de l'ensemble de notre galaxie, la Voie lactée, est une superposition de la carte stellaire de Gaia, issue du deuxième catalogue de données publié en 2018, et de la carte des poussières de Planck, datant de 2014. La « tâche » jaune correspond à l'emplacement et la taille réelle de la mosaïque, révélée par Euclid, sur le ciel austral. 

15 octobre 2024

Les ondes gravitationnelles secouent l’astrophysique

En 1916, Albert Einstein prédisait l’existence de ces témoins de la déformation de l’espace-temps. Cent ans plus tard, et après quatre campagnes de détection menées depuis neuf ans, environ 250 ondes gravitationnelles ont déjà été détectées. Retour sur les origines de cette découverte qui suscite l’enthousiasme des astrophysiciens.

Lire l'article du Monde ici.

Europa Clipper est en route vers Jupiter

Pour faire suite à notre précédent article sur la mission Europa Clipper, lire l'article de Ciel & Espace sur son décollage le 14 octobre 2024.
Un bel article de Franceinfo à lire.
Plus d'informations encore sur la mission Europa Clipper sur le site de la NASA ici.

13 octobre 2024

SpaceX réussit à rattraper en vol le lanceur de sa mégafusée Starship, une prouesse inédite

Même Harry Potter n'aurait pas essayé. Rattraper une mégafusée avec des bras mécaniques ? SpaceX a réussi à « attraper » le premier étage du propulseur de sa méga-fusée Starship dimanche alors qu'il revenait sur la rampe de lancement après un vol d'essai, une première mondiale dans la quête de l'entreprise pour une réutilisabilité rapide.


Le « booster super lourd » avait décollé attaché à la fusée Starship quelques minutes plus tôt, puis avait effectué un retour contrôlé et parfait vers la même rampe de lancement au Texas, où une paire d'énormes « baguettes » mécaniques se sont tendues depuis la tour de lancement pour arrêter le booster qui descendait lentement, selon un flux en direct de la société SpaceX d'Elon Musk.

« La tour a attrapé la fusée !! », a posté le fondateur de SpaceX, Elon Musk, sur X. Le décollage a eu lieu à 7h25 (12h25 GMT) par beau temps. Alors que le propulseur est revenu à la rampe de lancement, l'étage supérieur de Starship devait amerrir dans l'océan Indien dans l'heure. Lors de son dernier vol en juin, SpaceX a réussi son premier amerrissage avec Starship, un prototype de vaisseau spatial qui, espère Musk, transportera un jour des humains sur Mars.

La NASA attend également avec impatience une version modifiée de Starship qui servira de véhicule d’atterrissage pour les vols habités vers la Lune dans le cadre du programme Artemis plus tard dans la décennie.

SpaceX a déclaré que ses ingénieurs ont « passé des années à préparer et des mois à tester la tentative de capture du propulseur, les techniciens consacrant des dizaines de milliers d'heures à la construction de l'infrastructure pour maximiser nos chances de succès ».

12 octobre 2024

Jour de la nuit : comment mesurer l’impact de la pollution lumineuse ?

Le samedi 12 octobre 2924, de nombreuses communes en France vont éteindre leur éclairage public pour sensibiliser à l’impact de la lumière nocturne sur la biodiversité. De façon plus générale, les efforts des collectivités locales en la matière peuvent être quantifiés grâce à des instruments astronomiques, soit au sol, soit par satellite.

Lire l'article sur le site The Conversation (en français)

Aurores boréales dans le Jura : des photos incroyables ont été postées de la nuit du 10 au 11 octobre 2024

Visiter la page de la Voix du Jura

11 octobre 2024

La comète C/2023 A3 Tsuchinshan-Atlas approche et sera bientôt visible en Europe

Découvert en Chine en 2023, l’astre devrait être observable dans le ciel crépusculaire européen, à l’œil nu et aux jumelles, à partir du 11 octobre.

Lire l'article du Monde (offert par nos soins) et lire aussi l'article sur le site Les Numériques.

Croissance « de l'intérieur vers l'extérieur » des galaxies observée dans l'univers primitif

Des astronomes ont utilisé le télescope spatial James Webb (JWST) de la NASA/ESA pour observer la croissance « de l'intérieur vers l'extérieur » d'une galaxie dans l'univers primitif, seulement 700 millions d'années après le Big Bang.
Cette galaxie est cent fois plus petite que la Voie Lactée, mais elle est étonnamment mature pour une galaxie aussi ancienne. Comme une grande ville, cette galaxie possède une collection dense d'étoiles en son cœur, mais devient moins dense dans les « banlieues » galactiques. Et comme une grande ville, cette galaxie commence à s'étendre, avec une formation d'étoiles qui s'accélère dans les périphéries.

Il s'agit de la première détection d'une croissance galactique inversée. Jusqu'à Webb, il n'avait pas été possible d'étudier la croissance des galaxies aussi tôt dans l'histoire de l'Univers.

Lire l'article sur notre Blog

Nuit sidérante : des aurores boréales sur la totalité de la France

Toutes les conditions sont parfaitement réunies depuis que nombre d'éjections solaires sont parties mardi en direction de la Terre. Toute l'Europe jusqu'en Espagne a été couverte d'aurores boréales dans le nuit du 10 au 11 octobre 2024 ! Une nuit de féérie… Et ça peut recommencer n'importe quand.

Lire l'article sur le site Les Numériques

10 octobre 2024

Violente tempête solaire prévue à partir de jeudi 10/10/2024

Une énorme boule de plasma et un champ magnétique qui l'accompagne, éjectés du Soleil, devraient frapper la Terre jeudi matin, déclenchant potentiellement des aurores boréales.

Cela se produit alors que le soleil approche – ou est peut-être à – l’apogée de son cycle de 11 ans, lorsque l’activité est accrue. En mai, la planète a connu ses tempêtes géomagnétiques les plus puissantes depuis deux décennies, produisant des spectacles colorés dans le ciel nocturne loin des pôles.

Alors que l' éjection de masse coronale (CME) se déplace dans l'espace à une vitesse de quatre millions de kilomètres par heure, l'agence a mis en place une surveillance de tempête géomagnétique de niveau 4 (G4). Lorsque les CME frappent la magnétosphère terrestre, elles peuvent créer des tempêtes géomagnétiques. Les tempêtes peuvent perturber les satellites en orbite autour de la Terre et affecter des éléments tels que les signaux radio et les systèmes de positionnement GPS. Elles peuvent également mettre hors service les réseaux électriques : les « tempêtes d’Halloween » d’octobre 2003 ont provoqué des pannes de courant en Suède et endommagé les infrastructures électriques en Afrique du Sud.

Environ 5 000 satellites ont dû voir leur niveau orbital corrigé, car la tempête gonfle l'ionosphère et provoque leur ralentissement et leur désorbitation. Pour ceux qui vivent aux bonnes latitudesles aurores boréales seraient plus visibles loin des lumières de la ville, dans les cieux les plus sombres possibles, affirment les experts. Les gens devraient utiliser leurs appareils photo ou leurs téléphones pour regarder, car les images numériques d’aujourd’hui peuvent souvent les détecter même lorsque l’œil nu ne le peut pas.

Voyagez à travers les étoiles avec la NASA dans le nouveau jeu Minecraft

La NASA invite les joueurs, les enseignants et les étudiants à prendre leur pioche et à découvrir sa dernière collaboration avec Minecraft, qui explore un nouveau monde inspiré du télescope spatial James Webb de l'agence. 

Ce partenariat permet aux créateurs de découvrir les découvertes de la NASA avec des modules interactifs sur la formation des étoiles, les planètes et les types de galaxies, modélisés à l'aide d'images réelles de Webb.

Lire l'article sue le site de la NASA

LES CAMÉRAS DE LA STATION SPATIALE INTERNATIONALE CAPTURENT DE NOUVELLES VUES DE L'OURAGAN MILTON

Des caméras externes de la Station spatiale internationale ont capturé de nouvelles images de l'ouragan Milton de catégorie 4 à 9 h 37 HAE le 8 octobre alors qu'il traversait le golfe du Mexique, en direction d'un atterrissage prévu autour de Tampa, en Floride, aux premières heures du matin du 10 octobre.

À 8 heures HAE le 8 octobre, Milton était accompagné de vents de 145 milles à l'heure et se renforçait alors qu'il se déplaçait dans une direction est-nord-est vers la côte ouest de la Floride.

09 octobre 2024

Observer la comète Tsuchinshan-Atlas, c’est maintenant !

La comète Tsuchinshan-Atlas est enfin-là. Après s’être joliment exhibée dans l’hémisphère Sud la semaine passée, et fait une discrète apparition chez nous, il est temps pour les habitants de l’hémisphère Nord de tenter de l’observer chaque soir, à compter du vendredi 11 octobre 2024. Une belle activité astronomique accessible à tous, dès ce week-end !
Lire l'article de Ciel & Espace (en libre accès) et notre précédent article du 26 septembre 2024.

La grande tache rouge de Jupiter montre des changements de taille inattendus

Les astronomes observent la légendaire Grande Tache Rouge de Jupiter (GRS), un anticyclone suffisamment grand pour engloutir la Terre, depuis au moins 150 ans. Mais de nouvelles surprises se présentent toujours, en particulier lorsque le télescope spatial Hubble de la NASA l'observe de près.
Lire l'article sur notre Blog

07 octobre 2024

Une raretée de l'espace : La plus lointaine galaxie à disque en rotation découverte

Des chercheuses ont découvert la galaxie la plus lointaine semblable à la Voie lactée jamais observée. Baptisée REBELS-25, cette galaxie à disque semble aussi ordonnée que les galaxies actuelles, mais nous la voyons telle qu'elle était lorsque l'Univers n'avait que 700 millions d'années. Cela est surprenant car, selon notre compréhension actuelle de la formation des galaxies, les galaxies les plus anciennes devraient être plus chaotiques. La rotation et la structure de REBELS-25 ont été révélées grâce à ALMA (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array), dont l'Observatoire Européen Austral (ESO) est partenaire.
Les galaxies que nous voyons aujourd'hui ont beaucoup évolué par rapport aux galaxies chaotiques et désordonnées que les astronomes observent généralement dans les premiers instants de l'Univers. "D'après notre compréhension de la formation des galaxies, nous nous attendons à ce que la plupart des galaxies primitives soient petites et désordonnées", explique Jacqueline Hodge, astronome à l'université de Leiden, aux Pays-Bas, et coautrice de l'étude.

Ces galaxies primitives désordonnées fusionnent les unes avec les autres, puis évoluent vers des formes plus lisses à un rythme incroyablement lent. Les théories actuelles suggèrent que, pour qu'une galaxie soit aussi ordonnée que notre Voie lactée - un disque en rotation avec des structures ordonnées comme des bras spiraux - des milliards d'années d'évolution doivent s'être écoulées. La détection de REBELS-25 remet toutefois en question cette échelle temporelle.

Lire le communiqué de presse et les informations détaillées sur le site de l'ESO (en français), ainsi que des vidéo (en anglais).

La mission de défense planétaire Hera se dirige vers un astéroïde dévié

Comme annoncé dans notre précédent de fin septembre 2024, le premier engin spatial de défense planétaire de l'ESA a quitté la Terre. La mission Hera se dirige vers une cible unique parmi les plus de 1,3 million d'astéroïdes connus de notre système solaire – le seul corps dont l'orbite a été décalée par l'action humaine – pour résoudre les mystères persistants associés à sa déviation.

En améliorant la compréhension scientifique de la technique de déviation des astéroïdes par « impact cinétique », Hera entend rendre la Terre plus sûre. La mission s'inscrit dans une ambition plus vaste visant à faire des impacts d'astéroïdes terrestres une catégorie de catastrophes naturelles totalement évitables.

Développé dans le cadre du programme de sécurité spatiale de l'ESA et partageant l'héritage technologique avec le chasseur de comètes Rosetta de l'Agence, Hera a décollé à bord d'un Falcon 9 de SpaceX depuis la station spatiale de Cap Canaveral en Floride, aux États-Unis, le 7 octobre à 10h52 heure locale (16h52 CEST, 14h52 UTC) avec ses panneaux solaires déployés environ une heure plus tard.

Hera, de la taille d'une automobile, effectuera la première étude détaillée d'un astéroïde « binaire » (ou à double corps), 65803 Didymos , qui est en orbite autour d'un corps plus petit, Dimorphos. Hera se concentrera principalement sur le plus petit des deux, dont l'orbite autour du plus gros astéroïde a été modifiée par la mission DART (Double Asteroid Redirection Test ) de la NASA, qui a démontré la déviation d'un astéroïde par impact cinétique, en 2022.

Hera réalisera également des expériences technologiques complexes dans l'espace lointain, notamment le déploiement de deux « CubeSats » de la taille d'une boîte à chaussures qui voleront plus près de l'astéroïde cible, en manœuvrant dans des conditions de gravité ultra-faible pour acquérir des données scientifiques supplémentaires avant d'atterrir. Le vaisseau spatial principal tentera également une navigation « autonome » autour des astéroïdes en se basant sur le suivi visuel.
Le lancement de la mission et son voyage dans l'espace lointain sont supervisés depuis le Centre européen d'opérations spatiales de l'ESA à Darmstadt, en Allemagne.

Lire le détail sur le site de l'ESA et les vidéos connexes : Pourquoi retournons-nous vers cet astéroïde ? et Résoudre les mystères des astéroïdes.

La Voie Lactée pourrait faire partie d'une structure encore plus grande que Laniakea

Si vous voulez déterminer votre place dans l'univers, commencez par votre adresse cosmique. Vous vivez sur Terre -> Système solaire -> Voie lactée -> Amas local -> Amas de la Vierge -> Superamas de la Vierge -> Laniakea. Grâce à de nouvelles études du ciel profond, les astronomes pensent désormais que tous ces endroits font partie d'une structure cosmique encore plus grande dans le "voisinage" appelé la concentration de Shapley.

Une visualisation des données des mouvements des galaxies dans des structures appelées bassins d'attraction. La Voie lactée est le point rouge. Crédit : Université d'Hawaï
Les astronomes qualifient la concentration de Shapley de « bassin d'attraction ». Il s'agit d'une région chargée de masse qui agit comme un « attracteur ». C'est une région qui contient de nombreux amas et groupes de galaxies et qui comprend la plus grande concentration de matière de l'univers local. Toutes ces galaxies, ainsi que la matière noire , prêtent leur influence gravitationnelle à la concentration.

06 octobre 2024

Informatique, Astronomie, Cosmologie, Astrophysique et Astrophotographie : Une exploration de l'univers à travers la technologie et la science

Quels sont les apports de l'informatique à l’astronomie et à ses différentes disciplines que sont l'astronomie observatoire, la cosmologie, l'astrophysique, la planétologie, l’astrobiologie, mais aussi à l'astrophotographie ?

Lisez ce document qui décrit comment l'informatique a révolutionné ces disciplines, en détaillant les technologies clés, les applications pratiques et les implications pour l'avenir.

Il a écrit par Jean-Pierre V. du Club d'Astronomie Les Pléiades de Dole... avec l'aide de ChatGPT.

La NASA et SpaceX sécurisent Europa Clipper avant l'ouragan

La NASA et SpaceX ont décidé de suspendre le lancement prévu le jeudi 10 octobre de la mission Europa Clipper de l'agence en raison des conditions météorologiques cycloniques prévues dans la région.

L'ouragan Milton devrait quitter le golfe du Mexique cette semaine pour se diriger vers l'est, vers la Space Coast. Des vents violents et de fortes pluies sont attendus dans les régions de Cap Canaveral et de Merritt Island, sur la côte est de la Floride. Les équipes de lancement ont sécurisé le vaisseau spatial Europa Clipper de la NASA dans le hangar de SpaceX au complexe de lancement 39A du centre spatial Kennedy de l'agence en Floride en prévision des conditions météorologiques extrêmes, et le centre a commencé dimanche les préparatifs en cas d'ouragan.

Lire notre précédent article sur la mission Europa Clipper

05 octobre 2024

Découvrez Porphyrion, une structure plus grande que des centaines de Voie lactée

Chacun des deux bras de "Porphyrion", comme l'ont surnommé les astronomes, mesure l'équivalent de 140 Voies lactées mises côte à côte ! Ils ont jailli d'un trou noir supermassif, situé à 7,5 milliards d'années-lumière de la Terre, seulement 6,3 milliards d'années après le Big Bang. De quoi s'interroger sur le rôle de ces superstructures dans l'évolution des galaxies.

Lire l'article de Science et Avenir (en accès libre)

Hubble observe une forme de galaxie particulière

Cette image du télescope spatial Hubble de la NASA/ESA révèle la galaxie NGC 4694. La plupart des galaxies appartiennent à l'un des deux types de base. Les galaxies spirales sont jeunes et pleines d'énergie, remplies du gaz nécessaire à la formation de nouvelles étoiles et dotées de bras spiraux qui accueillent ces jeunes étoiles chaudes et brillantes. Les galaxies elliptiques ont une apparence beaucoup plus banale et leur lumière provient d'une population uniforme d'étoiles plus vieilles et plus rouges. Mais certaines galaxies nécessitent une étude approfondie pour classer leur type : c'est le cas de NGC 4694, une galaxie située à 54 millions d'années-lumière de la Terre dans l'amas de galaxies de la Vierge.

NGC 4694 possède un disque lisse et dépourvu de bras qui, à l’instar d’une galaxie elliptique, est quasiment dépourvu de formation d’étoiles. Pourtant, sa population stellaire est encore relativement jeune et de nouvelles étoiles se forment activement dans son noyau, alimentant son centre brillant et lui conférant un profil stellaire nettement différent de celui d’une galaxie elliptique classique. Bien que les galaxies elliptiques abritent souvent des quantités importantes de poussière, elles ne contiennent généralement pas le carburant nécessaire à la formation de nouvelles étoiles. NGC 4694 est remplie d’hydrogène gazeux et de poussière normalement observés dans une galaxie spirale jeune et dynamique, et un énorme nuage d’hydrogène gazeux invisible entoure la galaxie.

Comme le montre cette image de Hubble, la poussière de NGC 4694 forme des structures chaotiques qui indiquent une sorte de perturbation. Il s'avère que le nuage de gaz d'hydrogène autour de NGC 4694 forme un long pont vers une galaxie naine proche et peu lumineuse appelée VCC 2062. Les deux galaxies ont subi une collision violente, et la plus grande NGC 4694 accrète du gaz de la plus petite galaxie. Cette collision a contribué à donner à NGC 4694 sa forme particulière et son activité de formation d'étoiles qui la classent comme une galaxie lenticulaire. Les galaxies lenticulaires n'ont pas les bras reconnaissables d'une spirale, mais ont toujours un renflement central et un disque. Elles contiennent également plus de gaz de formation d'étoiles qu'une galaxie elliptique. Certaines galaxies, comme NGC 4694, ne sont pas aussi faciles à classer dans l'un ou l'autre type. Il faut un peu plus de recherche pour révéler leur vraie nature, et grâce à Hubble, nous avons la possibilité de découvrir leurs secrets.

Fourni par la NASA

04 octobre 2024

Astrophotographie : M 101 et M109, par Rodolphe Goldsztejn

M101 (NGC 5457), aussi appelé galaxie du Moulinet, est une très vaste galaxie spirale située dans la constellation de la Grande Ourse.


M109 est une vaste galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Grande Ourse.

02 octobre 2024

La sonde Voyager 2 économise son énergie pour survivre jusqu’aux années 2030

L’ordre a été envoyé d’éteindre l’un des instruments scientifiques de la sonde spatiale lancée en 1977. Objectif : garder l’énergie électrique déclinante pour prolonger son espérance de vie.

À 20,5 milliards de kilomètres de la Terre, Voyager 2 doit économiser l’énergie. Sa seule source, le générateur thermoélectrique à radio-isotope (RTG), alimenté par une barre de plutonium radioactif, décline progressivement. Aussi, la Nasa a décidé d’éteindre le détecteur de plasma (ou spectromètre à plasma), l’un des cinq instruments encore en activité à bord. Le 26 septembre, l’ordre a été envoyé par l’une des antennes du Deep Space Network et a mis 19 heures pour atteindre la sonde spatiale lancée 47 ans plus tôt, en 1977. Et 19 heures plus tard, les contrôleurs de la mission ont reçu la confirmation que l’opération s’était bien déroulée.

Plongée dans le milieu interstellaire

En 2018, cet instrument avait permis aux scientifiques de constater que Voyager 2 avait quitté l’héliosphère, qui est la sphère d’influence du vent solaire, pour entrer dans le milieu interstellaire. Il a été mis hors tension, car il ne fournissait des données intéressantes qu’une fois tous les trois mois quand le vaisseau automatique changeait d’orientation.

Désormais, quatre instruments restent actifs sur l’exploratrice de Jupiter (1979), de Saturne (1981), d’Uranus (1986) et de Neptune (1989) : un détecteur de rayons cosmiques, un détecteur de particules chargées de basse énergie, un magnétomètre, et un détecteur de vagues de plasma. Avec l’arrêt de cet instrument, les responsables de la mission espèrent maintenir la sonde en vie jusque dans les années 2030. En tout, Voyager 1 (qui est plus loin encore et qui a connu des problèmes récents) et Voyager 2 devraient pouvoir fonctionner encore quelques années, peut-être une décennie.

Article de Philippe Henarejos, Publié sur le site de Ciel & Espace le 2 octobre 2024

Des scientifiques découvrent une planète en orbite autour de l'étoile individuelle la plus proche de notre soleil

Grâce au Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire Européen Austral, des astronomes ont découvert une exoplanète en orbite autour de l'étoile de Barnard, l'étoile individuelle la plus proche de notre Soleil. Sur cette exoplanète nouvellement découverte, qui a au moins la moitié de la masse de Vénus, une année dure un peu plus de trois jours terrestres. Les observations de l'équipe suggèrent également l'existence de trois autres exoplanètes potentielles, sur différentes orbites autour de l'étoile.
Grâce au Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire Européen Austral, des astronomes ont découvert une exoplanète en orbite autour de l'étoile de Barnard, l'étoile individuelle la plus proche de notre Soleil. Sur cette exoplanète nouvellement découverte, qui a au moins la moitié de la masse de Vénus, une année dure un peu plus de trois jours terrestres. Les observations de l'équipe suggèrent également l'existence de trois autres exoplanètes potentielles, sur différentes orbites autour de l'étoile.

Située à seulement six années-lumière, l'étoile de Barnard est le deuxième système stellaire le plus proche de nous, après le groupe de trois étoiles d'Alpha du Centaure, et l'étoile individuelle la plus proche. En raison de sa proximité, elle constitue une cible privilégiée dans la recherche d'exoplanètes semblables à la Terre. Malgré une détection prometteuse en 2018, aucune planète en orbite autour de l'étoile de Barnard n'avait été confirmée jusqu'à présent.

Lire le communiqué de presse et les informations détaillées sur le site de l'ESO (en français), ainsi que des vidéo (en anglais).

28 septembre 2024

La mission de SpaceX Crew 9 aménagée pour ramener les astronautes coincés dans la station spatiale internationale

Une mission de SpaceX doit décoller, samedi 28 septembre, avec deux sièges laissés libres pour les astronautes américains, Butch Wilmore et Suni Williams, coincés depuis plusieurs mois dans la Station spatiale internationale (ISS).

Le décollage de la fusée Falcon 9 a décollé à 13h17 (17h17 GMT) de Cap Canavera, depuis Cap Canaveral, en Floride (Etats-Unis). Le lancement a été effectué depuis un nouveau pas de tir, utilisé pour la première fois pour une mission habitée. A bord se trouveront l'astronaute de la Nasa Nick Hague et le cosmonaute russe Alexandre Gorbounov.

A leur retour, prévu en février, ils embarqueront avec eux les deux vétérans de l'espace. Ceux-ci avaient décollé début juin à bord d'un nouveau vaisseau développé par Boeing, Starliner, qui effectuait son premier vol test avec équipage vers l'ISS. Le vaisseau devait initialement les ramener sur Terre huit jours plus tard, mais des problèmes détectés sur son système de propulsion ont conduit la Nasa à remettre en question sa fiabilité.

Après de longues semaines de tests, l'agence spatiale a finalement fait revenir la capsule de Boeing à vide, et décidé de ramener les deux naufragés avec la mission de SpaceX, appelée Crew-9. Le lancement de Crew-9 aavit été retardé de la mi-août à la fin septembre pour donner aux experts de la NASA plus de temps pour évaluer la fiabilité du Starliner et décider de la marche à suivre. Le passage destructeur de l'ouragan Helene, une puissante tempête qui a déferlé sur la côte opposée de la Floride jeudi, a retardé le projet de quelques jours supplémentaires.
Au total, Crew-9 mènera quelque 200 expériences scientifiques.

© 2024 AFP

Les fusées de MaiaSpace décolleront de Guyanne

Le Centre national d’études spatiales (Cnes) a attribué au français MaiaSpace, une filiage d'AriangeGroup en 2022, le pas de tir de la base de lancement guyanaise auparavant réservé au lanceur russe, l’équipement étant resté vacant depuis l’arrêt de la collaboration avec la Russie.

Délaissé par les Russes depuis mars 2022, quelques jours après l’invasion de l’Ukraine, le pas de tir réservé à la fusée Soyouz au Centre spatial guyanais (CSG) de Kourou va retrouver un nouvel occupant. Après avoir lancé un appel à candidatures en avril, le Centre national d’études spatiales (CNES) a annoncé, jeudi 26 septembre, avoir retenu le français MaiaSpace parmi les six candidats en lice pour y faire partir leurs minilanceurs. Le contrat porte sur une durée de dix ans.

Maia est une fusée en partie réutilisable sur le modèle des lanceurs Falcon 9 de Space X. Elle pourra placer sur orbite héliosynchrone entre 500 kg et 1500 kg selon que la version employée possède un premier étage réutilisable ou non. Ce lanceur affiche un gabarit conséquent : 50 m de haut pour 3,5 m de diamètre. Il fonctionnera à l’oxygène liquide et au biométhane.

Son premier étage sera propulsé par trois moteurs Prometheus, partiellement fabriqués par des imprimantes 3D et développés depuis près de dix ans par ArianeGroup. Ceux-ci seront disposés en ligne et seul celui logé au centre se rallumera lors du retour de l’étage vers une barge située en mer afin d’être récupéré (toujours selon le modèle de Space X).

Lire l'article de Ciel & Espace (en accès libre) et l'article du Monde (réservé aux abonnés).

26 septembre 2024

Mars : une étrange roche striée repérée par le rover Perseverance intrigue la Nasa

Perseverance, le rover de la Nasa qui sillonne le sol martien, a pris une drôle de photo acquise le 13 septembre 2024. Dessus apparaît une roche semblant présenter des stries noires et blanches.

Nommée Freya Castle, cette roche détonne par rapport au milieu où elle a été photographiée. Sa composition et son origine exacte restent un mystère.

Webb découvre une galaxie « étrange » dont le gaz éclipse ses étoiles

La découverte d'une galaxie « étrange » et sans précédent dans l'univers primitif pourrait « nous aider à comprendre comment l'histoire cosmique a commencé », affirment les astronomes.
GS-NDG-9422 (9422) s'est forgée environ un milliard d'années après le Big Bang et se distingue par sa signature lumineuse étrange, jamais observée auparavant, indiquant que son gaz éclipse ses étoiles.

Ce « phénomène totalement nouveau » est important, affirment les chercheurs, car il pourrait s'agir de la phase manquante de l'évolution galactique entre les premières étoiles de l'univers et les galaxies familières et bien établies.

Un télescope capture la carte infrarouge la plus détaillée jamais réalisée de notre Voie lactée

Des astronomes ont publié une gigantesque carte infrarouge de la Voie lactée contenant plus de 1,5 milliard d'objets, la plus détaillée jamais réalisée. 

Grâce au télescope VISTA de l'Observatoire européen austral, l'équipe a surveillé les régions centrales de notre galaxie pendant plus de 13 ans. Avec 500 téraoctets de données, il s'agit du plus grand projet d'observation jamais réalisé avec un télescope de l'ESO.

Cette carte record comprend 200 000 images prises par le télescope VISTA (Visible and Infrared Survey Telescope for Astronomy) de l'ESO. Situé à l'observatoire de Paranal de l'ESO au Chili, le télescope a pour objectif principal de cartographier de vastes zones du ciel. 

La Voie lactée est-elle une galaxie spéciale ?

Une équipe de scientifiques a entrepris de répondre à cette question il y a plus de dix ans. Lancé en 2013, le programme SAGA (Satellites Around Galactic Analogs) étudie des systèmes galactiques comme la Voie lactée. 

Le 26 septembre 2024, le programme SAGA a publié trois nouveaux articles de recherche qui nous offrent de nouvelles perspectives sur le caractère unique de notre propre galaxie, la Voie lactée, après avoir terminé le recensement de 101 systèmes satellites similaires à celui de la Voie lactée. Ces « satellites » sont des galaxies plus petites, tant en masse qu'en taille, qui gravitent autour d'une galaxie plus grande, généralement appelée galaxie hôte. Tout comme les satellites plus petits qui gravitent autour de la Terre, ces galaxies satellites sont capturées par l'attraction gravitationnelle de la galaxie hôte massive et de la matière noire qui l'entoure.

La Voie lactée est la galaxie hôte de plusieurs galaxies satellites, dont les deux plus grandes sont le Grand et le Petit Nuage de Magellan (LMC et SMC). Si le LMC et le SMC sont visibles à l'œil nu depuis l'hémisphère sud, il existe de nombreuses autres galaxies satellites plus faibles en orbite autour de la Voie lactée qui ne peuvent être observées qu'avec un grand télescope.

Figés dans le temps : des fossiles de roches témoignent de l'ancien climat de Mars

Il y a bien longtemps, le vent et l'eau ont façonné le sable et les sédiments malléables de Mars en dunes, ondulations et autres motifs de relief, appelés littoraux. Au fil des milliards d'années, certains de ces reliefs se sont solidifiés en roches, les scientifiques les qualifiant alors de paléo-littoraux. 

Figés dans le temps, les changements ne se produisent que sous la forme d'une lente érosion par des vents poussiéreux, d'un enfouissement par d'anciennes coulées de lave ou d'un impact occasionnel de météorite.
Une équipe de chercheurs dirigée par Matthew Chojnacki, scientifique principal du Planetary Science Institute, a cartographié et caractérisé les paléo-lits de la planète rouge pour mieux comprendre leur diversité et le climat ancien de Mars. L'étude a été publiée dans la revue Geomorphology.

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Une étude montre que l'atmosphère épaisse des débuts de Mars pourrait être enfermée dans la surface argileuse de la planète

Mars n'a pas toujours été le désert froid que nous connaissons aujourd'hui. Il y a de plus en plus de preuves que de l'eau a coulé à la surface de la planète rouge, il y a des milliards d'années. Et s'il y avait de l'eau, il devait aussi y avoir une atmosphère épaisse pour empêcher cette eau de geler. 

Mais il y a environ 3,5 milliards d'années, l'eau s'est tarie et l'air, autrefois chargé de dioxyde de carbone, s'est considérablement raréfié, ne laissant derrière lui que le mince filet d'atmosphère qui adhère aujourd'hui à la planète.
Où est passée exactement l'atmosphère de Mars ? Cette question est l'un des mystères centraux de l'histoire de la planète rouge, qui dure depuis 4,6 milliards d'années.

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La comète C/2023 A3 Tsuchinshan-ATLAS survivra-t-elle à son périhélie ?

Issue des confins du Système solaire - qu’elle a quittés il y a des millions d’années -, la comète C/2023 A3 Tsuchinshan-ATLAS arrive à portée de vue, en ce début d’automne 2024. Pour saisir la chance de la contempler, suivez les conseils des austronomes de l’Observatoire de Paris - PSL.


Ecouter aussi sur le site de Ciel & Espace : "Podcast : Octobre 2024, le mois de la comète !" (en libre accès)

25 septembre 2024

Un ingrédient-clé pour fabriquer de l’ADN identifié dans l’astéroïde Ryugu

Les graines de matière rapportées par la sonde japonaise Hayabusa-2 ont mis en évidence des liens entre les origines du Système solaire et celles de la vie sur Terre.

La patience légendaire des archéologues ou des paléontologues pour faire parler les pierres et les moindres traces du passé est connue. Celle des astrophysiciens se place désormais à leur hauteur. Parmi les 5,4 grammes d’échantillons ramenés, en décembre 2020, de l’astéroïde Ryugu par la sonde Hayabusa-2 de l’agence spatiale japonaise, deux minuscules inclusions de moins de 100 micromètres de large ont attiré l’attention de ces fins limiers, franco-japonais pour l’essentiel. Elles contiennent des traces d’un nouveau composé chimique permettant de faire le pont entre les origines du Système solaire et celles de la vie sur Terre. Fiers de leur trouvaille, ils ont même inventé un nom pour leur minéral : HAMP, pour « hydrate d’ammonium, de magnésium et de phosphore oxydé ». 

Ryugu est un astéroïde de moins d’un kilomètre de large, en forme de diamant, plus noir que du charbon, très poreux et orbitant entre 140 millions et 210 millions de kilomètres du Soleil. De premières études ont montré que sa composition est analogue à celle des météorites et qu’il se serait formé dans les premiers millions d’années du Système solaire, il y a plus de quatre milliards d’années.

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Astrophotographie : M52 et M33 parmi les derniers travaux de Rodolphe Goldsztejn


Nébuleuse de la Bulle M 52 dans une vue à large champ

Galaxie du triangle M 33 - HaRGB

Luna, la nouvelle "Lune sur Terre" de l’Europe

Baptisé Luna, le dispositif de simulation lunaire de l'Agence spatiale européenne est inauguré ce 25 septembre à Cologne. Il offrira aux astronautes européens un terrain d'entraînement inédit pour préparer les futures missions sur la Lune en recréant un environnement proche des conditions réelles du sol et de la gravité sélènes. Astronautes, ingénieurs et scientifiques pourront y tester des équipements, des robots et s'entraîner à travailler dans un milieu hostile.
Dans l’obscurité de l’immense salle aux parois d’un noir mat, une lumière crue souligne les ondulations d’un relief gris et poudreux, parsemé de roches. Ce paysage proprement lunaire a été mis en place cet été dans un bâtiment nouvellement construit, au sein de l’EAC, le centre d’entraînement des astronautes européens à Cologne, en Allemagne.

Baptisé Luna, ce projet collaboratif entre l’Agence spatiale européenne (ESA) et le centre aérospatial allemand (DLR) est officiellement inauguré ce 25 septembre en présence d’officiels de l’ESA et de la Nasa. Ce dispositif offre un terrain d’entraînement pour les astronautes, ingénieurs et scientifiques en vue de préparer concrètement les prochaines missions à la surface de la Lune, dans le cadre du programme Artemis de la Nasa : celui-ci prévoit de faire se poser, en 2026, un premier équipage sur notre satellite, qui n’a plus connu d’empreinte de pas depuis le vol habité Apollo 17, en décembre 1972.

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24 septembre 2024

Les recherches se multiplient à la Station spatiale internationale

À la Station spatiale internationale, les chercheurs font des progrès dans tous les domaines, des sciences de la Terre aux propriétés chimiques.

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