Lorsque les étoiles massives atteignent la fin de leur vie, elles s'effondrent sous l'effet de leur propre gravité si rapidement qu'il s'ensuit une violente explosion connue sous le nom de supernova. Les astronomes pensent qu'après l'effervescence de l'explosion, il ne reste que le noyau ultra-dense, ou le vestige compact, de l'étoile.
En fonction de la masse de l'étoile, ce vestige compact sera soit une étoile à neutrons - un objet si dense qu'une cuillère à café de sa matière pèserait environ mille milliards de kilogrammes sur Terre -, soit un trou noir - un objet dont rien, pas même la lumière, ne peut s'échapper.
Par le passé, les astronomes ont trouvé de nombreux indices suggérant cette chaîne d'événements, comme la découverte d'une étoile à neutrons dans la nébuleuse du Crabe, le nuage de gaz laissé par l'explosion d'une étoile il y a près d'un millier d'années.
Mais ils n'avaient encore jamais observé ce processus en temps réel, ce qui signifie que la preuve directe d'une supernova laissant derrière elle un vestige compact était restée insaisissable. "Notre travail établit ce lien direct", explique Ping Chen, chercheur à l'Institut Weizmann des sciences, en Israël, et auteur principal d'une étude publiée aujourd'hui dans Nature et présentée lors de la 243e réunion de la Société américaine d'astronomie à la Nouvelle-Orléans, aux États-Unis.
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